Paris/ Conférence-débat: Laurent Akoun confirme le retour des gbagboïstes au pouvoir en 2020

Par IvoireBusiness - Paris/ Conférence-débat. Laurent Akoun confirme le retour des gbagboïstes au pouvoir en 2020.

De G à D. Hortense Assalé, Koné Katinan, Laurent Akoun, et Claude Koudou, le samedi 28 octobre 2017 à Paris.

Samedi lors de la conférence-débat du front populaire ivoirien à l’espace Maurice Ravel dans le 12e arrondissement de Paris, Laurent Akoun a levé un coin de voile sur les ambitions des gbagboïstes concernant les futures échéances électorales de 2020.
Selon lui, et la messe serait même dite, les gbagboïstes seront de retour au pouvoir en 2020, une évidence que seuls les aveugles sont incapables de voir.
Pour le vice-président de FPI, son parti participera à toutes les élections en 2020, et les gagnera toutes.
Une confiance qu’il justifie par le fait que les lignes ont considérablement bougé en Côte d’Ivoire.
Le régime d’Alassane Ouattara, embourbé dans toutes sortes de scandales à répétition, de guerre fratricide entre alliés au sommet de l’Etat, n’est plus que l’ombre de lui-même.

Et non seulement, son parti participera à toutes les élections, mais il imposera les conditions de son organisation au pouvoir, notamment le renouvellement des listes électorales, la refonte de la commission électorale indépendante, le redécoupage électoral, des conditions de sécurité maximales, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés, etc…
Et il a tenu a rassuré le public que son parti a désormais les moyens de contraindre le régime d’Alassane Ouattara à des élections libres, démocratiques, et transparentes en 2020.

Déjà, son parti multiplie la remobilisation de ses troupes sur le terrain en Côte d’Ivoire.
La conférence-débat de samedi dernier, pour rappel, se tenait à l’espace Maurice Ravel dans le 12e arrondissement de Paris, et était co-animée par Laurent Akoun et Koné Katinan, tous deux vice-présidents du FPI. Ce dernier était de retour de La Haye où il a rencontré le Président Laurent Gbagbo, dont il est également le porte-parole, à trois reprises.

Mireille (Mimi) Kouamé