11 avril 2011 - 4e anniversaire du renversement de l'Etat de droit en Côte d'Ivoire: Le Message de Amon Ago Marthe, vice-présidente du FPI, au Mouvement « Droit des Peuples à Disposer d’eux-mêmes »

Par IvoireBusiness - 11 avril 2011 - 4e anniversaire du renversement de l'Etat de droit en Côte d'Ivoire. Le Message de Amon Ago Marthe, vice-présidente du FPI, au Mouvement « Droit des Peuples à Disposer d’eux-mêmes ».

AMON AGO MARTHE Vice-présidente du FPI chargée des relations auprès des organisations et des personnalités luttant pour la libération du président Laurent Gbagbo.

COMMEMORATION DE LA 4ème ANNEE DU RENVERSEMENT DE L’ETAT DE DROIT EN COTE D’IVOIRE- 11 Avril 2015

Adresse de MARTHE AMON AGO au Mouvement « Droit des Peuples à Disposer d’eux-mêmes »

Chers(es) Camarades du Droit des Peuples à disposer d’eux mêmes !
En ce jour du 11 Avril 2015 où nous commémorons la quatrième année du renversement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire,
Permettez- moi en tant que Vice- Présidente du FPI chargée des relations avec les organisations et personnalités luttant pour la libération du Président Laurent GBAGBO, de vous adresser les vives félicitations du Front Populaire Ivoirien, le parti dont Laurent GBAGBO est le premier Président et membre fondateur.
Cette quatrième commémoration est à marquer d’une pierre blanche, car chargée d’images très fortes.
La première image est que la manifestation se tient à Paris devant le Conseil Constitutionnel Français avec pour thème: le respect des Constitutions Africaines.
C‘est bien ce qu’a dit le Président Laurent GBAGBO à l’audience du 28 février 2013 devant les Magistrats de la Cour Pénale Internationale. Il a même précisé : « Je suis ici parce que j’ai respecté la Constitution de mon pays ».
Chers(es) Camarades du Droit des Peuples à Disposer d’eux-mêmes, je vous prie avec insistance de faire écho de ce cri de Laurent GBAGBO au monde entier en traduisant ces proposdans toutes les langues du monde.
Dites aux français, que c’est parce que Monsieur Laurent GBAGBOa eu à cœur le respect de la Constitution Ivoirienne, qu’il n’a pas obtempéré à l’ordre deMonsieur Nicolas SARKHOZYle 6 décembre 2010, qui lui intimait, depuis NEW DEHLI en Inde, de laisser son fauteuil à son adversaire perdant, monsieur Alassane OUATTARA dans les quarante-huit heures. (cf. propos tenus par Nicolas SARKOZY en INDE à NEW DELHI lors d’une conférence de presse le 06 Décembre 2010)
Dites aux français que Monsieur Laurent Gbagboétait le Président en exercice et le candidat élu conformément aux résultats définitifs proclamés par le Conseil Constitutionnel et conformément à la Constitution Ivoirienne. (Cf. Art.32 et 94 de la constitution Ivoirienne)
Le Président Laurent GBAGBO et les patriotes ivoiriens n’ont pas voulu reculer devant les coups de semonce internationale, non par esprit de défiance, mais simplement pour une question d’éthique et de responsabilité.
En effet, n’est-il pas vrai que toute la création est régie par des lois et que le non respect de celles-ci entraîne le chaos ? Quelle organisation humaine peut survivre si elle ne respecte pas les lois qu’elle s’est donnée ?
Dites donc aux citoyens du monde entier d’interpeller leurs dirigeants qui encouragent ou contribuent à désorganiser les pays africains, car si des êtres humains finissent par intégrer dans leur conscience que le non respect des règles n’a pas d’importance, c’est un monde sans paix qui se prépare.
La deuxième image de cette quatrième commémoration est qu’elle est organisée à un moment où en Côte d’Ivoirel’Etat de non droit, instauré depuis le 11 Avril 2011, se manifeste dans sa laideur absolue.
Effectivement, le 11 Avril 2011a été la date du renversement de l’Etat de Droit en Côte d’Ivoire par l’armée française avec la complicité des forces armées Onusiennes.Et, ce sont les victimes c'est-à-dire les personnes qui ont opposé une résistance au coup d’Etat qui sont trouvés soit devant les juridictions nationales, soit devant la Cour Pénale Internationale, comme c’est le cas du Président de la République Laurent GBAGBO et du Ministre BLE GOUDE.
Depuis le 11 avril 2011, les auteurs des mesures d’embargo de marchandises et des produits pharmaceutiquesen provenance de l’Europe, et ceux qui ont pris la résolution onusienne de bombarder la Côte d’Ivoire sont devenus muets et aveugles face à toutes les violations flagrantes et scandaleuses des droits et libertés d’associations et d’expression.
En effet, ici en Côte d’Ivoire, n’ayant pas atteint pleinement l’objectif recherché, ceux qui incarnent cet Etat de non droit s’acharnent de plus en plus contre le Front Populaire Ivoirien(FPI) par des actes inqualifiables.
Après avoir infligé des sévices corporels de tout genre aux patriotes ivoiriens, procédé à leur enlèvement et séquestration dans des lieux inconnus, réprimé les manifestations du Front Populaire Ivoirien dans les lieux publics, c’est à présent l’intrusion directe et sans pudeur des gouvernants de la Côte d’Ivoire dans la vie politique privée des associations. Citons quelques exemples :
-Les 11 et 16 décembre 2014, Alassane Ouattara ferme l’ex Quartier Général de campagne du Candidat Laurent GBAGBO, devenu siège provisoire du Front Populaire Ivoirien, et annule par décision judiciaire la tenue de son Congrès.

