Procès à la CPI : Le Président Gbagbo aurait refusé le soutien d’un groupe d’avocats africains

Par IvoireBusiness - Procès à la CPI. Le Président Gbagbo aurait refusé le soutien d’un groupe d’avocats africains.

Le Président Laurent Gbagbo le 17 janvier 2018 à la cour pénale internationale.

Le Président Laurent Gbagbo aurait refusé le soutien d'un groupe d'avocats et de démocrates africains réunis au sein de l’Association avocats et démocrates africains sans frontières (ADASF), qui ont décidé de plaider sa cause à La Haye en introduisant une demande d'AMICUS CURIAE DANS L’AFFAIRE LE PROCUREUR C. LAURENT GBAGBO ET CHARLES BLE GOUDE.
Par cette demande, ils ont saisi LA CPI SAISIE ET DEMANDE L’AUTORISATION D’INTERVENIR COMME AMICUS CURIAE DANS L’AFFAIRE LE PROCUREUR C. LAURENT GBAGBO ET CHARLES BLE GOUDE, EN VERTU DE LA RÈGLE 103 DU RÈGLEMENT DE PROCÉDURE ET DE PREUVE DE LA COUR PLAISE A LA CHAMBRE I DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE.
LES AVOCATS ET DÉMOCRATES AFRICAINS ONT SOLLICITE L’AUTORISATION DE PRÉSENTER UNE REQUÊTE AUX FINS D’ANNULATION DE LA PROCÉDURE CONTRE LAURENT GBAGBO ET CHARLES BLÉ GOUDE, AGISSANT EN TANT QU’AMICUS CURRIAE PRIS CHACUN INDIVIDUELLEMENT OU COMME MEMBRE DE L’ASSOCIATION AVOCATS ET DÉMOCRATES AFRICAINS SANS FRONTIERES (ADASF).http://www.ivoirebusiness.net/titrologie/%C2%AB-mediapartla-machine-juri...

Lors de l’audience du vendredi 19 janvier dernier, les différentes parties au procès ont été invitées à se prononcer sur la question par le juge Cuno Tarfusser.

Pour Me Jacobs, membre de l’équipe de conseils du Président Laurent Gbagbo, les seules personnes extérieures à la procédure qui pourraient être autorisées à intervenir sont « des experts » qui devront dans ce cas se prononcer sur des questions « spécifiques ».

De son côté, le représentant légal des victimes s’est opposé à cette démarche jugeant que « Laurent Gbagbo est déjà bien défendu ». Dans la même veine, Eric Mc Donald au nom de la Procureure a expliqué à la Cour que cette intervention n’est pas de nature à aider la Cour à trancher.

« Je constate qu’il y a une unanimité étrange entre les parties. Nous rendrons notre décision en temps voulu », a pour sa part déclaré le juge-président.

Nous y reviendrons.

Michèle Laffont
Correspondante permanente aux Pays Bas