Débats et opinions: Les victimes de Duekoué écrivent au Président Gbagbo, pilier incontournable du pardon et de la vraie reconciliation en Côte d'Ivoire

Par Correspondance particulière - Les victimes de Duekoué écrivent au Président Gbagbo, pilier incontournable du pardon et de la vraie réconciliation en Côte d'Ivoire.

Le Président Laurent Gbagbo. Image d'archives.

Bien cher Président,

Ce sont déjà trois longues années qui sont passées depuis ce triste et honteux 11 Avril 2011, quand les forces de l’impérialisme et du mal, prises dans un flagrant délit de crimes de masses au sein et tout autour de votre résidence, ont décidé, à défaut de vous assassiner, de vous embastiller, loin de votre peuple. Malheureusement pour nos bourreaux et nos tortionnaires, ‘’l’esprit GBAGBO’’, a été et reste, plus que jamais omniprésent dans notre quotidien à tous, victimes et bourreaux confondus !

Dans leur méchante volonté de vous jeter dans les souterrains de l’oubli, ils ont ainsi ameuté le monde entier à s’intéresser de plus près à vous, à notre sort d’Ivoiriens pris en otage dans notre propre pays mais surtout à faire l’inventaire encore inachevé de leurs crimes en association avec les bandes de rebelles qu’ils ont formés au Burkina Faso pour attaquer la Côte d’Ivoire en Septembre 2002.

A la veille de l’audience du 13 Juin 2014 à La Haye et à l’aube de ce ‘’jour nouveau’’ qui, nous le croyons, s’est déjà levé sur la Côte d’Ivoire, à vous, notre bien-aimé Président, nous, victimes des crimes les plus odieux et encore impunis car minimisés par vos geôliers de la C.P.I., nous voulons, du fond du cœur, vous dire merci. Oui, Président GBAGBO, merci ! C’est vrai, tous ceux des nôtres qui sont morts par leurs bombes ne reviendront plus à la vie. Mais que se serait-il donc passé, à ce jour, si vous en qui nous avons eu confiance et qui incarne l’espoir de notre peuple, vous aviez fui dès que votre résidence a été attaquée ? En toute sincérité, très cher Président, votre courage, votre détermination et votre foi ont sauvé la mise à tous les patriotes restés en vie et au pays même. Et voici qu’après de longues et interminables nuits de mensonge, la vérité vient, de façon irrésistible, grâce à votre ténacité à La Haye, éclairer notre ‘’terre d’Espérance’’, l’Afrique et le monde de la lumière d’un jour nouveau, (en souvenir d’une vos paroles fortes de la campagne présidentielle en 2010). Nos adversaires auront-ils l’audace ou le courage de vouloir aller avec nous, comme nous le souhaitons, jusqu‘au bout de cette affaire ?

Seulement, chose curieuse ou bizarre, Président GBAGBO, où sont-ils tous passés, tous ceux-là qui vous ont empêché, dès votre élection en 2000, de réaliser le programme pour lequel nous vous avions élu ? Où sont-ils, tous vos détracteurs tels CHIRAC, DE VILLEPIN, Michèle ALLIOT-MARIE, SARKOZY et KOUCHNER, par exemple, pour ne citer qu’eux ? Nous les savons vivants mais pourquoi se tiennent-ils en retrait, loin de La Haye, au lieu de s’y rendre pour confirmer tout simplement les charges retenues contre vous ? Pourquoi se sont-ils emmurés désormais, dans un silence des plus bruyants car trop suspect, tant ils ont vociféré ici contre un président légalement élu en Côte d’Ivoire, fait la part belle à des rebelles qui ont éventré des femmes enceintes ou décapité des bébés ? Où sont-ils, pour enfin en finir avec vous, l’innocente victime de leur méchanceté qui a fait assassiner sans suite aucune même certains de leurs propres compatriotes tels Philippe REMOND, LAMBELIN et autres, parce que ces derniers avaient pris fait et cause pour le peuple de Côte d’Ivoire? Quel complexe ou handicap majeur les tient aussi loin de La Haye, surtout qu’en 2004, ces dirigeants français vous ont accusé, Président GBAGBO, d’avoir fait tuer neuf de leurs soldats, quand notre armée nationale chassait les rebelles de Bouaké ? Des soldats français dont les parents n’ont pas pu voir ou fait autopsier les corps car précipitamment enterrés aux Invalides à Paris.

