CÔTE D’IVOIRE: LES JEUNES DU FPI S’ENGAGENT A EMPÊCHER OUATTARA A NATURALISER EN MASSE LES ÉTRANGERS POUR CHANGER LA DÉMOGRAPHIE DU PAYS, ET S'ASSURER UN BÉTAIL ELECTORAL

Le 19 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - DÉCLARATION DE LA JFPI.

DÉCLARATION DE LA JEUNESSE DU FPI A L’ISSUE DE SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 16 MARS 2013

La jeunesse du Front Populaire ivoirien, réunie en Assemblée Générale Ordinaire le samedi 16 mars 2013, de 11 heures à 16 heures 54 minutes au Quartier Général Laurent Gbagbo sise à Attoban près du 30 ème Arrondissement, a examiné la situation socio-politique.

I.)Relativement à l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges contre le

Président Laurent Gbagbo tenue du 19 au 28 février 2013 à la Haye qu’elle a suivi avec attention, la Jeunesse du Front Populaire ivoirien a noté l’inexistence flagrante de preuves à charges contre le Président Laurent Gbagbo. Cette audience a permis de dévoiler encore une fois aux Africains dignes le caractère international du complot ourdi contre le peuple Ivoirien à travers son président légitime qu’est Laurent Gbagbo.
L’Assemblée générale note que l’intervention du Président Laurent Gbagbo lors de l’audience atteste encore davantage de son attachement profond à la démocratie et au respect de la loi fondamentale de son pays. Surtout de sa volonté de faire triompher la vérité par le recomptage des voix à l’effet de savoir le véritable vainqueur des élections. La Jeunesse du FPI fait noter à la communauté internationale que tant que cette question importante du vainqueur des élections de Novembre 2010 ne sera pas élucidée, Alassane Dramane OUATTARA ne bénéficiera point de la confiance du peuple Ivoirien. Sa légitimité sera un leurre. Et le peuple regardera avec dédain sa gestion des choses de l’Etat.
L’Assemblée Générale tient à réaffirmer son soutien indéfectible et exprime sa totale fidélité et ses encouragements au Président Laurent GBAGBO, investi par l’original Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire.
L’Assemblée Générale adresse également ses très vives félicitations et sa profonde gratitude aux avocats du Président Laurent Gbagbo pour leur engagement et leur détermination à rétablir la vérité, en vue de faire triompher la justice.
Au titre de la situation politique, l’Assemblée Générale constate que :

1.) L’environnement de barbarie créé par le régime de Alassane Dramane Ouattara depuis le coup d’Etat de la France de Sarkozy contre le Président GBAGBO Laurent prend de plus en plus de l’ampleur en Côte d’Ivoire. Les répressions sauvages, les kidnappings, les arrestations, les tortures, les emprisonnements, les exécutions sommaires des militants et de toutes les personnes soupçonnées d’être proches du Président Laurent Gbagbo sont désormais institutionnalisés par le régime d’Alassane Dramane OUATTARA en Côte d’Ivoire.
Le dernier rapport d’Amnesty International de Mars 2013 mettant en exergue les barbaries des hommes de Dramane Ouattara et l’impunité érigée en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire révèle indiscutablement le caractère fasciste de ce régime.

2.) Les interdictions de toutes les activités du parti en général, et celles de sa jeunesse en particulier continuent sous le régime d’Alassane Dramane Ouattara. Et ce, en contradiction flagrante avec l’engagement du régime de Alassane
Dramane OUATTARA pris devant la communauté nationale et internationale à veiller au respect du droit des partis politiques de se réunir et d’exercer librement leurs activités politiques sur tout l’ensemble du territoire national. C’est d’ailleurs fort de cet engagement que l’Assemblée générale de la Jeunesse du FPI tenue, le 12 Janvier 2013 a décidé de l’organisation du meeting du 16 Février 2013.
L’Assemblée Générale condamne avec gravité la répression sauvage et sanglante du meeting pacifique de la Jeunesse du FPI du 16 Février 2013 par la milice tribale du régime de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.
Elle relève que cette nième attaque prolonge une série d’actes barbares et antidémocratiques perpétrés par le régime de Alassane Dramane Ouattara contre la jeunesse du FPI et les démocrates ivoiriens. Elle observe par cet acte de nature fasciste la fébrilité d’un régime installé par les chars français en intelligence avec l’ONUCI.

