Agboville / Vive tension dans la ville, samedi : Le Gal Soumaïla Bakayoko débarque le Cdt Oustaz

Publié le lundi 25 juillet 2011 | Soir Info - Le samedi 23 juillet 2011, aux environ de 17h, la population d'Agboville a vécu des moments chauds. Avant de lever un coin de

Général Soumaïla Bakayoko, CEMA, faisant allégeance à Alassane Ouattara.

Publié le lundi 25 juillet 2011 | Soir Info - Le samedi 23 juillet 2011, aux environ de 17h, la population d'Agboville a vécu des moments chauds. Avant de lever un coin de

voile sur cette situation qui a semé un vent de panique générale, c'était le sauve qui peut. De fait, des éléments du commandant Koné Gaoussou dit Jah-Gao, de la zone d'Abobo, armés jusqu'aux dents, ont pris possession du rond-point de l'Agnéby avant d'intimer l'ordre à la population de regagner chacun son logis. Au motif, que les Frci ont reçu mission de mettre de l'ordre dans la troupe du commandant Oustaz qui règne sur le département depuis le 06 avril 2011. Laquelle troupe, à en croire nos sources, est composée d'éléments incontrôlés. Très vite, la nouvelle a parcouru toute la ville telle une trainée de poudre. Troublant subitement la quiétude de la ville, animée par diverses manifestations joyeuses dans la matinée. L'on a pu observer des véhicules, des piétons et autres avaler les rues dans un désordre indescriptible, obligeant les populations à se calfeutrer. Un peu plus tard, le calme revenu, nous avons pu approcher les nouveaux arrivants qui expliquent qu'ils sont venus relever le commandant Oustaz de ses fonctions, conformément aux décisions du nouveau patron des Frci, le général de division Soumaïla Bakayoko. Et cela dans le but de ramener la paix à Agboville, et mettre définitivement fin aux actes de pillage, aux violations des droits de l'Homme, au racket et aux tueries dont se rendent quotidiennement coupables les Frci basées à Agboville. Depuis samedi donc, ce sont désormais les éléments du commandant Jah-Gao de la zone d'Abobo qui circulent dans la ville à bord de véhicules de type pick-up estampiés du nom de guerre du patron d'Abobo, surmontés de fusil d'assaut. Au moment où nous mettions sous presse, le calme était revenu et les populations ont été encouragées à vaquer à leurs occupations par les Frci, version Jah-Gao.

Célestin KOUAME
(Correspondant régional)