Vidéo: Depuis Zaïbo, Simone Gbagbo exige une CEI consensuelle. Son discours intégral

Par Ivoirebusiness - Depuis Zaïbo, Simone Gbagbo exige une CEI consensuelle. Son discours intégral.

ZAÏBO ALLOCUTION : MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO RÉCLAME UNE CEI CONSENSUELLE

Camarades DJETOUA Nicolas, vice-président du Front Populaire Ivoirien,
Vous tous camarades membres de la direction du Front Populaire Ivoirien,
Camarades locaux du FPI,
Messieurs les membres de la délégation du PDCI,
Honorables et chefs traditionnels, Honorables chefs de communauté
Vénérés responsables religieux,
Camarades militants, camarades militantes,
Vous tous amis, frères, sœurs de la fédération de Gboguhé-Zaïbo
Populations de la sous-préfecture de Zaïbo
Je voudrais commencer par vous dire merci. Merci pour votre accueil. Merci pour la chaleur humaine que vous avez été capables de manifester ici. Merci surtout pour la fidélité que vous avez manifestée au Front Populaire Ivoirien et au président Laurent Gbagbo.

Je voudrais remercier les autorités administratives. Le sous-préfet a fait le déplacement depuis Daloa pour venir ici pour nous accueillir. C’est une grande marque d’amitié et de considération. Merci à lui. Merci aux forces de police, de gendarmerie qui ont été mises à notre disposition et qui n’ont pas manqué de faire leur travail depuis que je tourne dans le haut Sassandra.
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse Zaïbo. Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire.
Je suis venue jusqu’à Zaïbo pour quelques raisons que je vais énumérées au fur et à mesure.

La première raison c’est que quand je suis sortie de l’école de gendarmerie le 8 août 2018, j’ai reçu la visite des populations de toute la Côte d'Ivoire. Le Haut Sassandra s’est déplacé jusqu’à Abidjan pour aller me saluer, pour aller me souhaiter la bienvenue, pour aller prier pour moi, pour aller prononcer des bénédictions sur ma vie. Ça m’a tellement touché que j’avais promis à mon tour que quand j’allais être un peu retapée, j’allais moi-même venir dans les villages pour vous saluer, pour vous féliciter pour votre grandeur. C’est donc la première raison de ma visite ici. Que le Seigneur vous bénisse. Que le Seigneur bénisse vos enfants, vos femmes, que le Seigneur bénisse toutes vos activités. Que le Seigneur lui-même apaise vos cœurs et qu’Il guérisse toutes vos maladies.

Que le Seigneur lui-même vide vos cœurs de tout ce qu’il y a comme rancœur. Que tout ce que vous avez connu comme humiliation soit effacé par Dieu Lui-même. Que tout ce que vous avez connu comme perte, que Dieu Lui-même vienne soulager vos cœurs. C’était la première raison de ma visite ici.
Mais j’ai une deuxième raison.

La deuxième raison, elle a commencé quand j’étais en prison. Je l’ai appris quand j’étais en prison, que malgré tout ce que vous avez souffert, malgré tout ce que vous avez vécu, vous avez continué de prier pour le président Laurent GBAGBO. Et j’ai appris là-bas, et ensemble nous avons mené nos prières. Et nous avons dit qu’en Côte d'Ivoire, il se passe quelque chose de spécial avec Dieu Lui-même. Nous avons souffert, c’est vrai mais Dieu est resté à nos côtés. Il a veillé sur nous. Il y en a qu’Il a laissé partir, ils sont morts aujourd’hui. Mais la plupart des Ivoiriens sont restés vivants et ils sont restés debout. Nous-mêmes nous étions sous les bombes mais malgré les bombes là, nous n’avons pas perdu la vie.

