Présentation des voeux 2018: Pascal Affi N'Guessan demande la réforme de la CEI

Par IvoireBusiness - Côte d'Ivoire/ Cérémonie de présentation de ses voeux de nouvel An 2018. Pascal Affi N'Guessan demande la réforme de la CEI.

Après les révélations de Médiapart, Affi demande l’arrêt de la procédure contre Gbagbo Vendredi 13 octobre 2017. Abidjan.

Lors d'une cérémonie de vœux pour la nouvelle année 2018, Pascal Affi N'Guessan, président d’une tendance minoritaire du front populaire ivoirien, a plaidé pour une reforme de la commission électorale indépendante (CEI) avant les prochaines élections municipales et sénatoriales prévues en avril prochain.

Il s'exprimait à l’occasion d’une cérémonie de vœux de nouvel An 2018 de son parti, au lendemain d’un rapprochement entre sa tendance et le PDCI d’Henri Konan Bedié.

« La Commission électorale n'est pas indépendante, elle doit donc être réformée », a déclaré Pascal Affi N'Guessan face à un parterre de cadres de son parti.
« Il faut une nouvelle CEI pour les élections locales prochaines. Une CEI équilibrée, reposant sur trois pieds équilibrés : la coalition au pouvoir, l'opposition et la société civile. Et présidée par une personnalité nationale reconnue pour son intégrité, sa compétence et son expérience administrative et sociale, personnalité choisie de manière consensuelle », a-t-il poursuivi.
Cet appel à une révision de la composition de la CEI fait écho à un arrêt rendu en ce sens il y a un peu plus d'un an par la Cour africaine des droits de l'homme basée à Arusha, en Tanzanie, et jusqu'ici resté sans effet.

Il a une fois de plus appelé à l’unité avec le front populaire ivoirien dirigé par Aboudramane Sangaré, qui présentait samedi ses vœux de nouvel An 2018 au Président Laurent Gbagbo, devant une marée humaine.
Sur cette question d’unité au FPI, le Président Laurent Gbagbo avait demandé à Affi N’guessan de s’en remettre à Aboudramane Sangaré, son seul représentant en Côte d’Ivoire.

Concernant le PDCI, Affi N’guessan est prêt à aller plus loin dans son rapprochement avec le président Bédié car selon lui, le RHDP a atteint ses limites.
« C'est notre volonté, c'est notre aspiration. Nous observons que l'alliance RHDP a atteint ses limites. Nous disons au PDCI que nous sommes ouverts. A l'heure actuelle, il y a un minimum de convergences (de vues) en ce qui concerne la manière d'aborder la question de la paix et de la réconciliation nationale. »
Nous y reviendrons.

Eric Lassale