Burkina: "Sale temps bientôt pour les putschistes et leurs commanditaires à Abidjan", Par New Mental

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Burkina. "Sale temps bientôt pour les putschistes et leurs commanditaires à Abidjan", Par New Mental.

Alassane Ouattara et Blaise Compaoré à Yamoussoukro, après la chute de ce dernier.

Les parrains de Diendéré jubilent pour rien.
Ils ne s'en sortiront pas. François Hollande met en garde contre les putschistes de tout pays et de toute époque.

" Il ne peut y avoir de légalité avec des putschistes".

D'une pierre, F. Hollande en fait deux coups. Il y a deux semaines à peine, à Abidjan, le rebelle Soro Guillaume se félicitait de la trouvaille du putschiste Koné Mamadou, devenu président du Conseil Constitutionnel en Cote d'Ivoire. Au moyen d'une curieuse doctrine dite "éligibilité dérivée", Koné Mamadou en putschiste constitutionnel, faisait d'Alassane Ouattara éligible pour la présidentielle de 2015. C'est un coup d'Etat constitutionnel que les ivoiriens ont tenté de repousser sans succès car opprimés sans que la communauté internationale ne lève le petit doigt.

Avec le coup d'Etat de trop perpétré au Burkina Faso, cette dynastie de putschistes transnationaux (Blaise, Ado, Diendéré, Soro et leur pseudo philosophe Franklin N'yamsi) s'est irrémédiablement rendue odieuse et répugnante aux yeux de la communauté internationale.

C'est un tournant décisifs dans l'orientation de la lutte des démocrates africains en général, ivoiriens et burkinabé en particulier.

Pendant combien de temps encore les ivoiriens et ivoiriennes vont-ils tolérer la présence d'un terroriste comme Blaise comparoé sur leur sol. L'Union Africaine a qualifié d'acte "terroriste" ce que le poulain de Compaoré à perpétré au Burkina Faso.

Ivoiriens, ivoiriennes, mobilisons-nous pour bouter Compaoré hors de notre pays souillé par la présence d'un parrain au putschiste Diendéré.

Si nous avons offert l'asile à Blaise Compaoré, ce n'est pas pour que notre pays serve de base arrière à des putschistes indécrottables. C'est vrai qu'en 2002, les burkinabe ont péché contre les ivoiriens en cautionnant que leur territoire serve de base arrières aux assaillants qui ont égorgé de nombreux ivoiriens dont des gendarmes à Bouaké. Mais, nous n'avons pas le droit de laisser Compaoré et ses flics opprimer le peuple du Burkina-Faso.

Tant que cet ancêtre putschiste demeurera dans notre pays, toutes les libertés publiques seront étouffées. Avec recule, il y'a un lien étroit entre les méthodes utilisées pour empêcher la jeunesses ivoirienne, de manifester le 10 septembre 2015 contre le coup d'Eta constitutionel de Kone Mamadou en Cote d'Ivoire et les méthodes employées par le RSP au Burkina les 16 et 17 septembre.

Une contribution de New MENTAL