Football : Un international français veut jouer pour la Côte d’Ivoire

Parle parisien- Football. Un international français veut jouer pour la Côte d’Ivoire.

Tiémoué Bakayoko, ici lors de sa convocation en Bleu au printemps 2017, ne dit pas non à la Côte d'Ivoire. LP/Arnaud Journois..

Même s’il a déjà disputé un match avec les Bleus, le milieu de Lorient ne ferme pas la porte à un éventuel à un éventuel appel des récents champions d’Afrique.

À l’occasion d’un long entretien accordé à L’Équipe avant le match de son équipe de Lorient face à Strasbourg ce dimanche, Tiémoué Bakayoko, le milieu international français de 29 ans, n’a pas fermé la porte à un éventuel passage sous le maillot de la Côte d’Ivoire, son pays d’origine. Le 28 mars 2017 alors qu’il jouait à Monaco, Bakayoko, né dans le XIVe arrondissement de Paris, avait disputé la seconde période du match amical entre la France et l’Espagne (0-2) au Stade de France. Il avait alors remplacé Adrien Rabiot. Mais c’était une rencontre amicale et les règlements internationaux interdisent de changer de sélection seulement si on a disputé une rencontre en match officiel avec l’équipe A. Ce qui n’est pas le cas du Lorientais.

« Quand on a une double nationalité, c’est hyper difficile de choisir »

Mais Bakayoko, plus que le règlement, se pose la question du choix du cœur, avouant au passage un grand regret en Bleu. « L’équipe de France ? C’est mitigé, lâche-t-il à L’Équipe. Je ne suis pas tout à fait international, car je n’ai qu’une sélection. À Chelsea (NDLR, où il a évolué lors de la saison 2017-2018), j’ai été déçu de ne pas y retourner. La France est championne du monde et il y a un regret de ne pas l’avoir été. J’y ai cru, mais il y a tellement de joueurs de qualité, en France. Tu attends, tu bosses et tu acceptes. Quand je suis appelé, je suis plus proche de la Côte d’Ivoire, même si les Bleus restent le rêve ultime. »
Bakayoko rappelle aussi à quel point il a hésité avant d’opter sportivement pour la France. « Quand on a une double nationalité, vous ne vous rendez pas compte comment c’est hyper difficile de choisir, poursuit-il. Entre le moment où Didier Deschamps m’a appelé et celui où j’ai dit oui, je n’ai pas mangé durant deux jours, j’avais la boule au ventre. D’une certaine manière, si je devais maintenant jouer pour la Côte d’Ivoire, j’aurais l’impression de me désavouer. Mais j’ai un peu évolué, je ne dis pas non, je ne dis pas oui… » ça peut ressembler à une petite perche à la sélection qui vient de remporter la dernière Coupe d’Afrique des nations.

Le parisien