Président GBAGBO, ils ont longtemps menti au monde pour nous assujettir. Ils ont rugi contre vous et ils ont fini par rougir devant votre refus de vous soumettre à leurs ordres iniques. Ils ont donc tremblé de tout leur corps et tel Lucius –le diablotin-, ils ont porté le fer et le feu contre vous et votre peuple. En vous emprisonnant après avoir massacré votre peuple dont le seul crime est sa dignité non négociable, ils avaient cru leur tour bien joué. Malheureusement pour nos bourreaux, depuis le 11 Avril 2011, le devoir d’humanité, de par le monde entier, par souci de vérité et de justice, a pris son envol, s’est amplifié chaque jour, contrairement au temps qui semblait s’être arrêté ce jour-là. Qui, bien sensé, peut aujourd’hui nier la victoire du sens de devoir d’humanité conduit par des millions de démocrates aux quatre coins du monde, sur la perfidie rétrograde d’impérialistes et leurs obligés aux abois ?

Président GBAGBO, en raison des quelques propos qui précèdent mais aussi de nombreux autres faits à notre avantage à tous, nous, victimes de Duékoué, nous vous disons tout simplement merci !!! Merci de n’avoir pas enjambé le mur de la clôture de votre résidence pour abandonner votre peuple aux mains de génocidaires désormais pris au piège du flagrant délit, de la confusion et d’une grande amertume. Merci pour ce courage, pour cette détermination, cette foi et cette sérénité qui nous ont donné des raisons sérieuses d’espérer quand, en réfugiés sur nos propres terres, nous vivions entassés tels des objets, à la Mission Catholique de Duékoué, ce jour noir du 11 Avril 2011 !

Dans quelques jours, Président GBAGBO, nous serons le 13 Juin 2014. Pour nous, victimes de Duékoué, ce jour est déjà passé ! Une façon pour nous de dire que la Cour Pénale Internationale sait très bien depuis toujours que vous avez tort, vous et tous nos compatriotes dans les prisons françaises en Côte d’Ivoire, vous avez tort simplement parce que vous avez toujours eu raison depuis le début de cette scabreuse affaire montée par la France du gain cupide et assassin. Grand bien lui fasse, à cette France, de comprendre que seule votre libération libèrera le chemin obstrué de sa tranquillité, tellement cette France s’est fourvoyée en bombardant lâchement notre peuple, après des siècles de pillage de nos ressources. Or, ce n’est point parce que la C.P.I. se refuse d’analyser ou d’enquêter sur une gratitude aussi basse de la part de la France que nous, victimes de tous ces dérapages néocolonialistes, nous allons abandonner notre Président, le Timonier de la renaissance africaine aux mains de geôliers aux ordres des forces impérialistes.

La C.P.I. qui joue son propre destin dans ce procès contre vous, Président GBAGBO, saura trouver les mots justes pour masquer le cuisant échec et la honte de ceux qui, comme des pirates, se sont crus pendant longtemps les maîtres de nos vies. Président GBAGBO, votre peuple vous attend, sans colère et sans haine, pour aider à effacer la grande honte subie par tous ceux qui vous ont lâchement attaqué et vilipendé mais qui peinent aujourd’hui à nous réconcilier, à votre insu. C’est dans le calme et la sérénité que nous vous attendons Président GBAGBO, votre fils BLE Goudé Charles aussi, surtout qu’il n’y a vraiment rien en face, du Quai D’Orsay à La Haye via l’Elysée, si ce n’est du maïs !

Notre honneur et notre dignité n’étant pas négociables, nous vous disons : ‘’à bientôt Président !!!’’ et paix sur nos –plus que trois mille - morts.

