ART, CULTURE ET HONNEUR: ADRESSE À JOHN YALLEY, Par Sylvain de Bogou

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - ART, CULTURE ET HONNEUR. ADRESSE À JOHN YALLEY.

La solitude est l’un des premiers ennemis de l’homme. J. Y, le nouvel ami de Soro Guillaume le rebelle.

L’histoire nous donne assez de preuves sur le sort des collaborateurs des dictateurs et des rebellions. C’est en cela que nous venons vers toi, cher frère John Yalley, te dire que le tien ne sera pas différent.

Bien avant, il faut souligner que nous avons écrit à monsieur Gadji St Joseph (ivoirebusiness.net du lundi 1 Février 2016), pour lui éviter ce qui est désormais ton sort, c’est-à-dire le rejet total par ceux qui trépignaient au rythme de tes chansons. Que n’avons-nous pas reçu de la par des organisatrices de la soirée évaporée comme injures en ce mois de février 2016? Et pourtant, notre souci était et reste de donner des informations crédibles pour que le concerné prenne ses responsabilités devant notre histoire. A ce niveau, nous tenons à dire que la lutte ne fait que commencer. Alors, que les organisateurs des soirées-pièges se rongent les ongles, car nous sommes prêts à déjouer leurs coups en exposent leurs plans sadiques.
Alors John Yalley, nous venons t’informer qu’un musicien ou un chansonnier est un chercheur, donc un historien, un enseignant et un éclaireur des peuples. Il est aussi un libérateur. Mais diantre, qu’as-tu fait de tous ces rôles que tu jouais jadis? Etait-ce de la comédie ou du sérieux? Comme une mangue pourrie et au nom de quelques billets de banque qui ne te redonneront jamais ta dignité et le respect que tes fans avaient pour toi, tu tombes dans un désert sans eau et sans avenir. Tu t’es mis du côté des sanguinaires. Au même rang que Luckson Tapé Sehia, Yodé, Siro, tu es désormais un traitre de la République.
Les Ivoiriens n’avaient pas eu tort de te refuser le microphone à La Haye. Et, comme un véritable espion aux pieds d’argile, tu cours en ce jour du 22/02/16 tomber dans les bras de ton maître Soro Guillaume, le chef rebelle. Quelle honte, quelle descente dans l’oubli et dans le mépris du peuple, quelle chute libre. Du piédestal qui te faisait voir comme un monument de la résistance comme Sidiki Bakaba, Gadji Celi St. Joseph, Abou Galiet et bien d’autres, tu as mordu à l’hameçon du diable Alassane Dramane Ouattara de Sindou, le Voltaïque indigne et sanguinaire. Notre histoire ne saurait couler ses larmes sur toi. Pense à IB et à Yacou le Chinois. Voici ce que la dictature de Dramane qui mange ses propres enfants fera de toi demain. Attends-tu Affi N’Guessan et sa bande; Wanyou et ses mange-mil vociférer encore? Comme eux, tu as choisi de sortir par la petite porte de notre histoire. Ton nom ne sera que dans nos archives comme un traitre, voire “une espionnette”. Certes, un artiste vit de son art, mais de là à aller s’allier au diable relève d’une dimension que seuls les collaborateurs de ta race comprennent. Tu as fait ton choix, assume-le jusqu’au bout comme Mangou, Kassaraté et tous ceux qui, au nom du ventre ont tourné le dos à la vérité.

Une contribution de Sylvain De Bogou