Débats et Opinions: Félix HOUPHOUET BOIGNY disait « l'homme qui a faim n'est pas un homme libre », Par Nestor Koffi

Par Ivoirebusiness - Débats et Opinions. Félix HOUPHOUET BOIGNY disait « l'homme qui a faim n'est pas un homme libre », Par Nestor Koffi.

Le Gouvernement du Président Félix Houphouët Boigny avec Alassane Ouattara comme Premier Ministre. Image d'archives.

Est-ce que les dirigeants ivoiriens prennent la mesure des pensées du père fondateur qui sonnent comme de véritables prophéties pour prévenir ?

Est-ce Adosolution est elle en passe de devenir Adoproblème pour la Côte d'ivoire ?

Tous les signaux portent à croire que l'horizon du pays d'HOUPHOUET BOIGNY est en train de s'assombrir inexorablement, et remet explicitement en cause la promesse fallacieuse qui consiste à l'aller à l'émergence à l'orée 2020.

Plus rien ne rassure le vaillant peuple.

Sous FHB, le pari est gagné pour grand HOUPHOUET BOIGNY Cela se confirme par les preuves convaincantes à l'époque. Disait la chanson 6ème sillon.

Or, de nos jours, on peut l'affirmer sans se tromper qu'il y'a beaucoup de bruits pour rien, les actes ne suivent les paroles , dirons -nous les promesses pompeuses de tous genres.

Ces comportements irresponsables éloignent le peuple de ses dirigeants car il n'a plus confiance.

Qui ose croire que la Côte d’Ivoire allait un jour crier famine aux yeux du genre humain?

Le père fondateur nous inculquait que la mise en valeur de la terre est la seule garantie sûre, car elle ne trahit pas son homme.

Bien au contraire elle le nourrit bien.

Cette politique audacieuse volontariste a permis à notre pays d'être autosuffisant alimentaire envié de tous.

La politique du père fondateur orientée à la mise en valeur de la terre fertile de la Côte d’Ivoire nous avait permis après l'indépendance de devenir le véritable poumon économique de l'AOF ce qui a fait de ce pays une terre d'hospitalité accueillant à tour de bras les ressortissants de toutes les nations du monde dans une cohésion et entente cordiales où le vivre ensemble ne souffrait d'aucun mal.

Rien d'important ne se déroulait sur le continent sans que la cité de la perle de la lagune ebrié n'en soit au cœur, ce qui faisait notre fierté. Abidjan la belle.

Est-ce qu'aujourd'hui nous sommes capables d'être fiers de cette politique conduite dans notre pays? l'histoire nous le dira.

Nous savons que comparaison n'est pas raison , mais pour le même pays, nous pouvons tenter de dire que le pays au lieu d'avancer dans le progrès par rapports à nos acquis, régresse et c'est ce constat amer qui réellement n'a pas lieu d'être mais malheureusement est de mise .

L'écart entre notre passé glorieux et notre présent incertain nous pousse, à charge pour nous de dénoncer cette dérive qui risque de plomber notre avenir et même notre devenir.

Il faut une rupture nette avec ce risque que nous font prendre nos dirigeants par leur manque de vision.

On révèle le mal être de notre peuple qui a connu mieux que cette situation délétère, comme un volcan qui couve.

Nous sommes très inquiets, car une pénurie de notre attiéké national dirons nous culturel est le signe d'un danger imminent de menace de famine.

Le manque de manioc, qui est sa matière première est considérée comme la première alerte.

La cherté de la vie et le manque d'aliments dans un pays comme le notre, font planer le doute sur la fiabilité des promesses d'aller à l'émergence à l'orée 2020 du projet du RHDP qu'on peut l'affirmer sans se tromper est voué à l'échec même si c'est pas notre souhait d'attirer la malédiction sur notre chère Côte d'ivoire .

Prévenir c'est guérir, afin d'anticiper sur le cours des choses pour les conjurer.

Personne dans ce monde ne comprendra pas que la Côte d’Ivoire dans le top des pays africains jadis crie famine aujourd'hui.