Pour le collectif des victimes de Duékoué (Carrefour & Nahibly) : Emmanuel Caleb, le 6 Juin 2014.
LES VICTIMES DE DUEKOUE ECRIVENT AU PRESIDENT GBAGBO, PILIER INCONTOURNABLE DU PARDON ET DE LA VRAIE RECONCILIATION EN CÔTE D’IVOIRE.
Bien cher Président,
Ce sont déjà trois longues années qui sont passées depuis ce triste et honteux 11 Avril 2011, quand les forces de l’impérialisme et du mal, prises dans un flagrant délit de crimes de masses au sein et tout autour de votre résidence, ont décidé, à défaut de vous assassiner, de vous embastiller, loin de votre peuple. Malheureusement pour nos bourreaux et nos tortionnaires, ‘’l’esprit GBAGBO’’, a été et reste, plus que jamais omniprésent dans notre quotidien à tous, victimes et bourreaux confondus !

Dans leur méchante volonté de vous jeter dans les souterrains de l’oubli, ils ont ainsi ameuté le monde entier à s’intéresser de plus près à vous, à notre sort d’Ivoiriens pris en otage dans notre propre pays mais surtout à faire l’inventaire encore inachevé de leurs crimes en association avec les bandes de rebelles qu’ils ont formés au Burkina Faso pour attaquer la Côte d’Ivoire en Septembre 2002.

A la veille de l’audience du 13 Juin 2014 à La Haye et à l’aube de ce ‘’jour nouveau’’ qui, nous le croyons, s’est déjà levé sur la Côte d’Ivoire, à vous, notre bien-aimé Président, nous, victimes des crimes les plus odieux et encore impunis car minimisés par vos geôliers de la C.P.I., nous voulons, du fond du cœur, vous dire merci. Oui, Président GBAGBO, merci ! C’est vrai, tous ceux des nôtres qui sont morts par leurs bombes ne reviendront plus à la vie. Mais que se serait-il donc passé, à ce jour, si vous en qui nous avons eu confiance et qui incarne l’espoir de notre peuple, vous aviez fui dès que votre résidence a été attaquée ? En toute sincérité, très cher Président, votre courage, votre détermination et votre foi ont sauvé la mise à tous les patriotes restés en vie et au pays même. Et voici qu’après de longues et interminables nuits de mensonge, la vérité vient, de façon irrésistible, grâce à votre ténacité à La Haye, éclairer notre ‘’terre d’Espérance’’, l’Afrique et le monde de la lumière d’un jour nouveau, (en souvenir d’une vos paroles fortes de la campagne présidentielle en 2010). Nos adversaires auront-ils l’audace ou le courage de vouloir aller avec nous, comme nous le souhaitons, jusqu‘au bout de cette affaire ?

Seulement, chose curieuse ou bizarre, Président GBAGBO, où sont-ils tous passés, tous ceux-là qui vous ont empêché, dès votre élection en 2000, de réaliser le programme pour lequel nous vous avions élu ? Où sont-ils, tous vos détracteurs tels CHIRAC, DE VILLEPIN, Michèle ALLIOT-MARIE, SARKOZY et KOUCHNER, par exemple, pour ne citer qu’eux ? Nous les savons vivants mais pourquoi se tiennent-ils en retrait, loin de La Haye, au lieu de s’y rendre pour confirmer tout simplement les charges retenues contre vous ? Pourquoi se sont-ils emmurés désormais, dans un silence des plus bruyants car trop suspect, tant ils ont vociféré ici contre un président légalement élu en Côte d’Ivoire, fait la part belle à des rebelles qui ont éventré des femmes enceintes ou décapité des bébés ? Où sont-ils, pour enfin en finir avec vous, l’innocente victime de leur méchanceté qui a fait assassiner sans suite aucune même certains de leurs propres compatriotes tels Philippe REMOND, LAMBELIN et autres, parce que ces derniers avaient pris fait et cause pour le peuple de Côte d’Ivoire? Quel complexe ou handicap majeur les tient aussi loin de La Haye, surtout qu’en 2004, ces dirigeants français vous ont accusé, Président GBAGBO, d’avoir fait tuer neuf de leurs soldats, quand notre armée nationale chassait les rebelles de Bouaké ? Des soldats français dont les parents n’ont pas pu voir ou fait autopsier les corps car précipitamment enterrés aux Invalides à Paris.

