Côte d’Ivoire : Accusé par les experts de l’ONU, l’Ambassadeur Brice Zogoé dément et cloue le bec aux Nations Unies

Par Correspondance particulière - Accusé par les experts de l’ONU, l’Ambassadeur Brice Zogoé dément et cloue le bec aux Nations Unies

Madame,
J’ai l’honneur de vous faire parvenir ce démenti qui fait suite à la

publication du dernier rapport des experts de l'ONU relayé par un journal ivoirien et qui me cite comme créateur, donc membre d'un réseau mis en place pour déstabiliser la Côte d'Ivoire. Je voudrais dire toute de suite, avant même de d’exposer les contre-vérités, que je ne suis ni de près ni de loin associé à un quelconque réseau de déstabilisation de la côte d'Ivoire. Ce sont des pratiques contraires non seulement à ma culture politique mais aussi et surtout à mon éducation. C'est dommage que les experts de l'ONU n'aient pas jugé utile de chercher à me rencontrer ou de m'interroger par d'autres voies. Ils auraient par exemple su que: - Je ne me suis jamais rendu ni en
Guinée, ni au Mali, ni en Sierra Leonne. - Je n'ai jamais rencontré les présidents sénégalais et Ghanéen tout
en admettant que c'aurait été un honneur pour moi de faire la connaissance de ces dignitaires. Je n'ai donc jamais eu la chance ni de les approcher, ni de rencontrer des personnes de leurs entourages. - Au surplus, je ne connais aucune
haute personnalité en Israël. Celles que je connais en Afrique étant essentiellement le fait de la fonction que j'ai occupée.
- Je me suis rendu au Ghana pour y rencontrer les membres de mon parti politique, mais aussi pour visiter
des membres de ma famille qui sont en exil dans ce pays. Tout comme j'ai été une fois au Benin lorsque ma soeur (journaliste politique) y était en exil. Et depuis le
20 juin 2012, je ne suis plus sorti de l'Afrique du Sud jusqu'à ce jour. Ce n’est plus un secret pour personne, de dire que ma famille à Abidjan a été séquestrée à plusieurs
reprises par le nouveau pouvoir. - Les seuls comptes que j'ai sont en Côte d'Ivoire (SIB), au Ghana (STANBIC) et en Afrique du Sud (STANDARD BANK); et nulle part ailleurs. Ils auraient eu mon accord pour les consulter et réaliser que je n'ai jamais perçu d'argent qui provienne d'une quelconque facilitation de vente de diamant ou d'or. Facilitation qui du reste n'est nullement illégale en soi. - Je n'étais pas encore Ambassadeur en 2004. J’ai en effet été nommé dans ces fonctions par le Président Laurent Gbagbo et j’ai effectivement pris fonction à Pretoria
le 30 Novembre 2009.Et Depuis le 15 Juillet 2011, j’ai retrouvé ma liberté de citoyen ordinaire. Je ne terminerai pas sans dire que je connais effectivement Mme
Reine Osso (et sa fille Nahomie), une femme d'affaires qui est aussi ma soeur de Gagnoa. Cela dit, je ne
suis dans aucun réseau de déstabilisation ni avec elle ni avec personne d'autre. Elle ne saurait donc confirmer ce qui n'existe pas. Mon frère Stéphane KIPRE que sa
campagne pour la libération du Président Gbagbo a aussi conduit en Afrique du Sud, a bien voulu m'associer à ses démarches comme le font la plupart des personnalités
politiques proches de nous qui viennent en Afrique du
Sud. Et c'est tout naturellement que nous nous sommes rencontrés pour travailler sur cette question
capitale pour nous. Il n'a donc jamais été question de m'aider à m'établir (???) au Ghana, encore moins de créer un quelconque réseau pour déstabiliser la Côte
d'Ivoire. Je tombe des nues lorsque je vois que des experts de l'ONU cherchent à associer mon nom, avec autant de légèretés, à des faits aussi graves et regrettables
comme ceux évoquant les affrontements
qui ont causé la mort de 7 soldats de l'ONUCI à l'ouest de la
Côte d'Ivoire. Encore une fois, je ne suis membre d'aucun réseau de déstabilisation, et je ne suis ni de
près ni de loin impliqué dans aucun affrontement ni en Côte
d'Ivoire ni ailleurs dans le monde. Je n'ai jamais été au Liberia et je ne connais aucun membre d'une
quelconque milice libérienne. S'ils veulent vraiment aider la
Côte d'Ivoire, que les "experts" de l'ONU mettent au service de ce pays leur expertise en faisant des enquêtes sérieuses au lieu de se conduire en petits chasseurs de
scoop pour finalement servir au monde entier un ramassis de
contre-vérités. A moins de n’avoir pour seul agenda que de nuire au Président Laurent Gbagbo.

Fait à Johannesburg le 30 Avril 2014.

Dr ABIE Zogoé Hervé-Brice