Tout ce qui constituait notre atout, attiéké, banane, manioc, igname riz et autres denrées, dire à ce jour qu'il y'aura un manque de ces produits, on ne saura pas comment qualifier cela.

Ivoiriennes, ivoiriens, au regard de ce constat alarmant, devez vous encore faire confiance à ce nouveau parti RHDP qui en 6 ans d'exercice du pouvoir d'état prend un virage très dangereux pour notre pays?

Rejoignez nous donc pour faire pressions sur le président Bédié de sortir le PDCI RDA de cette alliance qui est à la base de la souffrance de notre pays.

Le RHDP ne représente pas une structure fiable pour l'avenir de notre pays, bien au contraire c'est pour empirer la situation et nous mettre sous le poids de la dette post PPTE.

C'est un chapitre qui doit se fermer pour le bonheur de tous. Car ceux mêmes qui sont aux affaires n'y croient pas plus que ça.

Les tensions sont palpables dans les quatre points cardinaux du pays.

Allons nous accepter de continuer de subir, ça sera dommage de laisser faire des choses que nous pourrons démocratiquement stopper.

Une question nous taraude.
Comment dans un pays comme le notre, certaines personnes dans une psychose quasiment généralisée de non seulement le penser mais surtout le dire que si Dramane Ouattara n'est pas au pouvoir d'état personne d'autre ne peut et ne doit gouverner?

Tous disent pour la paix, et lui se complaît dans cette situation, parce que ça l'arrange lui et son clan de faire chanter les ivoiriens.

C'est grave d'entendre des choses pareilles, qui n'honorent pas lui même, pas plus qu'un ivoirien lambda .

C'est une véritable aberration.

Avant l'arrivée de ce monsieur dans le paysage politique de notre pays, on vivait en paix dans ce pays, et depuis qu'il a promis de rendre ce pays ingouvernable, avec la complicité de certains ivoiriens, il a réussi à mettre en œuvre son projet funeste avec ses complices de rebelles.

Il faut chers ivoiriens, vaincre cette peur sinon ton avenir est condamné, car ce camp va continuer dans ce projet et faire de plus en plus proférer des menaces encore plus graves pour confisquer ce pouvoir à jamais, à en croire les propos récents de Maurice Bandaman qui disait dans une tribune, si nous perdons le pouvoir nous RDR allons souffrir, il se rend en ce moment compte qu'ils sont eux mêmes , en train de faire souffrir ce peuple pacifique .
Conscients de tout ce qu'ils font subir le peuple, ils n'ont plus d'autre choix que de tout faire pour conserver le pouvoir d'état pour sauver leur tête.

C'est tristement dommage.

À l'instar du Burkina tuons cette peur en nous, pour prendre notre destin en main.

Pensez vous qu'il y'a une autre alternative que de nous unir pour les battre dans les urnes, afin d'exercer ce pouvoir dans l'intérêt de tous, s'impose comme un impératif pour la survie d'un pays que nous aspirons démocratique.

Dans cette mauvaise vision, toutes les terres de cultures nourricières comme Bonoua, Dabou et partout ailleurs, l'ananas, le manioc, et autres cultures pour nourrir la population sont sacrifiées et remplacées par l'hévéa culture qui est devenue une mode sur toute l'étendue du territoire , sachant bien sûr les conséquences de cette culture qui appauvrit les terres au meilleurs des cas pour un demi siècle .

Il faut revenir aux cultures qui nous permettrons d'être autosuffisant alimentaire.

Comme jadis sous l'égide de FHB, afin de redevenir le grenier de l'AOF.

En plus, ce produit n'a pas encore commencé son début de sa transformation industrielle.

C'est seulement destiné à l'exportation pour enrichir les seuls cadres du pays qui en sont propriétaires, en sacrifiant sur l'autel la nourriture au grand dam du bas peuple.
Soyez bénis peuple de Côte d’Ivoire.

Vive la Côte d’Ivoire debout avec la version et vision de FHB.
Comité de crise version et vision FHB :
Président

Une contribution de Nestor Koffi.