-Le mercredi 10 mars 2015, à l’issu d’un Conseil des Ministres, le gouvernement OUATTARA conteste de façon incongruela décision du Comité Centrale du FPI suspendant le Camarade AFFI N’GUESSAN de la présidence du parti, par la voixde son porte-parole, le Ministre BrunoKONE, en ces termes : « AFFI N’GUESSAN demeure l’interlocuteur du gouvernement ».
-Le 22 mars 2015, le régime Alassane Ouattara envoie la Police, sans mandat, fermer et sceller au chalumeau les portes de la fondation HARRIS MEMEL FOTEpour empêcher les tenues des réunions du FPI et du Congrès National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD) présidée par le célèbre écrivain Ivoirien Bernard BINLIN DADIE.
-Le vendredi 3 Avril2015, le juge des référés décide, par ordonnance, d’interdire au Président par intérim du FPI, Abou Drahamane SANGARE et au Secrétaire Général, Alphonse DOUATI, de parler au nom du FPI, d’utiliser le sigle et le logo du FPI, sous peine d’astreinte financière de 10 millions FCFA. Et moins d’une heure après, le Président du tribunal de première instance d’Abidjan, au motif fallacieux que Pascal AFFI N’GUESSAN n’était pas démissionnaire du FPI, annule la décision du Comité Central extraordinaire du 5 mars 2015 qui a suspendu Pascal AFFI N’GUESSAN pour défaillance notoire en matière de tenues de réunions statutaires.
-Le même vendredi 3 avril 2015, pendant qu’ils observaient un sit-in devant l’entreprise de presse du FPI "S.A refondation" à l’occasion d’une passation de charge, Madame Marie-Odette LOROUGNON, Vice-Présidente du FPI Chargée de la Mobilisation et Secrétaire Générale de l’OFFPI ainsi que d’autres militantsont été arrêtés et détenus illégalement pendant 8 jours au violon de la Préfecture de Police d’Abidjan.
-Le mercredi 8 avril 2015, une cinquantaine de policiers lourdement armés ont expulsé les militants du FPI du domicile privé de Michel GBAGBO,ety ont empêché l’accès à toute personne.Michel Gbagbo a même été séquestré plusieurs heures.
Chers(es) Camarades, malgré toutes ces violences, ces violations et intimidations, dites aux dirigeants français qu’il leur sera difficile de consolider le pouvoir du régime Alassane Ouattara, installé au mépris de la Constitution, car une grande partie du peuple de Côte d’Ivoire aspire au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce n’est donc pas les violations des droits et libertés des citoyens qui amèneront le digne peuple de Côte d’Ivoire à la soumission servile. Comme le dit l’évangéliste LUC (19 :40) « …. Je vous le dit, s’ils se taisent, les pierres crieront ! ».
Chers(es) Camarades, nous continuerons donc à clamer notre indignation jusqu’à ce que nous obtenions le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Vive la Côte d’Ivoire, libre, souveraine et prospère ! Vive l’Afrique digne !

AMON AGO MARTHE
Vice-présidente du FPI chargée des relations auprès des organisations et des personnalités luttant pour la libération du président Laurent Gbagbo