RDC : Que pense le Général Major Benoit Faustin Munene de la situation socio politique dans son Pays ?

Par IvoireBusiness - RDC. Que pense le Général Major Benoit Faustin Munene de la situation socio politique dans son Pays ?

Le Général Major Benoit Faustin Munene.

La situation socio-politique de la République Démocratique du Congo ne laisse guère les acteurs nationaux et internationaux indifférents étant donné que le second mandat de l’actuel Président de la République Joseph Kabila tend à sa fin. Voilà ce qui justifient tous les balais diplomatiques, des rencontres et organisations multiformes à ce sujet !
Dans le menu de l’actualité, les discours des acteurs politiques de l’opposition réunis au sein du Rassemblement sous la présidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba tranchent clairement sur les questions relatives au « Dialogue » et sur le respect de la Constitution.
Le Général Benoit Faustin Munene qui, depuis son exile du Congo/Brazzaville, suit de très près cette évolution, pour répondre aux congolaises et congolais qui se posent toujours la question de savoir : « Que pense- le Général Major Benoit Faustin Munene de la situation socio-politique qui prévaut actuellement en République Démocratique du Congo ?»Car, le Général Munene sait combien de fois les fils et filles rd congolais sont capables de faire preuve de maturité et de conscience afin de lutter et d’opposer une résistance tout azimut contre le régime d’imposture qui dirige et détruit notre pays, rendant notre peuple aussi très pauvre au seuil de la misère sociale qui lamine le pays tout entier.
Les questions de sécurité nationale, et surtout en ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes, à travers toute l’étendue du pays, se poserait encore surtout dans la partie Est ; sans oublier des enlèvements, arrestations arbitraires et les exécutions qui s’opèrent encore à travers les services des renseignements du pouvoir, l’armée et la police au solde de la majorité… autant des maux qui rongent encore ce grand pays au cœur de l’Afrique.
Au moment où nous rédigeons cet article, il est signalé à Kinshasa l’enlèvement de M. Norbert Luyeye, résistant et président de l’Union des Républicains à la suite de son meeting. Tout comme encore la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est, comme le dit- notre confrère Faustin Katanga : « Au moins dix-sept personnes ont été tuées lors de plusieurs incursions des miliciens dans les localités de la chefferie de Bwito à Rutshuru (Nord-Kivu) dans la nuit du dimanche à lundi 8 août, rapportent lundi des sources sécuritaires locales. Et pourtant Kabila avait marché à pieds à Béni et aussi il est allé quémander la paix à Museveni, pourquoi ces tueries continuent- elles encore au Kivu ? »
Et Jeune Afrique a abordé dans le même sens : « L’armée ainsi que des responsables locaux ont indiqué lundi que quatorze personnes avaient été tuées la veille, et près de 150 maisons incendiées dans le Nord-Kivu, zone en proie à des troubles à caractère communautaire dans l'est de la RDC. »
Le Général Benoît Faustin Munene promet, dans les prochains jours, de fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur toutes ces questions relativement au Dialogue selon la Résolution 2277 de l’Onu, au respect de la Constitution, à la tenue ou non des élections présidentielles, au Rassemblement de l’Opposition et surtout à la fin du mandat de l’actuel locataire du Palais de la Nation qui prendra fin le 19 décembre 2016 à minuit.
Cette grande figure emblématique du monde politico-militaire congolais qui a fait preuve de hautes fonctions assurées entre 1997 et 2006, à savoir : Vice-Ministre de l’Intérieur (crée la Police nationale), Chef d’État-Major Général (avec Joseph Kabila comme Adjoint), Commandant de Forces Aériennes, Commandant du Service National et Chancelier des Ordres nationaux, il est toujours prêt à servir son peuple et son pays tout en luttant pour l’instauration d’un État de droits. Un pays où il fait beau à vivre en toute quiétude.
Toutefois, le Général Munene en appelle toujours à la résistance populaire comme il a baptisé l’ARP qu’il a créé le 04 janvier 2010 (armée de résistance populaire), comme un mouvement politico-militaire et non un parti politique.
Par Théodore KINKUTI Ns.