Célébration des 10 Ans de l'UNG à Paris: La déclaration du président Stéphane Kipré

Par IvoireBusiness - Célébration des 10 Ans de l'UNG à Paris. La déclaration du président Stéphane Kipré.

La président Stéphane Kipré lors de la célébration des 10 Ans de l'UNG à Paris hôtel méridien porte-maillot.

Je voudrais, à mon tour, vous remercier pour votre présence à cette célébration marquant les 10 ans d’existence de l’Union des Nouvelles Générations ; cérémonie organisée par les militants UNG de la Diaspora.

C’est le 25 juillet 2007 à Abidjan que nous avons pris la décision historique, avec quelques camarades de rompre avec une idéologie politique qui ne répondait plus à nos convictions en créant l’Union des Nouvelles Générations. En cette année 2017, cela fait effectivement 10 ans que notre parti politique existe. 10 ans de combat ; 10 ans d’abnégation pour faire prospérer nos valeurs ; 10 ans au cours desquels l’UNG a constamment démontré sur l’échiquier politique national son attachement au combat pour la liberté et la démocratie en Côte d’Ivoire. 10 années dont 6 en exil ou en prison en raison de nos convictions politiques. Nous avons pour cela décidé de faire de toute l’année 2017, l’année de nos 10 ans par des célébrations éclatées dans nos provinces en Côte d’Ivoire, avant la célébration nationale prévue pour le mois de Septembre prochain à Abidjan.
Ainsi, après les célébrations de la Province Ouest à Gagnoa le 25 Mars ; de la Province Sud à Lopou (Dabou) le 29 Avril ; de la Province Est à Laoudiba (Bondoukou) le 27 Mai et de la Province Centre à Tiebissou le 28 Juin passé, nous voici, ce jour, à celles de la Diaspora.
Le thème choisi par la diaspora est : « l’UNG dans la Diaspora : une force de Mobilisation et de propositions ». C’est donc en rapport avec ce thème que je voudrais partager avec vous quelques réflexions d’ordre politique et économique.
Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,
De façon générale, l’histoire politique du monde nous enseigne le rôle important joué par la diaspora, dans les luttes de libération des peuples opprimés et dans les batailles pour l’édification de certaines nations.
Je voudrais m’appuyer sur deux exemples parmi tant d’autres : l’exemple de la diaspora juive et celui de la diaspora sud-africaine dans la lutte anti-Apartheid.
La diaspora juive a mené un grand combat. Voyez-vous, la proclamation de l’Etat d’Israël en 1948, ne fut pas un acte spontané ou un hasard, mais plutôt le fruit d’une longue bataille diplomatique, politique, culturelle et populaire de cette diaspora. Les juifs de la diaspora se sont regroupés au sein de l’Organisation Sioniste Mondiale et se sont lancés dans d’importantes activités de divers ordres, pour multiplier les contacts avec les puissances européennes, afin obtenir des concessions territoriales. Cela leur a permis d’obtenir, en 1917, un document du ministère des affaires étrangères britanniques autorisant les juifs à former « un foyer national juif » en territoire de Palestine. Cette victoire obtenue par les juifs de la diaspora sert aujourd’hui encore, de référence constitutionnelle à la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Concernant le cas de la lutte anti-apartheid, le rôle de la diaspora sud-africaine fût tout aussi primordial. Rappelons-nous que l’arrestation de Nelson Mandela a entrainé le départ en exil de plusieurs cadres de l’ANC et de ses alliés du PAC qui est le Pan-African Congress, ainsi que du parti communiste sud-africain. Ils ont été en Angola, en Rhodésie (actuel Zimbabwe), en Zambie, en Namibie, en Tanzanie, au Botswana, en Guinée Conakry, au Sénégal, en Mauritanie, en France et en Angleterre, à travers toute l’Afrique et le monde.
C’est donc étant à l’extérieur de leur pays que la diaspora sud-africaine va s’organiser, se renforcer, manifester et agir pour remporter ses plus grandes victoires notamment l’expulsion de l’Afrique du Sud du Commonwealth, occasionnant ainsi l’affaiblissement du pouvoir de Pretoria.