Quand Dieu marche comme ça avec toi, malgré tout ce que tes adversaires peuvent faire là, Lui, Il est à tes côtés, Il te protège et le temps arrivé, Il t’ouvre la porte et Il sème la confusion dans le camp de tes ennemis et tu sors plus fier encore, tu sors plus beau encore, plus magnifique encore que par le passé. Et je suis sortie de prison. Nous étions 800 à être libérés ce jour-là. Non seulement, nous avons été libérés, mais Dieu a mis dans le cœur du président Alassane OUATTARA, que tout ce dont on nous a accusé doit être complètement effacé et ça été effacé. Dieu a ouvert la porte. Mais quand Dieu ouvre une porte pour ton bien, il ne la referme plus. Quand je suis sortie, vous allez voir que cette porte va rester ouverte.

Que nos frères qui sont en exil là, ils vont rentrer d’exil, KOFFI KOFFI lève-toi encore. Voilà un de ceux qui étaient exilés au Ghana. Il est rentré. Il n’est pas le seul, il y en a d’autres encore qui sont rentrés parce que Dieu a ouvert aujourd’hui la porte. Mais quand Dieu a commencé une œuvre, elle ne s’arrête en cours de route. Quand Dieu a ouvert une porte, est-ce qu’Il laisse le diable continuer à avoir des victoires ? Je dis par cette porte là, moi Simone GBAGBO, je suis sortie, par cette même porte là, ceux qui sont en exil ont commencé à rentrer. Par cette même porte, le président Laurent GBAGBO va sortir et il va rentrer. Ça ne va pas durer.

Les juges blancs à qui on a donné le dossier de GBAGBO Laurent, ils ont reçu le dossier, ils ont examiné le dossier, ils ont fait leurs enquêtes, ils sont venus en Côte d'Ivoire ici pour enquêter, ils ont regardé, ils ont regardé, ils ont fouillé, ils ont fouillé. Ce qu’ils ont trouvé là, c’est que GBAGBO Laurent, il n’a rien fait. Ce n’est pas GBAGBO Laurent qui a amené la guerre en Côte d'Ivoire. Au contraire GBAGBO Laurent s’est levé pour défendre la population ivoirienne. Voilà ce qui s’est passé là-bas. Ils ont écouté les témoins.

De Côte d'Ivoire, ils ont fait partir plus de 130 témoins. Quand les témoins ont commencé à parler, ils ont dit « oh kabako, a bé tchianan, a bè bé tchianan » (eh ça deviens affaire, tout est en train de se gâter ») –ndlr-. Et a un moment donné, ils ont dit si on est malin, on n’a qu’à arrêter ça. Parce que si on laisse GBAGBO lui-même envoyer ses témoins, la honte là, la honte là, la honte là. Et le procès a été arrêté. Aujourd’hui la honte là, ça peut tuer. On n’a qu’à régler ça vite vite, GBAGBO Laurent là, il n’est pas coupable. Sortez le, il n’a qu’à quitter La Haye. Et ils ont sorti GBAGBO Laurent de La Haye, ils ont sorti BLE GOUDE de La Haye. C’est comme ça qu’ils sont sortis.

Le mensonge peut toujours commencer à courir. Il peut même prendre l’ascenseur, dépasser tout le monde et aller devant. Mais quand la vérité démarre, elle va lentement lentement comme l’escargot, comme la tortue. Mais au moment où elle dépasse le mensonge là, on ne sait pas comment les choses se sont passées. Et la vérité s’affiche et la vérité aujourd’hui s’est affichée dans le monde entier que GBAGBO Laurent, il n’a rien fait. Il est sorti aujourd’hui il est à Bruxelles, il n’est plus en prison.
La deuxième raison qui m’a amener ici c’est de venir vous dire merci de la part de Laurent GBAGBO lui-même. C’est votre prière, votre fidélité, votre amour pour la Côte d'Ivoire, c’est votre amour pour la vérité qui a fait qu’aujourd’hui, la vérité a éclaté partout dans le monde entier. Merci et yako pour tout ce que vous avez souffert. C’était ma deuxième raison. C’était de vous dire merci au nom du président GBAGBO.

