Côte d’Ivoire : « Le FPI légal et légitime assigne Affi en justice pour faux, usage de faux, usurpation de titre, abus de bien sociaux portant sur le détournement de plusieurs milliards »

24 heures après la sortie d'Affi N'guessan annonçant qu'il portait plainte contre Aboudramane Sangaré, Laurent Akoun, Marie Odette Lorougnon, et Koné Boubacar, pour usurpation de titre, la réaction du front populaire ivoirien légal et légitime, ne s'est pas fait attendre.
En effet, Koné Boubacar, 1er secrétaire général adjoint et porte-parole par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), a annoncé à l’occasion d’une rencontre avec la presse ce jeudi des poursuites judiciaires contre Affi N’Guessan.

"La direction légale et légitime du parti portera plainte contre Affi pour faux, usage de faux, usurpation de titre, abus de bien sociaux portant sur le détournement de plusieurs milliards de nos francs au détriment des militants sur une période de 13 ans sans compte-rendu financier", a-t-il déclaré en présence d'Alphonse Douati, secrétaire général du parti.
- "Les membres fondateurs du parti vont le poursuivre. Nous demanderons à nos militants de s'organiser pour se porter partie civile
- Nous allons nous donner les moyens de le poursuivre également dans les tribunaux étrangers, à commencer par la France.
- Enfin, nous ne renoncerons jamais au FPI, y compris au prix de nos vies dans la lutte démocratique", a-t-il prévenu.

C'est demain vendredi que Sangaré Abou Drahamane, Laurent Akoun, Lorougnon Marie Odette et Koné Boubakar, comparaîtront devant le Président du tribunal de première instance d’Abidjan plateau suite à la plainte de Pascal Affi N’Guessan.
Pour Koné Boubacar, la plainte d'Affi N'guessan ne doit rien au hasard.

«En politique comme en bien de domaines, le choix du moment n’est jamais fortuit. Ainsi, alors que l’assignation cite abondamment la date du 3 avril 2015, c’est quasiment 11 mois après que le sieur Affi rend brusquement compte que nous utilisons le nom FPI ? Soyons sérieux, » a-t-il ironisé.

Il est convaincu que «c’est le succès éclatant de la tournée d'Abou Drahamane Sangaré qui a crée la panique du pouvoir.
Lequel a décidé d'actionner "son cache-sexe en la personne d'Affi N'guessan, devenu depuis qu’il s’est vendu à eux à vil prix, l’homme des sales besognes de ce régime liberticide et sanguinaire », poursuivra le conférencier, qui "espère que cette fois le tribunal dira le droit et Affi aura enfin l’occasion de dévoiler le nom de son parti qui ne s’appelle pas FPI".

Serge Touré