Je voudrais aussi chers amis vous rappeler qu’en son temps, plusieurs pays occidentaux avaient même inscrit l’ANC et son leader Nelson Mandela sur la liste des organisations terroristes. Mais c’est grâce à la mobilisation de cette diaspora qui a su fédérer plusieurs organisations à son combat, que l’ANC sous la direction de son président en exil, Oliver TAMBO, a réussi à convaincre les chancelleries étrangères et vaincre ainsi l’apartheid au début de la décennie 90. Cela a eu pour effet, l’organisation des premières élections présidentielles multiraciales à l’issue desquelles, Mandela fut élu Président en 1994. Ces deux exemples historiques nous montrent le rôle inestimable que peut jouer la diaspora pour faire aboutir une lutte.
L’histoire nous enseigne et nous inspire dans la conduite du présent pour mieux préparer l’avenir.
Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,
Pour revenir à l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, depuis le 11 Avril 2011, suite au Coup d’Etat qui a renversé le Président Laurent GBAGBO, et à son transfert à la Haye, des milliers de ses partisans ont été contraints à l’exil et plusieurs autres tués.
L’analyse de cette douloureuse crise a permis à l’UNG d’en tirer des leçons utiles qui fondent aujourd’hui notre action politique tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.
Car, si au plan national, la grande majorité des ivoiriens continue d’adhérer au combat du Président Laurent GBAGBO, on ne peut en dire autant de l’opinion internationale. Depuis 2002, celle-ci semble mal percevoir notre lutte. Même aujourd’hui, elle se montre encore fébrile et hésitante sur certaines questions notamment celles relatives à la libération du Président Laurent GBAGBO et de l’ensemble des prisonniers politiques malgré nos fortes et constantes mobilisations au sein de la diaspora.
Parlant de mobilisation, il faut le reconnaître : beaucoup a été fait et continue d’être fait par la diaspora. Permettez-moi, avant d’aller plus loin, de rendre un vibrant hommage, d’une part, à l’ensemble de nos délégués et d’autre part, aux organisations patriotiques et leaders de la résistance de la diaspora pour leur engagement et au travail qu’ils accomplissent quotidiennement pour faire avancer la lutte. Je voudrais qu’ensemble on puisse les acclamer.
Notre responsabilité est immense et notre mission exaltante. Chaque génération a ses défis. C’est à notre génération qu’il incombe d’expliquer et de montrer au monde l’histoire de la Côte d’Ivoire et le drame que nous vivons depuis Avril 2011.
En plus donc de nos mobilisations sur le terrain, levons-nous ! Allons-y !
Levons-nous ! Allons prononcer des conférences dans les Universités pour expliquer aux étudiants les conditions inhumaines dans lesquelles les étudiants ivoiriens vivent et étudient ;
Levons-nous ! Allons à la rencontre des lobbyistes et autres membres des groupes de pression pour leur montrer ce que la Côte d’Ivoire est devenue sous Alassane OUATTARA, un pays de non droit, dans lequel les droits de l’homme sont quotidiennement bafoués ;
Levons-nous ! Allons militer dans les associations et syndicats de travailleurs ici dans la diaspora pour faire savoir la vérité sur ces milliers d’ivoiriens qui ont perdu leurs emplois du fait de leurs opinions politiques. Allons leur expliquer qu’en Côte d’Ivoire, les autorités préfèrent satisfaire les revendications portées sur des primes et butins de guerres de mercenaires, plutôt que celles des organisations syndicales des travailleurs et fonctionnaires.
