Paris : Avec Mireille Saki, beauté et engagement politique ne sont pas contradictoires

Le 25 janvier 2012 par IVOIREBUSINESS – On peut dire de Mireille Saki qu’elle est une activiste dans l’âme, tant son engagement politique est total. Que ce soit avec la galaxie patriotique ivoirienne de

Mireille Saki, directrice de Cyscom prestige.

Le 25 janvier 2012 par IVOIREBUSINESS – On peut dire de Mireille Saki qu’elle est une activiste dans l’âme, tant son engagement politique est total. Que ce soit avec la galaxie patriotique ivoirienne de

France, où avec les africains-français de la l’écrivaine-romancière Calixte Belaya.
Toujours entre deux meetings ou entre deux réunions, Mireille Saki trouve le temps de s’occuper de sa société de communication Cyscom Prestige, spécialisée dans l’organisation d’événements politiques ou culturels.
Elle a récemment défrayé la chronique en se faisant arrêter par la police française devant l’assemblée nationale, au cours d’une manifestation organisée par la résistance panafricaine pour exiger la libération de Laurent Gbagbo.
Tout a basculé lorsque les résistants se sont mis à projeter devant des députés français éberlués, un documentaire sur les exactions des FRCI la nouvelle armée ivoirienne, contre les partisans de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.
Etant une des organisatrices de ce sit-in, Mireille Saki avait pour rôle d’expliquer aux élus de la nation française, le sens des images diffusées.
Vu l’ampleur de l’émoi causé par ses explications, couplées de distribution de tracts, la police française, sur ordre de sa hiérarchie, a procédé à son arrestation, ainsi que celles d’autres militants.
La nouvelle de son arrestation s’est répandue comme une trainée de poudre, pour la directrice de Cyscom Prestige, bien connue et bien introduite dans les médias français, où elle a déjà fait les plateaux télés.

C’est par centaines les ivoiriens et africains ont investi le commissariat de police parisien où elle était en garde à vue, pour exiger sa libération.
Celle-ci fut obtenue après une nuit et demi de garde à vue au commissariat de police du quartier de l'Assemblée, vu l’extrême mobilisation des résistants.
Cette épreuve n’a fait que la conforter dans son engagement envers la réinstauration de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Tout est prétexte pour elle pour faire passer le message de la libération de Laurent Gbagbo, de celle des prisonniers politiques membres du FPI, de l’arrêt des tueries et massacres des FRCI en Côte d’Ivoire.
Malgré toute cette boulimie de travail, elle trouve le temps nécessaire de s’occuper de sa famille et de ses trois beaux enfants, et de s’offrir une cure de beauté.
Comme quoi, beauté et intelligence ne sont pas contradictoires.
ELSA