Côte d’Ivoire : 6 éléments du CCDO activement recherchés

Par Soir Info - 6 éléments du CCDO activement recherchés.

6 éléments du CCDO activement recherchés.

L’information émane du Tribunal militaire d’Abidjan que préside Ange-Bernard Késsi Kouamé, procureur militaire, commissaire du gouvernement. Son parquet est aux trousses de six (6) indélicats éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo).

L’un d’entre eux est d’ores et déjà sous les verrous. Pour les besoins de l’enquête, notre source s’est gardée de révéler les identités de ces éléments du Ccdo. A ces 6 soldats placés sous la responsabilité morale, militaire et administrative du Commandant Inza Fofana dit Grouman qui a remplacé le Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit Wattao mardi 22 juillet 2014, il est reproché des faits « d’enlèvement, de violence, d’abus de pouvoir, de chantage, de tentative d’extorsion de fonds et d’attentat à la pudeur ». Ils sont tous en service à la caserne du Ccdo de Marcory Zone 4.

Mlle D. A, qui devrait convoler en juste noce avec son financé le 11 novembre 2014 a été enlevée, avec son futur époux, dans la nuit du 10 novembre du même mois par ces soldats mis en cause. Les deux amoureux s’étaient retrouvés sur le « terrain Seyni Fofana », dans la commune de Port-Bouet, en vue de mettre la dernière main aux préparatifs du mariage. C’est en ces lieux que le rapt du couple s’est produit, non loin de l’Eglise catholique vers 22 h 30 mn.

Aux moyens de leurs armes de guerre, notamment, des kalachnikovs et des pistolets automatiques, ces soldats ont embarqué de force Mlle D.A et son conjoint à bord de leur véhicule de patrouille. Plus tard, dans la pénombre d’une rue du Port Autonome d’Abidjan, dans les environs du « Grand Moulin », ils abandonnent le mari et poursuivent leur route avec la jeune dame.

Direction, le gigantesque quartier précaire baptisé « Zimbabwé », à Vridi. « Lorsque nous sommes arrivés quelque part sur une voie non éclairée, ils m’ont demandé de me dévêtir… Je me suis mise à pleurer. Je les ai suppliés, mais ils n’ont pas voulu entendre raison… Ils m’ont menacé avec leurs armes, disant qu’ils allaient m’abattre si je n’obéissais pas à leur injonction.

Soir Info