Lancement officiel de la campagne du Président Laurent Gbagbo : Discours du Dr Assoa Adou, directeur national campagne

Par IVOIREBUSINESS -Discours du Dr Assoa Adou, directeur national campagne (DNC) de Laurent Gbagbo à la présidence du FPI.

Dr Assoa Adou, directeur national campagne (DNC) de Laurent Gbagbo à la présidence du FPI, le samedi 06 décembre 2014 au siège du FPI à la Riviera-Attoban.

HONORABLES INVITES
MESDAMES, MESSIEURS
CAMARADES MILITANTES ET MILITANTS

Son Excellence Monsieur le président Laurent Gbagbo m’a demandé de conduire sa campagne pour l’élection à la Présidence du Front Populaire Ivoirien.
Je remercie les camarades qui ont bien voulu s’associer à moi pour conduire cette noble, difficile et exaltante mission.
Une mission difficile parce que notre Parti est secoué par une crise profonde qui le traverse du sommet à la base. Cette crise ne doit pas nous surprendre. Les épreuves atroces vécues par la Côte d’Ivoire touchent également toutes les forces vives de la nation en particulier un parti politique comme le FPI aux avant-postes de la lutte pour la souveraineté nationale. La manière la plus efficace de détruire un parti politique de l’envergure du FPI est de l’attaquer de l’intérieur.
Camarades militantes et militants, c’est pour éviter l’implosion que le président Laurent Gbagbo, de son lieu de déportation a accepté la proposition des camarades fédéraux d’être candidat au poste de Président du FPI.
Cette candidature est pleine de signification et de leçons pour nous.
Au cours de sa longue carrière de leader politique, le président Laurent Gbagbo a posé deux actes majeurs prouvant son attachement à son peuple.
1°) En septembre 2002, la Côte d’Ivoire est attaquée alors qu’il se trouvait en visite officielle en Italie. Des propositions d’exil lui sont faites surtout celle du président français Jacques Chirac. Le président Laurent Gbagbo les avait déclinées pour revenir en Côte d’Ivoire et être auprès de son peuple alors que les balles assassines sifflaient dans les rues d’Abidjan.
2°) Aujourd‘hui après sa déportation à la Haye ou il est embastillé dans la prison de haute sécurité de la communauté internationale, bravant tous les risques, il accepte la proposition des fédéraux en ces termes : « …Je l’accepte parce que notre pays est en grand péril. Tout ce que nous avons construit tout au long des années depuis les indépendances est menacé. Les institutions étatiques sont bafouées. L’état de droit n’est qu’une coquille vide. Les règles, la loi sont volontairement ignorées. L’égoïsme individuel et communautaire a remplacé le sens de l’intérêt…».Il poursuit : « …Pour permettre à notre pays de se reconstruire, il faut un parti qui incarne la réconciliation ; qui transcende les clivages anciens. Ce parti c’est le FPI. Ce parti doit être solide parce qu’il doit constituer une alternative crédible au règne de la force. Pour être solide, le parti doit être uni…».
Et il ajoute enfin : « Aujourd’hui, il faut refaire l’unité du parti ; il faut le rassembler ; il faut le remobiliser. Il faut faire en sorte que le parti ne prenne pas des impasses pour des autoroutes. Il faut jouer collectif. »
Camarades militantes et militants, le président Laurent Gbagbo veut reprendre la direction du FPI pour que le parti soit auprès du peuple ivoirien. Il faut rependre la ligne juste de notre lutte qui a permis de gagner des actions pacifiques et soutenues principalement
 Le multipartisme en 1990 (la lutte a duré de 1969 à1990) ;
 La démocratie (la lutte a duré de1990 à 2000).C’est au cours de cette période que nous avons obtenu : le vote à 18 ans, le bulletin unique, les PV multiples, l’encre indélébile, la Commission Electorale Indépendante…
 Tous ces acquis sont aujourd’hui piétinés .Ce qui rend la lutte pour la souveraineté nationale plus ardue.
 La lutte pour la souveraineté est le 3ème étage la lutte entreprise par le président Laurent Gbagbo dès sa prise de pouvoir en octobre 2000.
Il nous faut une Côte d’Ivoire souveraine ; nous devons avoir notre destin en main sur les plans culturel, économique et sécuritaire.
Nous devons construire un pays réellement indépendant qui doit pouvoir coopérer avec tout pays qui respecte notre souveraineté. Cette lutte pour la souveraineté s’accompagne d’une autre obligation, l’édification d’une nation prospère et paisible.
La construction d’une telle nation suppose le combat contre le tribalisme, l’ethnocentrisme et la politique de « rattrapage ».La Côte d’Ivoire n’appartient à aucune ethnie, à aucune religion.
Notre nation qui est en construction est, nécessairement, par son histoire une nation multiethnique et multiraciale (depuis le début du siècle dernier des populations venues d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe vivent avec nous).
Camarades, pour accomplir ces missions nobles pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique, il nous faut un dirigeant qui ne change pas de direction au gré du vent…Ce dirigeant, c’est le président Laurent Gbagbo.
Nous devons lui donner nos voix ; nous allons lui redonner la direction du FPI.
Camarades, mobilisons-nous pour plébisciter le président Laurent Gbagbo le 14 Décembre 2014 ! Notre choix est indispensable pour obtenir sa libération.
Honorables invités, camarades militantes et militants, je voudrais vous demander de bien vouloir vous lever pour faire un « standing ovation » au président Laurent Gbagbo.
Vive le président Laurent Gbagbo !
Vive le Front Populaire Ivoirien !
Vive la Côte d’Ivoire réconciliée !

Dr ASSOA ADOU
Directeur national de Campagne de Laurent Gbagbo