DOUBLE AGRESSION DES JOURNALISTES EN COTE D’IVOIRE: L’OJPCI S’INSURGE ET PROTESTE

DOUBLE AGRESSION DES JOURNALISTES EN COTE D’IVOIRE

L’OJPCI S’INSURGE ET PROTESTE

Les faits
Dans la journée du 26 février 2018 le confrère Diomandé Karamoko de l’hebdomadaire Allo Police a été victime d’une agression par un groupe de jeunes à Williasmville dans la commune d’Adjamé. Cela au moment où il tentait de recueillir des propos suite au décès du petit Bouba sauvagement assassiné. Cette altération violente de laquelle le journaliste est sorti vivant est la seconde après celle d’un autre confrère Christ Paterne Assemian de Sikka TV le 17 février 2018 à Blolequin. A cela s’ajoute la bastonnade publique des confrères Daouda Coulibaly bloggeur et Landry Beugré du quotidien L’INTELLIGENT D’ABIDJAN lors de la marche de l’opposition hier jeudi 22 mars.

Notre position
Si à ce jour, les auteurs des différentes agressions courent toujours, il est à noter qu’à plusieurs reprises les professionnels des medias se retrouvent être la cible de personnes dont le désir est de régler leurs comptes par tous les moyens et sur ce qui leur tombent sous la main. L’Ojpci proteste et s’insurge contre ce type de comportement qui tend à mettre en danger la vie de professionnels des media avocats des sans voix.
Aussi demande –telle aux populations:

Le respect du droit à l’expression qui est désormais un droit universel de l’Homme,
Le respect de la personne humaine
Le respect et la sécurité du métier des journalistes dans l’exercice de leur fonction
Le respect de la Constitution Ivoirienne qui consacre le droit à l’information et à l’expression

Aux autorités ivoiriennes :
La poursuite et l’exercice des compétences juridiques vis-à-vis des auteurs des différentes agressions
La sécurisation du journaliste dans le cadre de ses missions

Pour le BEN
Le président
Olivier Yro