Levons-nous ! Allons, en plus des réseaux sociaux, occuper les médias du monde pour expliquer la volonté du pouvoir d’Abidjan d’embastiller la presse ;
Levons-nous ! Allons à la rencontre des leaders et partis politiques pour leur expliquer, comment la Justice en Côte d’Ivoire est instrumentalisée par le pouvoir pour diviser les ivoiriens et emprisonner les opposants politiques ;
Levons-nous ! Allons rencontrer les intellectuels, leaders d’opinions, les chefs religieux pour les amener à adhérer à notre cause ;
Levons-nous ! Allons à la rencontre des organisations patronales, tel que le MEDEF en France, la Confédération générale de l’Industrie Italienne, la BDA en Allemagne, pour leur expliquer que la seule façon de garantir leurs investissements à long terme en Côte d’Ivoire, est de promouvoir une Côte d’Ivoire apaisée, sécurisée et reconciliée. Car la croissance à deux chiffres dont se taguent les autorités ivoiriennes n’est que de la supercherie politique à but de communication.
Levons-nous ! Allons à la rencontre des chancelleries pour leur montrer et démontrer l’injustice dont sont victimes Laurent GBAGBO et ses partisans. Allons les convaincre sur la nécessité de réparer ces injustices en libérant l’ensemble des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire et à la Haye, en favorisant le retour au pays de tous les exilés et en créant les conditions d’un Dialogue Politique Inclusif (DPI) pour sortir de cette crise.
En résumé, Diaspora, levons-nous pour sauver la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs, il est utile de poursuivre ce lobbying de proximité indispensable au succès de notre lutte en nous rapprochant de la classe politique de nos pays d’accueil ou d’adoption. A ce sujet, j’ai été heureux de recevoir de jeunes français issus de la diaspora africaine, qui se sont présentés aux dernières élections législatives. Je voudrais leur traduire mes félicitations. Je pense à Rodrigue KOKOUENDO, originaire de la Centrafrique, élu député LREM de la 7ème circonscription de Seine-et-Marne ; A Patrice ANATO, d’origine togolaise élu sous la bannière LREM dans la 3ème circonscription de Seine-Saint-Denis ; A Danielle OBONO, originaire du Gabon, élue de la France Insoumise à Paris pour ne citer que ceux-là.
Il y a aussi en dehors de la France, certains africains tels que Cécile KYENGE d’origine congolaise, ancien Ministre de l’intégration du Gouvernement italien, première femme d’origine africaine à siéger au Parlement italien, les députés Karamba DIABY et Charles Mohamed HUBER, premiers députés d’origine africaine élus au Parlement allemand.
Au-delà de ces politiques, j’ai eu aussi l’honneur de rencontrer de nombreux ivoiriens technocrates qui exercent dans de grands groupes industriels, des banques, des multinationales, des universitaires d’Europe et d’ailleurs. Je voudrais vous inviter chers amis technocrates, à vous impliquer, de plus en plus, dans les questions qui touchent notre Nation, car, de vos positions, vous pouvez être de véritables ambassadeurs de notre cause.
Mesdames et messieurs, ce sont ainsi nos mobilisations et nos actions discrètes de lobbying qui, à terme, nous permettront de remporter la bataille de l’opinion internationale que nous avons perdue de 2002 à 2011. C’est la raison pour laquelle dans le cadre de nos tournées politiques en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie, nous n’hésitons pas à aller à la rencontre des Chefs d’Etats et de Gouvernements, des dirigeants politiques, dans une démarche pédagogique afin de mieux faire entendre notre cause et porter ainsi le message de liberté et de démocratie indispensable à la Côte d’Ivoire. Et je vous assure, lentement mais sûrement, ces différentes initiatives que nous menons ajoutées à celles de nos alliés font bouger les lignes.
La diaspora doit continuer d’être une force avant-gardiste de combat, une véritable sentinelle, afin de mieux faire entendre notre voix dans toutes les sphères politico-diplomatiques.

Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,
Nous devons avoir une nouvelle démarche, car, le monde connait aujourd’hui d’importants changements politiques générationnels. Ses changements exigent de nous une nécessaire réadaptation de nos discours vis à vis de cette nouvelle classe politique et de nos approches stratégiques dans le combat qui est le nôtre.
