Affaire « empoisonnement » de Samba David : Guillaume Soro craint pour la santé de Soul to Soul

Par IvoireBusiness - Affaire « empoisonnement » de Samba David. Guillaume Soro craint pour la santé de Soul to Soul.

Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale, et son directeur de protocole Kamaraté Souleymane alias Soul to Soul. Image d'archives.

LU POUR VOUS ( compte facebook officiel de Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale)

“Je viens de lire avec stupéfaction cette horrible histoire de l’empoisonnement de M. SAMBA DAVID dans la prison de KORHOGO si cela s’avérait vrai! Alors il faut craindre pour la santé de Soul To Soul.

Dans un État de Droit le Ministre de la Justice devrait être entendu au Parlement.

Que toutes les bonnes volontés se mobilisent pour sauver la vie de ce jeune homme.

#GksTeam.”

LU POUR VOUS

[ Samba David : voici pourquoi ils l'ont libéré PRÉCIPITAMMENT ]

Attention !!!

''Quand Samba David partait pour Korhogo, il n’était pas malade et n’avait aucun antécédent cardiaque.

Quelques jours après son arrivée dans la prison de Korhogo, un détenu, nommé Coulibaly Omaguignan François, né le 22 décembre 1984 à Ferké, condamné à cinq ans de prison ferme pour détention illégale d’armes à feu (Mandat de dépôt du 22 décembre 2017), se met au service de Samba David.

Il faut dire que, en prison, ceux qui sont détenus au bâtiment dit « Assimilé » ont souvent, à leur service (vaisselle, lessive, achat de nourriture, cuisine, etc), d’autres détenus à qui ils paient journellement selon une périodicité définie de commun accord, une certaine somme d’argent ou à qui ils donnent de la nourriture.

Environ deux semaines après son arrivée dans la prison et alors que cet individu s’occupe de sa nourriture et autre, Samba David ressent des douleurs au niveau de son cœur et s’affaibli de jour en jour. Les soins que lui prodiguent l’infirmier qui intervient dans la prison, soulagent un peu ces douleurs mais le praticien conseille l’évacuation de Samba David sur Abidjan, pour des examens et des soins plus appropriés. Rien ne sera fait et le mal, continuera son chemin.

Le lundi 2 juillet 2017, soit plus de trois mois après le début de la maladie, alors qu’il est hors de sa cellule, Coulibaly Oumaguignan François est surpris par un autre détenu, en train de mettre de la drogue, dans le sac de Samba David, histoire le faire accuser de détention ou de trafic de drogue, afin de justifier son maintien en prison. Conduit devant le régisseur, Coulibaly Oumaguignan François déclarera avoir été « mis en mission » pour introduire la drogue dans les affaires de Samba David. Mis en mission par qui ? Il n’en dira pas plus.

Quatre jours plus tard, soit le 6 juillet 2018, on retrouvera Coulibaly Oumaguignan François, mort, dans sa cellule. A ce jour, nul ne sait sur ce qui a causé sa mort, une mort particulièrement suspecte. Resté en détention sans soins appropriés, le 10 juillet, Samba David rechute. Devant la gravité de son cas, enfin, le jeudi 12 juillet, il est évacué sur Abidjan, au Chu de Cocody.

Là, les médecins demanderont qu’il soit évacué sur le Chu de Treichville, en service de cardiologie. Mais, faute d’ambulance, Samba sera reconduit à la Maca où il tombera, après deux jours sans soins, dans un demi coma. Évacué dans un véhicule de type 4X4 au Chu de Treichville, après cinq jours passés en cardiologie, faute de personnes pour faire face aux frais d’hospitalisation, Samba David est conduit au service de médecine générale. Le mardi 24 juillet, à 21 heures, un greffier, accompagné du régisseur de la Maca, iront signifier à Samba David, sur son lit d’hôpital, qu’il est mis en liberté provisoire. Sans autre forme d’explication.

Voilà donc les faits qui soulèvent de graves interrogations. Et, c’est pour cela que nous nous étonnons que certains se mettent, sur les réseaux sociaux, à s’autocélébrer et, dans les journaux, à couvrir la justice ivoirienne d’éloges, alors que cette justice, peut-être, a mis en liberté, un homme dont elle sait qu’il ne survivra pas, tant Samba David est aujourd’hui malade.

Qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Qui l’a envoyé à Korhogo ? De quoi Samba David souffre-t-il au juste ? Où est son dossier médical ? Quel est le diagnostic ? Pourquoi on le libère à 21 heures ? C’était quoi l’urgence ?

Non, on ne dira pas « merci » à la justice ivoirienne pour la libération provisoire de Samba David. Cette justice n’est pas digne de notre « merci ». Elle a pris un homme en bonne santé, l’a détenu pendant trois ans sans cause et, le voyant mourir lentement, le remet entre les mains de sa famille. On devrait applaudir cette justice ? Non. Nous allons tous œuvré pour que Samba David aille mieux.

Et nous allons demander au procureur de la République de le présenter devant la cour d'assises pour qu'il soit jugé afin qu'on voit les preuves sur la base desquelles, il a été détenue pendant trois ans. D'ici là, on ne dira pas merci, à la justice ivoirienne, pour le travail qu'elle a refusé de faire, c'est à dire: "dire le droit, rien que le droit".

Avec une telle justice, nous sommes tous des prisonniers en sursis..."

Bilagoly Kohisèwlèh avec Excellence Zadi.