Débats et Opinions: Quand le Président Macky Sall amplifie l’écho de notre lutte, Par Dapa Donacien

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Quand le Président Macky Sall amplifie l’écho de notre lutte, Par Dapa Donacien.

Les présidents Macky Sall et Yayi Boni à la cérémonie d'investiture de Ouattara le 03 novembre 2015 au palais présidentiel d'Abidjan-Plateau.

Selon l’organe de Presse Le Point Afrique du 11 et 12 novembre 2015. « Macky Sall a provoqué un véritable électrochoc » en soutenant fermement ce qui suit :
« Nous ne saurions accepter qu'on vienne nous imposer une autre forme de religion. (…) Nous ne pouvons accepter que des modèles, qui viennent de je ne sais où, soient imposés en Afrique simplement parce que les Africains sont pauvres, qu'il faut financer des mosquées, des écoles …», a martelé le président sénégalais, Macky Sall».C’était bien avant les attentats terroristes de Paris.
Il n’est pas sans intérêt d’indiquer que la sortie du président Sénégalais est loin d’être anodine.
L’on se souvient que les 6 et 9 novembre 2015, nous publions dans une adresse intitulée « L’obscurantisme n’est pas de Dieu», ce qui suit et qui aura suscité divers commentaires sur le web:
« C’est une erreur monumentale de croire que, faire des pressions multiformes sur les gouvernants africains tendant à l’adoption et l’exaltation du mariage gay ou du lesbianisme participerait de laïcité de l’Etat.
C’est une forme d’intégrisme et de fondamentalisme immoraux proches de certains milieux religieux (précisément le satanisme) auxquels les adeptes de la religion sataniste manœuvrent malicieusement l’adhésion contraignante des sociétés africaines.
Partant du principe de la laïcité de l’Etat africain que nous avons le devoir de défendre, sans faiblesse, face aux assauts incessants des exigences des religions satanistes, aucune puissance occidentale, aucune institution de Breton Wood (FMI, Banque Mondiale, ONU) n’a le droit de violer le principe de la laïcité de l’Etat africain.
Voilà le bouclier juridique auquel devraient s’agripper les parlements et officiels africains, d’Addis-Abeba au Cap en Afrique du Sud, de Luanda à Rabah, d’Abidjan à Dakar, de Ouagadougou à N’djamena, pour faire entendre la voix de l’Afrique, et faire front contre la bourrasque obscurantiste et abominable célébration des mariages gay.
On le voit, le droit est plutôt de notre côté, contrairement aux théories trompeuses et la ruse déployée par les violateurs du principe sacro-saint de la laïcité de l’Etat ».
A titre illustratif, nous avions écrit ceci :
« Peut–on nous expliquer pourquoi le Sénégal vient fraichement d’être classé parmi les 25 pays les plus pauvres du monde? Quels sont les critères qui ont été mis en avant ? Sans être simpliste, l’on se souvient que cette Nation, sous le leadership de qualité de son jeune président Maky Sall, a dit niet au nouveau critère de la modernité et du développement, à savoir : l’acceptation de l’homosexualité !
Voilà le banquet auquel nous invite l’occident, pour prétendre au développement. Et l’occident n’a pas trouvé meilleur émissaire que le tout premier président noir des USA, Barack Obama, ambassadeur de bonne volonté, qui de Dakar à Nairobi, n’a rien à nous enseigner en dehors de la promotion du mariage gay ! » . Voir ivoirebusiness.net du 9 novembre 2015.
Nous tenons à remercier le Président Macky Sall pour le soutien sans faille à notre combat, et l’encourager à s’armer de plus de courage en étant davantage plus explicite.
Dans ce combat que nous avons engagé à la suite du cinglant désaveu du Président Macky Sall à la légalisation du mariage entre personnes de même sexe, proposé par le Président Barack Obama, nos postulats sont les suivants :
- Postulat n°1 : Le satanisme est une religion étrangère à l’Afrique et nous respectons la liberté de ses adeptes, comme nous respectons les chrétiens et les musulmans ;
- Postulat n°2 : Le mariage entre personnes de même sexe relève exclusivement de la religion sataniste ;
- Postulat n° 3 : Le principe du droit des Etats à disposer d’eux-mêmes est inaliénable ;
- Postulat n° 4 : la laïcité des Etats africains est un principe non renégociable ;
- Postulat n° 5 : Toute manœuvre tendant à inscrire, en noir sur blanc, le mariage entre personnes de même sexe, dans les constitutions ou législations nationales, est une violation du principe de la laïcité des Etats, au profit d’une seule confession religieuse.
Il reste à souhaiter que les présidents africains et parlementaires se les approprient afin de bâtir autour de notre continent, les remparts non seulement contre le djihadisme, mais aussi, contre le malicieux dépècement en cours de la sacro-sainte laïcité des Etats.

Une contribution DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant
dapadonacien@yahoo.fr
Abidjan, Côte d’Ivoire