César Etou, patron limogé de "Notre Voie", prévient: "J'ai des voies de recours que je compte utiliser"

Par Afrikipresse.fr - César Etou, patron limogé de "Notre Voie", prévient "J'ai des voies de recours que je compte utiliser".

Cesar Etou.

César Etou, Président du Conseil d’administration (Pca) et Directeur général (Dg) par intérim de la ‘’Refondation’’, groupe de presse du Front populaire ivoirien (Fpi), parti politique de Laurent Gbagbo a été limogé, ce lundi. Le journaliste joint par afrikipresse.fr s’explique.
Quel commentaire faites-vous de la décision de votre limogeage qui vient à l’instant de tomber ?
Je n’ai pas encore l’information officielle donc j’attends. Officiellement, comme
je vous l’ai dit, je n’ai aucune information donc j’attends.
Vous avez quand même été officieusement informé de la nouvelle, au terme de la réunion du conseil d’administration qui vient de prendre fin ?
J’ai convoqué une réunion de conseil d’administration parce que je suis président d’un conseil d’administration et au cours de la réunion, les membres ont dérapé sur une question de limogeage du Dg. Ce que je n’ai pas apprécié et on m’a demandé de sortir afin qu’ils puissent délibérer entre eux, et je suis parti de cette réunion. Pour l’instant, je n’ai pas encore le PV de leur réunion donc j’attends.
Est-ce qu’on peut conclure que c’est la guéguerre au sein du Fpi qui fait une victime de taille ?
Oui ! C’est la guéguerre du Fpi , c'est parce que j’ai écrit un article qui dit :’’Gbagbo dit oui à l’appel de Mama’’ que tout cela arrivé. Il n’y a rien d’autre !
Et que pensez-vous de cette sanction ?
Moi, j’attends qu’on vienne me la signifier , parce que j’ai indiqué que les raisons qu’ils ont avancées n’étaient pas solides pour demander le limogeage du Dg que je suis. Pour un tel article, je n’ai pas cautionné cela en tant que PCA.
On vous reprochait juste d’avoir écrit cet article ?
Oui, tout à fait.
Quelle action comptez-vous à présent mener si l’information se confirmait les jours à venir ?
Quand la décision officielle tombera, j’ai des voies de recours que je vais utiliser, et je vais bien les utiliser.

Claude D, à Abidjan