Scandale: Amadou Soumahoro menace Isiaka Fofana pour avoir reçu Simone Gbagbo à Séguéla

Par 2cminfo.net - Soumahoro Amadou menace Isiaka Fofana pour avoir reçu Simone Gbagbo

Amadou Soumahoro, président de l'Assemblée nationale et membre influent du Rhdp a manœuvré dur pour empêcher Simone Gbagbo de rentrer à Séguéla.

À la suite de graves crises qu'a connues la Côte d'Ivoire, tous s'accordent pour dire qu\'il faut une Réconciliation vraie pour ressouder les liens de la cohésion fortement dégradée. Les tenants du pouvoir ont même par deux fois, créé une structure pour régler cette crise qui met à mal le réconciliation nationale. Au nord du pays et précisément dans le Worodougou, nous avons pu constater les vraies raisons de cette panne à la réconciliation.

Les 25, 26 et 27 août derniers, l'ex-première Dame, Simone Gbagbo a séjourné dans le Worodougou au nord du pays précisément à Séguéla. Alors que son message principal était porté sur la Réconciliation et la Paix, les cadres de la Région ont tout mis en place pour ne pas qu'elle soit reçue. Pour cela, le président de l'Assemblée nationale, Amadou Soumahoro s'est déplacé lui même pour aller dans les villages demander aux chefs de ne pas recevoir l'épouse de Laurent Gbagbo.

Ces faits ont été révélés lors de la première rencontre qu'a eue Simone Gbagbo et la famille Binaté, propriétaire terrien. L'information a été prise avec pincette dans un premier temps, mais au fur et à mesure que la délégation parcourait des villages, les chefs ''rebelles'' confirmaient l'information en la rejetant. C'est le cas à Dasso et Bereni-Dialla dans la sous-préfecture de Sifié.

Même l'honorable Isiaka Fofana qui a reçu la délégation à son domicile a été menacé. Des jeunes très excités, conditionnés pour la sale besogne, sûrement par Amadou Soumahoro ont menacé de brûler sa maison. Le comble, c'est cas de Gbetogo où sur ordre de Koné Messemba, préfet militaire à Soubré, les villageois se sont opposés à l'arrivée de Simone Gbagbo.

Mais ces menaces ne font plus peur aux populations. Dans tous ces villages, où est passée Mme Gbagbo, les populations ont dit qu'elles sont fatiguées. Elles ne peuvent plus écouter les fauteurs de trouble. Désormais, elles sont ouvertes à la réconciliation et la paix. C'est donc clair, le Nord de la Côte d'Ivoire est pris en otage sinon les populations sont disposées à la paix.

Alors pourquoi les cadres refusent-ils de suivre cette voie salutaire pour la Côte d’Ivoire ?

T John

NB: Le titre est de la rédaction.