Mutinerie/ Côte d'Ivoire: Les Forces spéciales désormais indésirables, sur décision d’Alassane Ouattara

C'est le désamour total entre le Président Alassane Dramane Ouattara (Prado pour ses partisans) et les forces spéciales, l'unité d'élite de l'armée ivoirienne et la plus armée.
C'est peu dire que le torchon brûle entre le chef de l'Etat et ses forces spéciales après leur mutinerie du mois de février où ils ont réclamé et obtenu, armes au poing et prêts à mourir, 17 millions de Fcfa chacun comme primes et autres avantages, plus que les soldats mutins de Bouaké ex-rebelles qui s'en sont sortis avec 12 millions de Fcfa chacun, comme primes promises par Alassane Ouattara pour enlever le Président Laurent Gbagbo.
Un contrat privé passé entre des mercenaires et Alassane Ouattara mais payé aujourd'hui par le contribuable ivoirien, malheureusement la victime.

Après les mutineries des 7 et 8 février 2017, le président Ouattara, très en colère après la sortie humiliante des forces spéciales, a pris la décision de les écarter de son dispositif sécuritaire, car ne leur faisant plus confiance.
Et pour que cela se sache, les Forces spéciales sont désormais indésirables à la parade militaire de la fête de l’indépendance qui a lieu chaque année sur l’esplanade de la Présidence, à Abidjan-Plateau.

Pourtant, le défilé des forces spéciales en fin de cérémonie, encagoulés et en tenue de camouflage, était très apprécié par le chef d'Etat qui en tirait une fierté particulière.
Pour rappel, les forces spéciales ont été créées par décret spécial du chef de l'Etat car elles n'existaient pas auparavant dans l'organigramme des forces armées ivoiriennes.

Serge Touré