Mais j’ai une troisième raison, c’est que GBAGBO Laurent est assis là-bas mais il est au courant de ce qui se fait ici. Il est assis là-bas mais il écoute ce qui se dit ici. Il est assis là-bas mais il voit ce qui se fait ici. Et il a conclu que dans le temps de Dieu, là, aujourd’hui, parce que c’est Dieu qui gère le temps, c’est le temps de la paix qui est arrivé. Aujourd’hui c’est le temps de la réconciliation qui est arrivé. Il y a eu le temps de la guerre en Côte d'Ivoire. C’était un vilain temps, un temps des méchants, un temps des sorciers, un temps des mécréants qui ne craignent pas Dieu. Mais le temps de la paix et de la réconciliation est arrivé maintenant et Laurent GBAGBO quand il a compris ça, il a dit de mettre les troupes en rang pour se battre pour que plus jamais nous ne connaissions la guerre dans notre pays. Une vilaine guerre qui a opposé des Ivoiriens contre d’autres Ivoiriens, qui a opposé des Ivoiriens contre des étrangers qui sont venus vivre chez nous ici en Côte d'Ivoire.

Le temps de cette guerre est passé. Aujourd’hui là, si quelqu’un se lève encore et souhaite faire la guerre ici en Côte d'Ivoire, je vous dis hein, c’est Dieu Lui-même qui va venir pour le frapper. Nous sommes maintenant dans le temps de la paix et de la réconciliation. GBAGBO l’a compris et Dieu a commencé à mettre cela dans le cœur des Ivoiriens. Est-ce que vous avez besoin que je vienne ici pour vous dire qu’on est dans le temps de rechercher la paix. Vous avez compris ça tous seuls. Un matin, on est là et on apprend que le président Bédié est allé à Bruxelles pour rencontrer le président GBAGBO. Le PDCI qu’on connait ici là ? Le président Bédié qu’on connait ici là ? Il s’est levé pour aller parler avec GBAGBO Laurent.

GBAGBO Laurent qu’on connait ici là, il a accepté de recevoir le président Bédié pour parler de la paix et de la réconciliation en Côte d'Ivoire. Ah ah ! Donc ce n’est plus amusement d’enfants. Messieurs les chefs, c’est devenu une affaire d’anciens et même des chefs de familles. Ils ont pris nos amusements en main et ils vont régler nos amusements dans la sécurité, dans la sérénité, dans la fidélité, dans l’amour, dans le respect mutuel et dans l’amour de la Nation ivoirienne.

Celui qui croit que le FPI et le PDCI sont devenus un seul parti qui va se mettre ensemble, créer les mêmes comités de base, à Zaïbo ici, c’est qu’il n’a pas encore compris le débat. Le débat c’est que notre Côte d'Ivoire est en danger. Le débat c’est que notre Côte d'Ivoire là, si nous ne faisons pas attention, si nous ne nous réconcilions pas, si nous ne pardonnons pas à nos adversaires de demain, notre pays là, ça va nous échapper. Notre pays-là, va nous échapper. Un matin on va se lever, on est Gnamboua mais on n’a plus de terre. On est Gnédéboua quelque part là-bas mais on n’a plus de terre. On est Sorkya mais on n’a plus de terre.
GBAGBO dit, nos vies sont en train de finir hein. Moi-même qui vous parle là, j’ai déjà dépassé 70 ans. Il me reste combien d’années à vivre ? Mais devant là, les enfants que j’ai mis au monde, les petits enfants que mes enfants m’ont donnés, quand je ne serai plus là, ils vont vivre où ? S’ils n’ont plus leurs terres, s’ils n’ont plus leurs plantations ?

