Diaspora: Communiqué du Front Populaire Ivoirien relatif à la diffusion de fausses informations sur les Journées de Paris2018

Les 19 et 20 mai 2018, la 3ème Vice-Présidence chargée de la Diaspora a organisé des journées de réflexions (Paris2018), sept mois après les premières journées de Vérone (Italie). Nous avons enregistré une unanimité quant à la réussite desdites journées de la part des participants et des observateurs.
A un moment où nous voulons jouir de la satisfaction qui s’en dégage afin de capitaliser les idées à la fois riches et pertinentes qui ont été partagées au travers des ateliers, un participant veut nous en détourner en publiant sur les réseaux sociaux : « Aux assises de Paris, l’atelier le plus populaire présidé par le Dr Issa Malick a adopté à l’unanimité une résolution qui demande la réunification du FPI ».
En ma qualité de Coordonnateur Général des travaux visés et en tant qu’un des superviseurs de la séance plénière de clôture, ayant suivi la tenue des quatre ateliers, je voudrais dire ici à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a jamais eu une résolution adoptée dans l’ordre de ce que l’auteur des propos cité insinue. Le Front Populaire Ivoirien condamne de telles méthodes qui ne font pas partie de son ADN.
A un moment où le peuple de Côte d’Ivoire subit les affres innommables d’une dictature féroce, il est indécent voire irresponsable de verser ainsi dans la manipulation. Il faut dire que les assises de Paris2018 veulent contribuer à rassembler les Ivoiriens et se donner les moyens d’accentuer la lutte pour sortir le peuple martyr de Côte d’Ivoire des griffes des barbares et de leurs alliés prédateurs.
S’il n’est par ailleurs pas à nier que le pouvoir de Ouattara a eu dans sa tactique de diviser des partis politiques surtout les plus significatifs de l’échiquier ivoirien, il convient en même temps d’être digne et d’observer une certaine retenue. Nous savons que certains acteurs, pour des intérêts personnels et/ou par manque de courage politique ou pour d’autres raisons, accompagnent Ouattara dans ses desseins funestes. Si ceux-là se sont ravisés, la voie pour qu’ils soient réintégrés a été montrée.
Après, il faut dire que si « La réunification » souhaitée par certains peut faire partie d’une démarche de rassemblement, ceux-là doivent prendre en compte la méthode rappelée à plusieurs reprises, pour y parvenir. Il ne s’agit donc pas d’une opération qui doit se faire ni sous la contrainte ni dans la caporalisation. Il s’agit plutôt de créer la confiance.
De deux choses l’une ou l’autre, soit le participant aux assises des 19 et 20 mai de Paris qui instille des informations fausses, désespère parce que la voie à eux indiquée – eu égard à leur manque d’humilité – est difficile à pratiquer, soit de tels acteurs, jouent le jeu de Ouattara et leurs procédés qui débitent des fantasmes et une manipulation pathologique est pour nous divertir, nous détourner pour donner du temps au dictateur d’Abidjan.
Nous considérons qu’une ligne rouge vient d’être franchie et nous devons désormais considérer de tels personnages comme des envoyés de Ouattara.
C’est le lieu d’appeler les uns et les autres à la vigilance pour qu’ils se concentrent sur les vraies batailles plutôt que de consacrer du temps aux polémiques inutiles. Il faut dire qu’en politique, celui qui veut rebondir doit reconnaître ses erreurs. S’entêter dans une voie sans issue n’est pas digne d’intérêt et est simplement dommageable vu les rangs antérieurs des acteurs concernés.
Nous devons donc retenir que le rassemblement qui est nécessaire pour arrêter la dictature ne pose pas comme priorité de sauver ceux qui ont choisi de préserver leurs intérêts personnels au détriment de ceux du peuple.
Enfin, notre démenti est sans ambiguïté quant aux propos mensongers servis aux lecteurs des réseaux sociaux et aux observateurs dans le seul but de les tromper.

Fait à Paris, le 22 mai 2018
Claude Koudou
SN Communication du Front Populaire Ivoirien ;
Coordonnateur Général des Travaux de Paris2018