Libération de Laurent Gbagbo: des Ivoiriens marchent sur le Sénat français

Par afrique-sur7.fr - Libération de Laurent Gbagbo. Des Ivoiriens marchent sur le Sénat français.

Des Ivoiriens marchent sur le Sénat français le mercredi 24 octobre 2018, pour exiger la libération de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.

La diaspora ivoirienne reste toujours mobilisée pour la libération de Laurent Gbagbo. Ce mercredi, les partisans de l'ancien président ivoirien ont appelé à une marche sur le Sénat et l'Assemblée nationale de France pour obtenir sa libération.

Constante mobilisation pour Laurent Gbagbo

Le 12 novembre prochain, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé seront à nouveau à la barre en compagnie de leurs avocats pour plaider le non-lieu et l'acquittement en faveur des deux accusés ivoiriens. A cet effet, Me Emmanuel Altit, Me Claver N'Dri et le collège d'avocats des deux équipes s'activent pour la défense de leurs clients.

Mais en attendant cette date fatidique, la diaspora ivoirienne continue la mobilisation sur le vieux continent pour obtenir la libération de l'ancien président ivoirien ainsi que Charles Blé Goudé, le ministre de la Jeunesse de son dernier gouvernement.

A l'instar des régulières manifestations organisées à La Haye en Hollande en soutien aux deux prisonniers ivoiriens, les partisans de l'ex-président de Côte d'Ivoire (2000-2011) ont appelé, ce mercredi, à un rassemblement devant le Sénat, ainsi que l'Assemblée nationale. Ces manifestants entendent déposer dans ces deux institutions françaises, des motions demandant la libération de Gbagbo.

« C'est bon de saisir les Parlementaires français, car nous connaissons tous l'importance du rôle de la France dans la crise que nous avons connue. Et donc, si nous retournons là-bas, c'est pour leur rappeler que la Côte d'Ivoire attend le président Laurent Gbagbo pour la réconciliation », a déclaré Fabrice Lago dit Steve Beko, un cyberctiviste très dévoué pour cette cause.

Notons que le Président Emmanuel Macron avait indiqué, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, à propos de l'affaire Gbagbo qu' « il ne m'appartient pas de me prononcer sur des sujets domestiques. Je souhaite que le droit international soit toujours respecté ».

Cette marche sur le Sénat français pourra-t-elle avoir une incidence dans la suite du procès devant la CPI ?

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