Si d’autres personnes sont venues prendre ça à leur place. Quelle Côte d'Ivoire nous allons laisser ? GBAGBO Laurent va arriver, c’est sûr qu’il va revenir ? Il est en route, il va revenir. Mais s’il vient, quelle Côte d'Ivoire il va trouver ? Quelle Côte d'Ivoire nous allons lui montrer, quelle Côte d'Ivoire nous allons lui présenter ? Voilà le problème. C’est ce problème-là que GBAGBO a compris, c’est ce problème-là que BEDIE a compris voilà pourquoi les deux ont décidé d’être ensemble et il faut travailler pour que les cœurs qui étaient remplis de colère, de souffrance, remplis d’amertume, que ces cœurs-là, se calment et s’apaisent. Que ces cœurs-là se réconcilient.

Notre Dieu est très puissant et Il est prêt à nous aider parce qu’Il sait qu’il n’est pas facile de faire la réconciliation. Mais Il est prêt à nous aider à réussir la réconciliation. La troisième nouvelle c’est ça. C’est que nous avons connu la guerre. Pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour nos petits-enfants, pour que cette Côte d'Ivoire qui est une grande Nation qui a beaucoup de potentialités, cette Côte d'Ivoire là, nous puissions la récupérer, la repositionner pour que nous entrions dans l’ère de la nouvelle Côte d'Ivoire qui sera une Côte d'Ivoire en paix, une Côte d'Ivoire réconciliée. Pour que ça puisse se faire, il faut que dès aujourd’hui, nous nous levions, que nous travaillions sur nos cœurs, que nous acceptions d’entrer dans le processus de la réconciliation. C’était la troisième raison.

J’ai une dernière raison. Ma dernière raison c’est que nous voyons le pays comment il est aujourd’hui et nous sentons tous en nous, la gestion politique. Il faut que nous reprenions en main la gestion politique de la Côte d’Ivoire telle que le président GBAGBO nous l’avait décrite, la vision qu’il avait, le projet qu’il avait. Pour cela, il est important que le Front Populaire Ivoirien retourne aux élections et que nous participions aux élections. Alors je suis venu vous annoncer qu’à partir de maintenant là, le Front Populaire Ivoirien repart aux élections.

Nous aurons des candidats aux prochaines élections présidentielles, législatives, municipales. C’est pour cela que vous entendez qu’au niveau d’Abidjan les consultations ont commencé pour que nous ayons des organes et des textes qui soient propres pour quand il y aura les élections là, nous n’ayons plus de problèmes comme ceux qu’on a eus en 2010. En 2010, on nous a imposé des textes et une CEI qui n’était pas une bonne CEI, qui a amené ce que nous connaissons.

Nous disons que la CEI là, elle doit être réformée. Ceux qui ne veulent pas là, courent déjà devant et ils ont fait quelques petites modifications. Et ils ont voté une nouvelle loi de la CEI à l’Assemblée nationale, au Sénat et la loi a déjà été promulguée par le chef de l’Etat. Mais nous, nous disons que le texte de la CEI qui a été voté là, ce n’est pas un bon texte ce n’est pas encore le bon texte. Le texte qui doit mettre les Ivoiriens en rang de bataille pour faire des élections justes, propres, des élections tranquilles, ce texte-là, il doit être un texte consensuel. Ce texte qu’on a là, ce n’est pas un texte consensuel.

Donc il faut retourner le travail, il faut revoir ce texte-là. Et nous appelons à la discussion et au dialogue de tous ceux qui sont concernés et qui se sentent concernés par les élections en Côte d’Ivoire. Eux tous. Nous devons réformer le texte qui organise les élections.