En France, par exemple, le contexte politique reste marqué par l’arrivée au pouvoir d’une jeune classe dirigeante à laquelle nous devrions accorder le bénéfice du doute. Il est essentiel de saisir cette belle opportunité pour revisiter ensemble notre histoire commune. Cette nouvelle génération de dirigeants européens n’est ni initiatrice ni actrice de cette nébuleuse que nous décrions et condamnons tous : la Françafrique. Nous devons les convaincre de la nécessité d’une redéfinition de nos rapports dans l’intérêt de nos deux nations.
Avec ces nouveaux interlocuteurs qui partagent avec nous la culture du numérique et la circulation de l’information en temps réel, nous devons envisager une analyse à froid de l’histoire contemporaine des relations entre la France, notre ancien colonisateur et la Côte d’Ivoire, notre pays.
Il nous faut les prendre aux mots ; eux, qui à leur arrivée au pouvoir, promettent de conduire des politiques africaines différentes de celles qui étaient conduites par leurs pères, leurs prédécesseurs. C’est pour nous, l’occasion rêvée pour tenter d’obtenir de ces dirigeants une redéfinition des rapports France-Afrique qui devraient être des rapports de partenariats gagnant-gagnant basés sur le respect mutuel. Nous devons expliquer à ces dirigeants européens que la lutte contre l’immigration clandestine, par exemple, ne pourra trouver une solution durable que par cette redéfinition nécessaire des relations entre nos pays et l’occident. C’est ce qui leur permettra d’endiguer le phénomène de l’immigration économique (dû au chômage endémique dans nos pays) et de l’immigration politique (dû aux guerres souvent soutenues par eux et au manque de démocratie dans nos pays).
Chers amis de la diaspora, il est nécessaire de vous y engager.
Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,
En plus de son rôle politique, notre diaspora doit jouer un rôle économique et ainsi participer au développement de la Côte d’Ivoire. La question qui pourrait alors se poser est celle-ci : Quelles conditions faudrait-il réunir pour permettre à la Diaspora de jouer un rôle productif et contributif à l’accélération du développement de la Côte d’Ivoire, en temps de paix ? Je voudrais tenter d’y répondre en vous faisant quelques propositions de l’Union des Nouvelles Générations que nous pourrons tous enrichir.  
A titre indicatif, selon l’OCDE, les transferts d’argent opérés par la Diaspora, ces dernières années, sont à plus de 170 milliards de Dollars dont 60 milliards en direction de l’Afrique. Ces fonds servent surtout à la consommation et aux besoins des familles. Il y a donc là un flux financier à capter et de véritables possibilités d’investissements à capitaliser si toutefois un cadre institutionnel adapté est mis en place.
La diaspora ne peut rien faire de productif en Côte d’Ivoire si elle ne trouve pas des relais et des réseaux de soutiens fiables. Elle a besoin d’avoir des interlocuteurs et des structures auxquelles elle peut faire confiance quand elle veut investir. Ce qui n’est pas le cas en ce moment. Voilà pourquoi pour nous, il est impérieux de redéfinir le rôle des bureaux économiques installés dans nos ambassades pour leur permettre d’être de véritables interfaces d’investissement.
Les bureaux économiques doivent devenir de véritables guichets uniques d’Investissement permettant à la diaspora de créer des entreprises en Côte d’Ivoire à partir du pays d’où elle réside, d’ouvrir des comptes bancaires dans des banques étatique en Côte d’Ivoire. Car tous n’ont pas la possibilité d’ouvrir un compte dans leurs pays d’accueil souvent pour des questions administratives. Ces comptes serviront à capter les flux financiers entre notre diaspora et la Côte d’Ivoire et leur permettre de faire des transferts et virements bancaires à des taux d’intérêt préférentiels. La nouvelle orientation du guichet unique d’investissement que nous proposons permettra par exemple de faciliter la délivrance d’actes notariés pour les différents investissements immobiliers de notre diaspora et les suivre dans toutes les démarches administratives. Tout cela doit se faire dans un cadre juridique sécurisé et garanti par l’Etat afin d’éviter les conséquences que subissent des milliers d’ivoiriens de la diaspora en perdant de l’argent lorsqu’ils décident d’investir dans leurs pays. Nous avons le cas tout récent de l’agrobusiness. C’est donc à l’Etat de créer les conditions idoines pour permettre à notre diaspora de participer au financement du développement économique de la Côte d’Ivoire à l’instar des diasporas libanaises, juives, marocaines qui le font déjà.
