Depuis Paris, des représentants de KKB et des membres du bureau politique du PDCI mettent en garde: "Bédié et Ouattara, ça suffit! Vous mettez dangereusement en péril la cohésion sociale"

Le couple Bédié -Ouattara met dangereusement en péril la cohésion sociale déjà fragilisée de par leur faute depuis 1993, date de la mort du président HOUPHOUET BOIGNY . La lutte de la succession avait démarré en ce moment là entre deux plus grands ennemis qui viennent de se découvrir les meilleurs amis du monde en espace d'un temps de magouille et de complot contre la Côte d'ivoire pour partager les richesses de notre pays.
La désignation de Bédié pour sa succession a été une très grave erreur commise par le père fondateur, qui n'est plus de notre monde pour réparation. Depuis, Bédié s'est mis dans la peau d'un monarque, parce que justement, il pense qu' en face de lui, il n'y a rien, si ce n'est du maïs du coup, il se croit tout permis pour décider de la vie ou de la mort de ses compatriotes à sa guise.
Rappelons-nous de son discours du 24 décembre 1999 qui a été la cause de sa vertigineuse chute via son appel de Daoukro contraire à ce que le peuple attendait de lui pour aller à une élection apaisée , comme à son habitude, il rame à contre courant. Bédié rate tous les grands rendez vous de l'histoire du pays et nous lui disons que ça suffit.
En disant lors de l'inauguration du 3ème pont que nous pouvons débaptiser tôt ou tard, il a tenu encore un propos qui fâche. Dire qu'un simple pont vaut en lui seul, un deuxième mandat, il pousse le comble du ridicule. Bédié a perdu le sens de la raison. Voilà Bédié dont on dit de ses qualités d'éminent juriste, qui n'est pas capable de comprendre qu'en état actuel des choses son maître Ouattara n'est plus éligible .Faut-il le lui rappeler?
Si tous les ivoiriens doivent aller en prison pour leur opinion comme il n'a de cesse de s'y déployer depuis sa prise de pouvoir, nous serons tous prêts à y aller. Bédié doit se souvenir, lui qui a participé à tous les accords sur la crise ivoirienne que Ouattara est invalidé par la cour suprême qui est la plus haute juridiction du pays est sans recours donc sans appel. Déjà, certains hauts juristes ivoiriens, s'y mettent.
Il faut que Bédié dans son égoïsme et son nombrilisme arrête de faire du mal à la Côte d'ivoire qui lui a tout donné. Que Bédié et ses obligés sachent qu'ils ont des ayants droit qui vont répondre de leurs actes à l'égard des autres. Nous dénonçons cette pratique de dictature digne d'une autre époque. Jetez des dignes fils pour délit d'opinion sous les fallacieuses et mascarades de malversations, alors que le même couple Bédié-Ouattara et leurs entourages ne sont pas exempts de ces détournements , ils ne sont pas des exemples en la matière . Qui ne se souvient pas en 1979 de l'histoire des mauvaises herbes que le président HB a arraché de son gouvernement. Dramane Ouattara le tout puissant premier ministre se faisait déposer tout l'argent du trésor chez lui. Le scandale sur le cacao des ivoiriens avec son fils et tous les siens dans l'affaire Armanjaro flouant ainsi les braves paysans qui sont ainsi les dindons de la farce, les 418 milliards de Gon Coulibaly en toute impunité. Les 118milliards de Cissé Bacongo, les Soro guillaume , hamed Bakayoko , Adama tounkara , Gaoussou Touré Bictogo.
Nous demandons la libération immédiate de ces personnalités arrêtées de manière arbitraire parce que proches de Charles Konan Banny candidat à la candidature du PDCI RDA conformément aux résolutions du congrès souverain qui l'a élu lui même Bédié. Considérant que tout ce qui précède n'est pas de nature à assurer la quiétude des ivoiriens, vue le caractère dangereux que cela profile à l'échéance à l'horizon 2015, nous disons à Bédié que trop c'est trop.
En apportant son soutien à Dramane Ouattara , Bédié affaiblit nos institutions en tordant le cou de notre loi fondamentale alors que l'Afrique a besoin d'institutions fortes pour son développement , disaient Obama et Hollande. Considérant que le couple Bédié-Ouattara est dans une logique d'instaurer la dictature et la chienlit, vu le caractère tribal et son rattrapage ethnique au détriment de la liberté d'expression, considérant que ses arrêts abusifs des hommes politiques pour aller à la pensée unique dont la Côte d'ivoire s'est affranchie depuis les années 90, la coalition des ivoiriens de l'extérieur condamne avec la dernière énergie ces pratiques qui n'honorent pas notre pays, qui perd tous les jours sa crédibilité, considérant plutôt que c'est une aliénation et une entrave à la démocratie, nous attirons l'attention de toutes les communautés que l'émergence dont le pouvoir fait rêver les ivoiriens, n'est qu'une farce, sachant que sans démocratie ni justice pas de développement possible.
Ivoiriennes, ivoiriens, amis de la côte d'ivoire , ne pas agir devant cette injustice , c'est vous rendre complices, qu'on serait tentés de se demander si les burkinabés sont plus courageux et émancipés que nous. Fiers ivoiriens , le pays nous appelle. Entendons les cris de nos opprimés sans quoi, notre existence n'aura aucun sens.
Il est grand temps d'un sursaut national pour sauvegarder notre chère patrie. Levons-nous pour faire barrage à toute forme de dictature et d'oppression et de pousser hors d'état de nuire cette nouvelle collusion et conspiration contre notre pays.
Ivoirienne, ivoirien seul ton courage sauvera ta patrie. C'est pourquoi, il ne faut pas céder au découragement à la peur. Disons non à Bédié et Ouattara qui ne sont pas propriétaires de la Côte d'ivoire. Ne rien dire, c'est cautionner leur sale besogne. Saisissons les instances institutions et juridictions internationales compétentes de la pertinence de notre démarche afin d'anticiper sur ce qui est en train de se profiler à l'échéance 2015. Les élections de 2015 n'augurent d'aucune assurance et de paix.
Céder dans la panique pour effrayer tout un monde, n'est pas signe de sagesse.
Joël ETTIEN
Représentant du candidat KKB en France
Président de la coordination du renouveau du PDCI RDA France
Nestor KOFFI
Membre du bureau politique du PDCI RDA

NB: Le titre est de la rédaction.