Côte d’Ivoire : Les propos scandaleux du ministre Koné Bruno sur les microbes donnent froid dans le dos

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire. Les propos scandaleux du ministre Koné Bruno sur les microbes donnent froid dans le dos.

Les propos scandaleux du ministre Koné Bruno sur les microbes donnent froid dans le dos.

Répondant à une question sur les jeunes délinquants, communément appelés ''microbes'', le ministre Bruno Koné, a indiqué qu'il n'y a pas de réponse possible face à ce phénomène si ce n'est celui de leur resocialisation. « Ce terme devient un peu un fourre-tout. Aujourd'hui, ces microbes qui à l'origine étaient perçus comme des mineurs, nous nous rendons compte que la majorité des personnes qui sont interpellées sont majeures. Cela montre bien que c'est un phénomène de délinquance urbaine. Ce sont des crimes et des délits qui sont exercés par des personnes qui devraient être sanctionnées pour ces crimes et délits. Et c'est pour cela que le gouvernement depuis un certain temps est déterminé à traquer toutes les personnes qui se livreraient dans nos villes à ces crimes. Il y a eu des opérations épervier 1, épervier 2, et épervier 3 maintenant. Évidemment cela va continuer. La semaine dernière nous indiquions qu'à ce jour les engagements en ressources budgétaires et humaines sont prises pour aller jusqu'au premier trimestre 2018 pour mener une traque acharnée contre toutes ces personnes. Et contre toutes les personnes qui pourraient directement ou indirectement alimenter cette criminalité, c'est notamment tous les vendeurs de drogue » a indiqué le ministre puis d'ajouter : « C'est également faire en sorte de trouver des mécanismes de resocialisation quand il s'agit d'enfants parce que nous n'avons pas d'autre choix. Il faut le dire parce que les gens ont l'impression que le gouvernement fait preuve de laxisme, mais quand il s'agit d'enfants, nous n'avons pas d'autres choix. La Côte d'Ivoire est signataire de plusieurs conventions internationales qui protègent la personne humaine jusqu'à un certain âge. Prendre ces personnes (enfants) les mettre en prison, c'est malheureusement créer la criminalité de demain. Nous pensons qu'il faut donner une deuxième chance à ces enfants ».

(In L'Intelligent d'Abidjan du Jeudi 05 Octobre 2017)