Notre seconde proposition est tout aussi importante que la première que nous évoquions. Elle est relative à la nécessité de reconnaitre, enfin, la double nationalité en Côte d’Ivoire. Il faut le dire tout net. Sur le continent africain, il est facile de constater que les pays qui connaissent un succès dans l’intégration économique de leurs diasporas sont ceux qui ont créé des environnements porteurs par la reconnaissance de la double nationalité. Cette reconnaissance permettra, ainsi, aux membres de la diaspora concernés qui restent attachés aussi bien à leurs pays d’origine qu’à leurs pays d’accueil, de participer sereinement au rayonnement économique de la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs, en Côte d’Ivoire, la pauvreté est de plus en plus criarde dans nos zones rurales. Nous nous sommes posés la question de savoir ce que peut faire la diaspora pour exploiter, transformer, voire exporter, les nombreuses ressources agricoles qui végètent dans nos villages. Il suffit donc de s’informer pour se rendre compte qu’il existe de nombreux cadres commerciaux préférentiels dont on pourrait tirer profit dans ce domaine : tel l’exemple de l’AGOA qui est l’Accord Commercial Préférentiel pour les Opportunités de Croissance offert par les Etats-Unis aux pays africains. En profitant de cet accord, la diaspora pourra apporter ses expertises et ses investissements en Côte d’Ivoire et en retour pourra exporter ces productions agricoles à des taux préférentiels vers les Etats-Unis. Cela peut donc constituer une source de revenu pour notre diaspora. Il existe plusieurs autres types d’accords de ce genre qui peuvent être exploités dans l’intérêt de notre diaspora et de notre pays.
Enfin, pour terminer sur ces quelques propositions, nous avons porté nos réflexions sur la représentation de la diaspora à l’Assemblée Nationale et dans les structures décentralisées. Il est important et nécessaire que désormais soient élus au sein de l’Assemblée Nationale de notre pays, des députés qui représentent les ivoiriens vivant à l’étranger pour ainsi permettre à la diaspora de voir ses préoccupations portées au sein du pouvoir législatif. En plus de cette représentation parlementaire, nous proposons aussi de reformer le code électoral. Nous entendons à cette réforme, obliger les candidats aux élections locales à inscrire sur leurs listes respectives, des ivoiriens de la diaspora, de sorte à les impliquer directement dans le développement de nos villes, départements et régions.
Voilà quelques réflexions que je voulais partager avec vous tout en restant ouvert à d’autres contributions dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
Camarades, mesdames et messieurs, chers invités
Pour conclure mon allocution, je voudrais vous transmettre ma foi et mon optimisme dans le succès de notre combat politique car la Côte d’Ivoire sortira de cette crise.
Je fonde l’espoir que la diaspora continuera de jouer son rôle aussi bien au plan politique qu’économique.
J’ai foi que les militants UNG de la diaspora continueront d’œuvrer à l’avancement de notre lutte car nous plaçons en eux beaucoup d’espoir. Nous n’avons pas le droit de baisser maintenant les bras alors que l’horizon s’éclaircit. Restons fermes, confiants et sereins car très bientôt il fera jour et nous nous retrouverons, tous autant que nous sommes, dans une Côte d’Ivoire réellement réconciliée et démocratique.
Que DIEU vous bénisse !
Que DIEU bénisse la Côte d’Ivoire !
Que DIEU bénisse l’Union des Nouvelles Générations !
C’est Dieu qui est Fort !
Je vous remercie.

Stéphane KIPRE,
Exilé Politique