Débats et Opinions: LE NOIR ET LA GESTION DU TEMPS, Par Sylvain de Bogou

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Sylvain de Bogou.

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“Le temps c’est de l’argent”, voici la phrase magique des Anglo-Saxons ou de tous les Occidentaux. Cette phrase constitue la base de l’entreprenariat qui caractérise le monde dit développé. Cette phrase est, maladroitement, répétée par le noir qui refuse viscéralement et volontairement de la mettre en pratique.

La gestion du temps est le premier pas vers le développement
Le noir se plait dans des bouts de phrases comme: “c’est le temps africain” ou “nous sommes dans le temps jamaïcain”; tout ceci pour se donner une conscience tranquille face aux nombreux retards que le noir accuse aux réunions qu’il a lui-même convoquées ou à des conférences et débats où il est discuté de son bien-être. Doit-on accuser ici aussi l’esclavage et la colonisation? Nous disons “non”. Car lors de la pratique de l’esclavage et de la colonisation, le noir était à l’heure à tous les niveaux; il travaillait comme une machine. Alors, avons-nous besoin de la menace d’avoir la main tranchée sur notre tête, comme la Belgique l’a fait au Congo, pour venir à l’heure partout où nous sommes solicités en ce siècle de mini-liberté que nous avons? Pire, le noir qui vie en Occident est plus retardataire que celui d’Afrique où le transport public et privé sont une question de luxe.
Venir avant ou à l’heure à un rendez-vous est devenu une de “il n’a rien d’autre à faire c’est pour cela qu’il est toujours dans le temps” et pourtant, les réunions et autres rencontres sont fixées beaucoup plus longtemps en avance. Et, quand le noir a eu le courage de venir à la rencontre qu’il a acceptée depuis des semaines; en dépit de son retard de deux à trois heures, il refuse de quitter les lieux où s’est tenue ladite rencontre. Il devient le théoricien planétaire, le juge et le politique envoyé parce les forces surnaturelles pour sauver non seulement sa famille, mais toute l’Afrique et toute personne noire sur la terre. Dans la justification de son laxisme aberrant face a la gestion du temps, le noir se réfugie derrière des excuses idiotes à savoir: “Hitler a échappé à plusieurs attentats parce qu’il venait aux rencontres qu’il convoquait” et “La Dame de fer Thatcher a échappé à l’attentat des Forces Républicaines Irlandaises parce qu’elle a accusé un retard sur son programme”. Concédons ce qui précède aux petits malins. Ce que ces “excusards” oublient est qu’ils sont congénitalement atteints d’une maladie: le retard et ils fuient les soins. D’ailleurs, ils n’acceptent pas qu’ils sont maladies. Cependant, il faut reconnaître au noir deux principaux domaines dans lesquels il est extraordinairement performant pour le respect du temps: l’enrichissement d’autrui et la religion.
LE NOIR ET LE REFUS DE L’INDÉPENDANCE ÉCONOMIQUE
Attendre devant la boutique ou le magasin du Libanais ou de l’Européen pour nettoyer l’intérieur est devenu un choix hautement volontaire du noir. Nous ne parlons pas ici du problème de l’intégration du noir en Europe et en Afrique (son propre continent). Nous parlons de la question de la gestion du temps par celui-ci. Le noir est prêt à travailler pour l’autre sans penser à lui-même et à sa communauté. Quand le voisin crée une petite affaire, le noir préfère boycotter ce dernier. Il fera ses achats dans le magasin de l’étranger dans le seul souci de voir son voisin échouer dans son entreprise. Or, le noir est prêt à citer les cas des “lobby juif”, “le lobby indien” ou encore “le lobby chinois”. Ces peuples, il faut le souligner, pratiquent le “inner circle trade” ou le “community trade”. Sommes-nous maudits ou malades, nous les noirs? Ceci est une question adressée à tous pour des débats francs avec des suggestions et des solutions franches pour notre propre liberté économique qui entraînera forcement notre indépendance politique pour laquelle nous nous battons depuis des siècles. Nous devons toujours avoir en tête que celui qui contrôle ta monnaie et ta pensée, manipule à souhait ta destinée.
LE NOIR ET LA RÉLIGION
La Mecque, Rome ou au Monastère, à l’église et à la Mosquée, le noir est pratiquement celui qui ouvre et ferme la porte de ces lieux. En Angleterre, en France, en Italie comme aux Etats Unis d’Amérique, les noirs se consolent entre les quatre murs de ces religions où un lavage de cerveau infantilisant a lieu chaque jour. Chaque vendredi, samedi et dimanche, il est difficile d’avoir certains amis, parents et simples camarades au bout du fil pour parler de vous, de votre communauté ou de votre continent. Ils sont agglomérés dans des lieux dits de prières pour répondre aux incongruités d’un pasteur par- ici, d’un Imam par-là ou d’un prêtre venu leur apporter la “civilisation”. Le noir ne vient pas en retard dans ces lieux pour ne pas manquer la bénédiction qui passe par les escrocs qui les grugent pour se la couler au soleil. Mais, quelle perte, plutôt quelle hystérie généralisée! Les pasteurs, les Imams et les prêtres sont, dans leur majorité, des sangsues qui tuent en leurs clients l’esprit de combat et d’entreprenariat. Ils enseignent le fatalisme cataclysmique à leurs suiveurs qui sont, en majorité, plus intelligents qu’eux, mais auxquels il est dit “qu’il faut lire la bible, le coran ...” avec d’autres yeux, “il faut parler en une langue” à laquelle seules quelques personnes “ointes” ont accès. En gros, le noir, volontairement, a choisi le mensonge, la soumission et l’esclavage face à sa liberté.
En conclusion, nous disons que nous devons corriger très rapidement notre esprit de laisser-faire dans la gestion du temps. Le temps est pour nous, la condition sine qua non qui conduit au développement. Lorsqu’on ne gère pas bien son temps, on n’accuse pas l’Occident d’être venu très vite au rendez-vous et d’avoir tout pris avant notre arrivée. Le temps est Universelle. Arrêtons les notions diminutives de “temps africain” et “temps jamaïcain”. Ces notions nous rabaissent, nous disqualifient face au tournant que le monde prend. Nous sommes obligés de changer. Car le temps ne changera pas pour nous accommoder. Les aiguilles de la montre tourneront toujours au même rythme pour tout le monde. Alors grandissons maintenant.

Une contribution de Sylvain De Bogou