Nous devons réformer aussi le listing électoral pour que tous ceux qui ont le droit de vote, soient sur le listing et que tous ceux qui n’ont pas le droit de vote puissent être sortis de la liste.
Nous devons revoir le découpage électoral. Parce qu’en Côte d’Ivoire, nous sommes tous égaux. Tu es Malinké tu es Ivoirien, tu es Senoufo tu es Ivoirien. Tu es Agni tu es Ivoirien, tu es Bété tu es Ivoirien, tu es Gouro tu es Ivoirien. Il y a même des étrangers qui sont venus vivre dans notre pays. Ils ont aimé notre pays, ils veulent rester dans notre pays et au bout de plusieurs années de vie, ils peuvent devenir Ivoiriens s’ils le demandent. Il y en a beaucoup qui ont fait la demande et qui sont devenus Ivoiriens. Ceux-là, ils ont le droit de vote et ils ont le droit d’être sur la liste électorale.

En dehors de ceux-là, toi qui a aimé notre pays, d’accord, notre population te plait, d’accord, notre café notre cacao te plaisent, d’accord. Notre or même te plaît, d’accord. Tu n’as pas la nationalité ivoirienne donc tu n’as pas le droit de te mettre sur notre liste électorale.

Ce travail de vérification des listes, le moment venu, ça c’est votre travail. C’est vous qui êtes dans les bases. C’est vous qui êtes dans les bureaux de vote, fédéral, c’est ton travail.
Le découpage électoral pour que nous ayons les mêmes nombres de députés à l’Assemblée nationale. Ce n’est pas normal que certaines populations aient plus de députés que d’autres populations alors que c’est le même nombre de populations. Ce n’est pas normal. Donc le découpage électoral lui-même doit être refait pour que nous ayons des élections apaisées, des élections justes, des élections équitables, des élections transparentes. C’est un travail qui doit être fait.

Si nous allons aux élections, ce n’est pas pour accompagner les autres ou bien ? C’est pour gagner les élections. Chaque parti qui va aux élections, son espoir c’est de gagner les élections. Si le PDCI présente un candidat ici, c’est pour gagner les élections ici. Si le FPI présente un candidat ici, son rêve est de gagner les élections. Si le RHDP présente des candidats ici aussi, son rêve c’est de gagner les élections. C’est pour ça que c’est important qu’on mène ce débat entre parents, frères de la même région, du même pays, de la même Nation. C’est important qu’on travaille sur la même base, avec les mêmes textes qui respectent les droits et les intérêts de chacun. A partir de ce moment-là, il n’y aura plus de palabre.

Pourquoi chez les blancs là-bas il n’y a plus de palabres ? Vous croyez qu’ils sont plus intelligents que nous ? Vous croyez qu’ils sont plus riches que nous ? Non. Si c’était le cas, ils ne seraient pas ici pour ramasser nos affaires pour partir. C’est parce que là-bas là, ils se sont assis, ils ont discuté ensemble, gouvernement, opposition, associations des droits de l’Homme etc. et puis ils écrivent ensemble les textes. Et une fois que les textes sont écrits ensemble, chacun se lève et respecte le texte. A partir de ce moment-là, il ne peut pas y avoir de palabres. Mais s’il y a des palabres, il y a des voies qui sont là. Ça n’aboutit pas aux machettes ni aux kalachnikovs pour régler le problème.

Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse notre pays. Que Dieu mette la sagesse dans le cœur de tous les Ivoiriens. Que Dieu mette le désir de paix dans le cœur de tous les Ivoiriens. Que Dieu mette le désir de réconciliation dans le cœur de tous les Ivoiriens et que nous puissions avoir des élections propres, des élections justes, des élections transparentes. Et que la paix que je sème ici à Zaïbo, que cela se repende dans vos vies. Que cette paix se répande dans vos cœurs. Que cette paix se répande dans vos foyers, dans vos familles. Et que nous, nous repartions également avec la paix pour nos familles, nos enfants, nos petits-enfants.
Que les semences de paix là germent, que ces semences là grandissent. Que ces semences-là portent du fruit pour vous ici à Zaïbo et pour toute la Nation ivoirienne.
Je vous remercie.

MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO
ZAHIBO
05 Septembre 2019