Depuis Adzopé, Pr Ouegnin Pdt de EDS, révèle : « En 2020, les ivoiriens fêteront avec le Président Gbagbo, le départ de ce régime liberticide »

Par Ivoirebusiness - Depuis Adzopé, Pr Ouegnin, Pdt de EDS, révèle « En 2020, les ivoiriens fêteront avec le Président Gbagbo le départ de ce régime liberticide ».

Depuis Adzopé, Pr Ouegnin, Pdt de EDS, révèle « En 2020, les ivoiriens fêteront avec le Président Gbagbo et le départ de ce régime liberticide ».

Invité au meeting du front populaire ivoirien le week end dernier à Adzopé, le président de la plateforme de l’opposition EDS, Pr Georges-Armand, a levé un coin de voile sur ce qui attend le régime liberticide du président Alassane Ouattara en 2020 : « la liesse avec le retour du Président Gbagbo et la fin du régime Ouattara ». Ci-dessous le texte intégral de son intervention.

ALLOCUTION DU PROFESSEUR GEORGES-ARMAND OUEGNIN, PRÉSIDENT DE EDS AU MEETING FPI-EDS D'ADZOPE LE 25/08/2019

Chers frères et soeurs,militantes et militants du FPI,Democrates Ivoiriens, mesdames et messieurs

Qu'il me soit tout d'abord permis de vous adresser nos très chaleureuses salutations au nom de tous les signataires de notre plateforme commune,Ensemble pour la Democratie et la Souveraineté (EDS).
Qu'il me soit aussi permis,d'adresser mes très sincères remerciements au secrétaire général, le docteur ASSOA ADOU,dont le parti,le FPI,créé et presidé par le président Laurent GBAGBO, est membre fondateur de EDS dont il constitue "la colonne vertébrale".

Qu'il me soit permis ensuite de saluer les fédérations FPI du département d'Adzopé pour l'accueil chaleureux à nous reservé en ce jour à travers une très forte mobilisation qui demontre que le FPI est un poids lourd de la vie politique Ivoirienne à l'instar de son président fondateur et grand homme d'Etat, le président Laurent GBAGBO, le père du multipartisme et de la démocratie en Côte d'Ivoire.

Qu'il me soit permis enfin de saluer le PDCI-RDA ,le PDCI-RDA fidèle aux valeurs du incarnées route sa vie durent par Felix HOUPHOUET BOIGNY et présidé par le président Henri Konan BEDIE ,qui nous a rejoint sur le chemin de la lutte pour la démocratie vraie et l'alternance pacifique.

Chers frères et soeurs,
Depuis le 11 Avril 2011,la Côte d'Ivoire, la Terre de nos ancêtres vit au rythme d'une succession d'évènements sociopolitiques dont il est difficile aujourd'hui de prédire la fin.

En effet les tenants actuels du pouvoir ont instauré un régime autoritaire à nul autre pareil en Côte d'Ivoire. Les violences,la haine,les traques,les arrestations et les emprisonnements arbitraires de milliers de citoyens et de centaines de personnalités proches du président Laurent GBAGBO, l'interdiction quasi systématique de toute activité de masse des opposants ,l'érection du non-droit en normes ont fini par exaspérer la population Ivoirienne qui a decidé de prendre son destin en main.

C'est dans ce contexte aussi sombre qu'incertain, qu'à l'initiative du FPI,des partis et personnalités politiques ,des organisations et personnalités de la société civile et des mouvements patriotiques,conscients des dangers qui menacent le présent et l'avenir des futures générations de notre pays ,ont décidé de redonner confiance et espoir au peuple en créant une plateforme politique dénommée Ensemble pour la Democratie et la Souveraineté (EDS).

À ce niveau de mon propos, je voudrais vous demander respectueusement de vous lever pour observer une minute d'applaudissement en la memoire du président Aboudramane SANGARE,le veritable architecte de EDS (Applaudissement...)
Merci

EDS ainsi créé a pour objectifs la reconciliation nationale qui passe par la liberation totale et le retour en Côte d'Ivoire du président Laurent GBAGBO et du ministre Charles BLE GOUDE, la libération de tous les prisonniers civils et militaires dont le général ĎOGBO BLE BRUNOT ,à qui nous présentons nos sincères condoléances relativement au decès de sa genitrice il ya peu, le retour sur la Terre de leurs ancêtres de tous les exilés sans conditions ,le rétablissement et le respect des libertés individuelles

et collectives ,le rétablissement de l'Etat de droit et de la stabilité politique, la restauration de la démocratie et une administration équitable et bien évidemment la reconquête du pouvoir d'Etat en 2020,qui passe nécessairement par des élections libres, justes,régulières et transparentes garanties par un organe électoral crédible.
Vous assistez depuis peu à une vive polémique sur la question de la reforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI).

De quoi s'agit-il concrètement?

Le 6 Août 2018,à la faveur de son discours à la nation, le chef de l'Etat avait declaré qu'il reformerait la CEI conformement à l'arrêt de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples(CADHP)...
Mais dans les faits, les choses vont se passer autrement .Nous avons été associés par le gouvernement aux deux premières réunions où nous avons clairement emis le souhait de voir le principe de la concertation à travers des discussions inclusives, être retenu en lieu et place d'une consultation comme le voulait le gouvernement.

