Scandale - Surarmement: Alassane Ouattara achète plus de 200 milliards de Fcfa d'armes, en violation flagrante de l'embargo de l'ONU, pendant que les ivoiriens meurent de faim

Par IVOIREBUSINESS - Scandale du Surarmement du régime Alassane Ouattara à plus de 200 milliards de Fcfa.

Lundi 23 septembre 2013. 68ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Ouattara accorde une audience à M. Kenneth Roth, Directeur Exécutif de Human Rights Watch. Au menu, la violation des droits de l'homme en côte d'Ivoire.

Par IVOIREBUSINESS - Le régime Ouattara secoué par un scandale d'achat d'armes pour plus de 200 milliards de Fcfa, en violation de l'embargo de l'ONU, alors que les ivoiriens meurent de faim et sont au chômage.
Un scandale majeur secoue depuis mercredi matin le régime d'Alassane Dramane Ouattara. Il s'agit de celui des 200 milliards de Fcfa (304 millions d'euros) engloutis par le régime pour l'achat d'armes, en violation flagrante de l'embargo de l'ONU sur les ventes d'armes qui frappe la Côte d'Ivoire.
Scandale révélé ce matin par nos confrères de Le Temps et du Nouveau Courrier.
Pendant que les caisses de l'état sont vides, que les ivoiriens sont affamés, et que le chômage est au zénith, tout ce qui intéresse le régime Ouattara est l'achat d'armes, à savoir des missiles SOL-AIR, des AVIONS DE GUERRE, des HELICOPTERES DE COMBAT, des DRONES, des RADARS, des lance-roquettes, des chars, des véhicules avant-blindés, des kalachnikovs, des grenades, des bombes, etc...
Selon nos confrères, c'est le ministre Hamed Bakayoko qui est à la manoeuvre pour l'achat de ces armes meurtrières. En plus du poste de ministre de l'Intérieur, il endosse la nouvelle casquette d'acheteur d'armes pour le compte de son régime.
Et le silence du secrétaire général de l'ONU sur cette question est des plus troublants, car il est impossible, vu les sommes pharaoniques en jeu, alors que le contribuable ivoirien crève de faim, que l'ONU ne soit pas informée.
Il y a deux jours, Ban Ki Moon, selon une source diplomatique très crédible, avait en privé vertement recadré l'ami Ouattara, largement installé au pouvoir grâce à l'ONU. Le secrétaire général de l'ONU aurait exigé de son poulain, la libération de tous les prisonniers politiques, car cette situation est aux antipodes des valeurs et de la charte de l'ONU, et elle donne une mauvaise image du pays. Les prisons ivoiriennes pleines de prisonniers politiques, notamment d'opposants pro-Gbagbo, ont fini par exaspérer les parrains de Ouattara, lequel a également passé un sale quart d'heure en compagnie du directeur exécutif de Human rights Watch, l'américain Kenneth Roth.
Le dernier rapport de Human rights watch avait purement et simplement recommandé l'asphyxie financière contre le régime Ouattara, pour ses graves violations des droits de l'homme.
Pour rappel, la Côte d'Ivoire compte près de 800 prisonniers politiques, et plus de 100.000 exilés politiques.
Nous ne savons pas encore à ce stade de nos investigations si Ban Ki Moon et Ouattara ont abordé la question de ces achats massifs d'armes aux fins hautement inquiétantes, eu égard aux hauts faits d'armes des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) en la matière.
Nous sommes en mesure toutefois de confirmer que l'embargo de l'ONU sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire est maintenu.

Oumou Djénéba,
Correspondante permanente aux Etats Unis