Tournée de Sangaré dans la Marahoué : Liesse populaire Kononfla et Bazré

Par Le Temps - Tournée de Sangaré dans la Marahoué. Liesse populaire Kononfla et Bazré.

Tournée de Sangaré dans la Marahoué. Liesse populaire Kononfla et Bazré.

Pour la réforme de la Commission électorale indépendante, des élections transparentes, le parti du Président Laurent Gbagbo a décidé d’aller à la rencontre des populations. Afin de bien leur expliquer le bien fondé de sa démarche. Ainsi après le District d’Abidjan et des villes environnantes, cette formation politique est en tournée, depuis le mercredi 20 février 2018, dans la région de la Marahoué.

Kononfla soutient le combat de Sangaré

Kononfla, village situé dans le département de Sinfra, les populations, mobilisées comme un seul, réservent un accueil chaleureux à Abou Drahamane Sangaré, président par intérim du parti de Gbagbo et sa délégation. Elles sont sorties massivement pour démontrer leur attachement au Président Laurent Gbagbo. Personne ne veut rater l’événement. Tous veulent être des témoins oculaires. Les populations exigent la libération sans condition du Président Laurent Gbagbo, la libération des tous les prisonniers politiques et le retour sécurisé des exilés dont leur fils, le ministre Lia Bi Douayoua, natif de Kononfla. Ce n’est pas Douabou Paulin, porte-parole des populations qui soutiendra le contraire. « L’absence de Lia Bi Douayoua, porte-parole naturel de la population de Kononfla, se fait douloureusement sentir. Pendant 7 ans, rien n’a été fait a Kononfla C’est une population désabusée, qui espère un lendemain meilleur avec le retour de son fils, son espoir. Car, le Président Laurent Gbagbo est l’espoir de la Côte d’Ivoire » fait-il remarquer. Abou Drahamane Sangaré, président par intérim du parti de Gbagbo, rend hommage aux forces de l’ordre, notamment les policiers et les gendarmes, qui assurent la sécurisation des meetings. Avant d’expliquer à ses « tuteurs » les raisons pour lesquelles, il est en tournée dans la région de la Marahoué. Il s’agit notamment de la réforme de la Commission électorale indépendante, de l’organisation des élections justes, équitables et transparentes. Selon lui, les populations ivoiriennes ne doivent pas accepter que l’actuelle Commission électorale indépendante puisse organiser les élections municipales, les régionales et les sénatoriales a venir. Parce que les conditions de l’organisation des élections justes et transparentes ne sont pas réunies. « Cette Commission électorale indépendante n’est pas équilibrée. Parce que, dans la Cei actuelle, le pouvoir est représenté par 8 membres. Alors que l’opposition a 4 représentants. Raison pour laquelle, tout en nourrissant l’ambition légitime d’obtenir des conditions d’élections inclusives, justes, transparentes et apaisées en vue de garantir aux prochaines élections tout le sérieux et le sens démocratique que l’on attend, le parti de Gbagbo demande l’ouverture de discussions autour des quatre (4) composantes clés du système électoral » fait-il remarquer. Et ces quatre composantes clés du système électorale ne sont autre que la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei), la révision de liste électorale, le découpage électoral, l’environnement sociopolitique et sécuritaire. Avant de de mettre les uns et les autres en mission auprès des populations. Et cette mission consiste à leur expliquer pourquoi Youssouf Bakayoko doit quitter la présidence de la Cei. Et cette la Commission doit être réformée.

Bazré demande la libération de Gbagbo

Après Kononfla, Abou Drahamane Sangaré et sa délégation mettent le cap sur Bazré. Le décor est le même. Mobilisation extraordinaire des populations. Djessan Yao Bi Eugene, chef de terre, dans sa libation réclame la libération du Président Laurent Gbagbo. « Quand le Président Laurent Gbagbo était là, c’était le bonheur, le cacao le café et autres produits étaient bien payés. Mais aujourd’hui le constat est très amer. Vraiment que le Président Laurent Gbagbo revienne pour le bonheur de Bazré. Libérez Gbagbo pour le bonheur des Ivoiriens ». Yao Bi Valentin, porte-parole de la population, abonde dans le même sens. « Nous exigeons la libération sans condition du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques. Ainsi que le retour des exilés » soutient-il. Idem pour le président par intérim du parti de Gbagbo. « La nuit est en train de tomber sur Bazré, mais bientôt, il va faire jour avec la libération de Laurent Gbagbo. C’est parce que nous n’avons pas celui qui mérite de gouverner la Côte d’Ivoire que nous avons trop de problèmes. En 2020, il faut que la Côte d’Ivoire ait à sa tête celui qui mérite de la gouverner. C’est pourquoi nous devons faire en sorte qu’on ait des élections justes et transparentes en 2018 » souligne-t-il. Un fait marquant au cours de ce meeting, c’est le remerciement et la reconnaissance aux pionniers du Fpi et à quatre [4] prisonniers politiques de cette localité. Abou Drahamane les a publiquement félicités

Enise Kamagaté