Deuxièmement nous avons fait la requête de l'obtention des termes de référence (tdr) auprès du gouvernement avant le déroulement de la prochaine réunion.Malheureusement avant cette réunion(la troisième du genre),nous n'avons reçu aucun terme de reference de la part du gouvernement.

En consequence,de commun accord avec tous les partis membres de EDS, le PDCI-RDA, le groupe des 23 partis politiques de l'opposition et LIDER,nous avons décidé de ne participer à aucune réunion tant que les termes de référence de la réunion ne nous sont pas remis. Nous avons donc refuse d'aller à une reunion à l'aveugle,sans en connaitre les tenants et les aboutissants.

Et notre position trouve son fondement du reste dans l'article 3 du protocole de la CEDEAO sur la democratie et la bonne gouvernance dont il est fait mention dans l'arrêt de la CADHP, et qui stipule:"les organes chargés des élections doivent être indépendants et/ou neutres et avoir la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique. En cas de necessité, une concertation nationale appropriée doit determiner la nature et la forme desdits organes. "

En la matière, la confiance étant totalement rompue avec les tenants actuels du pouvoir, nous avons appelé de tous nos voeux à la mise en place d'un cadre consensuel et inclusif d'echanges sur la question de la reforme de la CEI.

Nous avons par la suite organiser une conférence de presse commune avec nos alliés de circonstance du PDCI-RDA, du groupe des 23 partis politiques de l'opposition et LIDER, pour denoncer les dérives du gouvernement sur la question et sensibiliser l'opinion publique nationale et internationale. Nous avons même en cela été rejoints par les organisations de la société civile qui elles aussi s'insurgeaient contre le non respect de l'arrêt de la CADHP par l'Etat de Cote d'Ivoire.

Toutefois,en dépit de cette vague de protestation sans précédent dans notre jeune histoire politique, le gouvernement va s'obstiner et nous ignorer pour s'appuyer sur une frange minime de l'opposition pour poursuivre ses consultations. Malheureusement, au moment de rendre les fruits de ce labeur impopulaire et illégal,les langues vont se délier et on va assister à un rejet du document final par ces partis qui avaient pourtant continué l'aventure.
Alors que retenir de ces faits?

Il faut comprendre que nous ne pouvons pas avoir confiance en ce gouvernement qui est capable de tout et que notre position de ne plus participer à ses consultations était très sage dans la mesure où ceux qui se sont laissés entraîner dans ce jeu ont fait volteface à la fin pour affirmer qu'ils ne se reconnaissaient pas dans le document final.

Aujourd'hui comme à l'accoutumé, nous assistons à un passage en force,puisque le projet de loi a été adopté par l'Assemblée nationale comme lettre à la poste ,puis la loi a été promulgué par le chef de l'Etat.
Malgré tout,fidèle à la philosophie politique du Asseyons- nous et discutons de notre référent, le président Laurent GBAGBO, EDS lance un appel solennel aux tenants actuels du pouvoir pour la réouverture du dialogue politique en vue de la mise en place d'un organe électoral veritablement consensuel.

Nous sommes déterminés et avons foi en Notre action parce que seules des discussions inclusives sur la CEI peuvent réellement amorcer la réconciliation nationale vraie tant souhaitée par tous.

Nous étions à ce niveau lorsque nous avons pris connaissance du communiqué du président de la commission de l'Union Africaine qui félicite le gouvernement Ivoirien pour avoir pris en compte l'arrêt de la CADHP.
Nous nous insurgeons contre cette réaction inopportune et dénuée tout fondement , et nous voulons en appeler à la vigilance des Etats membres de l'Union Africaine pour demander à la commission de jouer sa partition sans tenter par quelque subterfuge que ce soit d'influencer la CADHP qui je le rappelle est du reste est totalement autonome et Indépendante.

Nous nous réservons le droit d'interpeller les instances de l'Union Africaine et les organisations internationales pour dénoncer cette prise de position qui peut porter préjudice à la cohésion sociale et à l'unité nationale.
Enfin on continue d'entendre un peu partout que tout est bouclé et géré pour 2020 ,nous leur concédons cela,mais nous disons que c'est le président Laurent GBAGBO qui détient la clé et il en fera bon usage en réconciliant véritablement les Ivoiriens dès son retour qui est plus qu'imminent.

Pour terminer, permettez que je vous dise qu'à l'instar des tenants actuels du pouvoir, les élections de 2020 se dérouleront très bien car je suis profondément convaincu que la CEI sera reformé conformément à l'arrêt de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples .Et les Ivoiriens rassemblés et réconciliés, voteront massivement et c'est dans la joie,dans allégresse et la paix ,nous fêterons avec le président Laurent GBAGBO, le départ de ce régime liberticide.

Que Dieu qui est amour,justice et vérité nous garde et bénisse la Côte d'Ivoire,notre patrimoine commun.

Je vous remercie.

Professeur Georges-Armand Ouegnin
Président de EDS