Echanges entre Georges Armand Ouégnin, Justin Koua, Nestor Dahi: Une rencontre aux couleurs de retrouvailles entre anciens prisonniers

Par IvoireBusiness - Echanges entre Georges Armand Ouégnin, Justin Koua, Nestor Dahi. Une rencontre aux couleurs de retrouvailles entre anciens prisonniers.

De G à D. Koua Justin secrétaire général adjoint du FPI, Pr George-Armand Ouegnin président de EDS, et Dahi Nestor président de la JFPI, le 08 février 2018 lors de leur rencontre à Abidjan.

Communiqué de EDS sur les Echanges entre Georges Armand Ouégnin, Justin Koua, Nestor Dahi

Une rencontre aux couleurs de retrouvailles entre anciens prisonniers

Le président de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), Georges Armand Ouégnin a organisé, le jeudi 8 février 2018, une rencontre de partage avec les deux leaders de la jeunesse du parti de Laurent Gbagbo qui viennent de sortir de prison. Justin Koua, Secrétaire général adjoint et Nestor Dahi, secrétaire national de la jeunesse du parti de Laurent Gbagbo ont partagé un déjeuner, mais aussi, échangé à bâton rompu avec leur hôte, Georges-Armand Ouégnin, ancien ministre du président Laurent Gbagbo. Les présentations ont fait découvrir que le président de Eds est un ancien pensionnaire de la prison de Boundiali. Aussi, la rencontre entre l’ancien de Boundaili et les deux jeunes combattants sortis fraichement des prisons de Côte d’Ivoire a-t-elle pris des allures de retrouvailles. Mais dans le fond, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo a invité les deux combattants pour leur dire ses encouragements. « Hélas, nous suivi avec beaucoup de difficultés votre séjour en prison, les balades à vous imposées d’une prison à l’autre. Notre pays ne mérite pas tout cela. C’est pourquoi nous nous réjouissons que vous soyez enfin libres ». En regardant l’engagement et la détermination de ses invités, Georges-Armand Ouégnin a conclu que ceux qui voulaient « affaiblir » Justin Koua et Nestor Dahi vont se mordre les doigts. Parce que les jeunes sont sortis plus déterminés que jamais de la prison. Porte-parole pour la circonstance, Nestor Dahi a remercié le président de Eds et ses collaborateurs, « le maire » Etienne Mponon (le tuteur), Kpré Kpré Sylvie et Olivier Anangaman. Pour lui, la plateforme est un instrument sur lequel les ivoiriens comptent. « De la prison, nous avons vu ce que fait Eds. Cette plateforme qui a pour référent politique Laurent Gbagbo incarne l’espoir du peuple ivoirien. Je voudrais donc au nom du Sga et toute notre délégation, vous encourager et vous assurer que nous sommes là de nouveau pour la libération du président Laurent Gbagbo et de l’ensemble de tous les prisonniers parce que notre parti est membre de la plateforme… », a indiqué le premier responsable des jeunes du parti fondé par le président Laurent Gbagbo. Recevant cette assurance, le n°1 de Eds s’est réjoui de la disponibilité d’esprit des anciens prisonniers. Pour lui, l’engagement des jeunes combattants cadre avec ce que le président Laurent Gbagbo lui a confié depuis la Haye. « Le président Laurent Gbagbo nous avait certifié qu’on pouvait compter sur vous et votre état d’esprit nous réconforte », a confié le président de Eds. Par ailleurs, il a fait le point de ses activités à ses invités, en leur indiquant que Eds est en entrain de rassembler les forces démocratiques qui se reconnaissent dans la vision de combat du président Laurent Gbagbo, pour une grande offensive. Georges-Armand Ouégnin estime que la Côte d’Ivoire doit aller à la réconciliation et à la paix. Et que cela implique l’apport de tous les enfants du pays. C’est pourquoi, une fois de plus, le président de Eds a souligné la nécessité pour le pouvoir d’ouvrir le dialogue afin de planifier le retour à la normale. Selon l’ancien ministre pour que la réconciliation soit effective, il faut que le président Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet Gbagbo et tous les prisonniers de la guerre postélectorale soient libérés et que les exilés retournent dans leur pays sans crainte d’être pourchassés. Accord parfait entre l’hôte et les invités. En tout cas, ce sont deux combattants déterminés, que Eds a rencontrés, pour qui la prison est déjà du passé. Mais qui ont un regret, celui de laisser dans les geôles « plusieurs camarades ».

Source: Sercom EDS