3.) L’Assemblée générale s’étonne que, alors que le dialogue direct réclamé par le FPI se poursuit, le régime fixe de façon unilatérale la date des prochaines élections municipales et régionales au 21 Avril 2013, rusant ainsi avec la conscience du peuple ivoirien.
L’Assemblée générale s’insurge contre cette décision cavalière qui traduit de façon manifeste, le mépris du gouvernement RHDP pour les partis politiques de l’opposition et pour l’ensemble des populations ivoiriennes.
L’Assemblée générale condamne les manœuvres dictatoriales de ce régime minoritaire et clanique de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA qui n’ont pour unique but que d’écarter le Front Populaire ivoirien des joutes électorales à venir.
L’Assemblée générale soutient sans réserve l’invitation aux militants à se tenir à l’écart, de toute action se rapportant aux pseudos élections couplées régionales et municipales du 21 Avril 2013, au risque de s’exposer à des sanctions disciplinaires ; faite par le Comité Centrale du parti dans sa déclaration N° 003/2013 du 23 février 2013, relative à la fixation unilatérale de la date des élections locales par le gouvernement.
De toutes les façons, ces pseudos élections ne sauront en aucune façon conférer une légitimé à Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, dont le régime souffre d’une impopularité indescriptible au sein de la population ivoirienne.

II.) Au niveau de la situation économique et sociale, l’Assemblée Générale observe que le régime de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA n'a aucune vision, aucune ambition, aucun projet fiable pour réduire la souffrance des Ivoiriens. Le régime conduit malencontreusement les Ivoiriens dans un marasme économique.

1.) L’Assemblée Générale relève malheureusement que la grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation formation entamée par les différents syndicats, à la suite du refus du gouvernement de payer effectivement les effets financiers des acquis des luttes syndicales menées sous le gouvernement du président Laurent GBAGBO , a entraîné des conséquences graves aussi bien chez les élèves, chez les parents d’élèves, que chez les malades dans les hôpitaux où l’on a constaté de nombreux décès ;
L’Assemblée générale s’insurge contre le non-respect manifeste du principe de la continuité de l’Etat qui découle de l’irresponsabilité du régime actuel et d’une conception obscure des règles étatiques.

2.) L’Assemblée générale relève aussi que les ivoiriens vivent au quotidien les effets désastreux du délestage et des ruptures de l’approvisionnement en eau potable dans le district d’Abidjan et certaines villes de l’intérieur du pays. Démontrant ainsi l’incapacité du régime à apporter un mieux-être aux populations ivoiriennes.

L’Assemblée Générale invite la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien à continuer le combat pour la restauration des libertés fondamentales, seule gage de sécurité et de liberté des populations ivoiriennes. A cet effet, l’Assemblée Générale engage la Jeunesse du FPI à sillonner les départements, villes, communes pour faire prendre conscience aux Ivoiriens de la nécessité de se débarrasser au plus vite par des moyens démocratiques de ce régime misérable et moribond de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA dont on ne peut parler sans frémir.

L’Assemblée générale engage la Jeunesse du FPI à faire barrage à la volonté de Monsieur Dramane OUATTARA de changer la démographie de la Côte d’Ivoire, à travers les naturalisations inopportunes et irrationnelles des étrangers non demandeurs de la nationalité ivoirienne.

L’Assemblée générale soutient avec conviction que le départ précipité de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA par une révolution démocratique contribuera rapidement à la normalisation de la vie sociopolitique en Côte d’Ivoire. Et fera naître un réel espoir dans la population ivoirienne.

La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien appelle, par conséquent, tous les militants, sympathisants et démocrates ivoiriens à prendre toutes les dispositions démocratiques pour se débarrasser du régime tortionnaire de Monsieur Alassane Dramane Ouattara pour la dignité et l’honneur de notre pays.

Fait à Abidjan, le 16 Mars 2013
L’Assemblée Générale