Président GBAGBO, ils ont longtemps menti au monde pour nous assujettir. Ils ont rugi contre vous et ils ont fini par rougir devant votre refus de vous soumettre à leurs ordres iniques. Ils ont donc tremblé de tout leur corps et tel Lucius –le diablotin-, ils ont porté le fer et le feu contre vous et votre peuple. En vous emprisonnant après avoir massacré votre peuple dont le seul crime est sa dignité non négociable, ils avaient cru leur tour bien joué. Malheureusement pour nos bourreaux, depuis le 11 Avril 2011, le devoir d’humanité, de par le monde entier, par souci de vérité et de justice, a pris son envol, s’est amplifié chaque jour, contrairement au temps qui semblait s’être arrêté ce jour-là. Qui, bien sensé, peut aujourd’hui nier la victoire du sens de devoir d’humanité conduit par des millions de démocrates aux quatre coins du monde, sur la perfidie rétrograde d’impérialistes et leurs obligés aux abois ?

Président GBAGBO, en raison des quelques propos qui précèdent mais aussi de nombreux autres faits à notre avantage à tous, nous, victimes de Duékoué, nous vous disons tout simplement merci !!! Merci de n’avoir pas enjambé le mur de la clôture de votre résidence pour abandonner votre peuple aux mains de génocidaires désormais pris au piège du flagrant délit, de la confusion et d’une grande amertume. Merci pour ce courage, pour cette détermination, cette foi et cette sérénité qui nous ont donné des raisons sérieuses d’espérer quand, en réfugiés sur nos propres terres, nous vivions entassés tels des objets, à la Mission Catholique de Duékoué, ce jour noir du 11 Avril 2011 !

Dans quelques jours, Président GBAGBO, nous serons le 13 Juin 2014. Pour nous, victimes de Duékoué, ce jour est déjà passé ! Une façon pour nous de dire que la Cour Pénale Internationale sait très bien depuis toujours que vous avez tort, vous et tous nos compatriotes dans les prisons françaises en Côte d’Ivoire, vous avez tort simplement parce que vous avez toujours eu raison depuis le début de cette scabreuse affaire montée par la France du gain cupide et assassin. Grand bien lui fasse, à cette France, de comprendre que seule votre libération libèrera le chemin obstrué de sa tranquillité, tellement cette France s’est fourvoyée en bombardant lâchement notre peuple, après des siècles de pillage de nos ressources. Or, ce n’est point parce que la C.P.I. se refuse d’analyser ou d’enquêter sur une gratitude aussi basse de la part de la France que nous, victimes de tous ces dérapages néocolonialistes, nous allons abandonner notre Président, le Timonier de la renaissance africaine aux mains de geôliers aux ordres des forces impérialistes.

La C.P.I. qui joue son propre destin dans ce procès contre vous, Président GBAGBO, saura trouver les mots justes pour masquer le cuisant échec et la honte de ceux qui, comme des pirates, se sont crus pendant longtemps les maîtres de nos vies. Président GBAGBO, votre peuple vous attend, sans colère et sans haine, pour aider à effacer la grande honte subie par tous ceux qui vous ont lâchement attaqué et vilipendé mais qui peinent aujourd’hui à nous réconcilier, à votre insu. C’est dans le calme et la sérénité que nous vous attendons Président GBAGBO, votre fils BLE Goudé Charles aussi, surtout qu’il n’y a vraiment rien en face, du Quai D’Orsay à La Haye via l’Elysée, si ce n’est du maïs !

Notre honneur et notre dignité n’étant pas négociables, nous vous disons : ‘’à bientôt Président !!!’’ et paix sur nos –plus que trois mille - morts.

Pour le collectif des victimes de Duékoué (Carrefour & Nahibly) : Emmanuel Caleb, le 6 Juin 2014.