Transition politique – Konan Banny appelle au changement depuis Bouaké : « Nous allons lutter et obtenir le changement pour la Côte d’Ivoire et pour les ivoiriens en 2015 »

Par IvoireBusiness - Transition politique. – Banny frappe fort à Bouaké « Nous allons lutter et obtenir le changement pour la Côte d’Ivoire et pour les ivoiriens en 2015 car je ne veux plus que les ivoiriens aient peur dans leur pays ».

Charles Konan Banny, président de la CNC, et son épouse le 1er août à Bouaké.

Samedi 1 Août 2015, les populations du Gbèkè ont eu rendez-vous avec le président de la Coalition Nationale pour le Changement, Charles Konan Banny. Le président était présent avec une délégation de la CNC composée de M. Abel Naki (5ème vice-président charger de la Communication et du numérique) et M. Joseph Ahipeaud Martial, vice-président chargé du programme politique.
C’est une foule immense qui est venue de différents quartiers et villages de Bouaké pour accueillir le président de la CNC pour la cérémonie d’investiture de l’Amicale des Missionnaires engagés pour Banny.
Cependant, il faut noter que malgré la mobilisation réussie de cet évènement, des convois venant à destination de Bouaké pour assister à la cérémonie ont été bloqués au corridor Sud de ladite ville, et le président de la CNC n’a pas manqué de déplorer ce fait en quelques mots : « la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de tels actes, cela ne sert à rien ».

Le président Banny a été en tant que président de la CNC reconnu comme étant le chef actuel de l’opposition ivoirienne qui entend mener à bien les différentes revendications de cette coalition de parti d'opposition.
A cet effet, il a déclaré être là avec le peuple de Bouaké afin de prêter une oreille attentive à leurs inquiétudes et celles de tous les ivoiriens. Ainsi il a lancé : « la mobilisation est exceptionnelle. Bouaké est le cœur de notre pays. Quand Bouaké a été atteint, c’est le cœur de la Côte d’Ivoire qui a été atteinte. Quand Bouaké renait, c’est la Côte d’Ivoire qui renait. Nous sommes avec vous et nous avons toujours été là, même au plus fort de la crise ».
Le premier ministre a ajouté plus loin que la Côte d’Ivoire s’est détournée de sa destinée de nation de paix où il fait beau vivre. Aujourd’hui la Côte d’ivoire est un pays dont l’image a été ternie par la profonde crise qui la secoue depuis une quinzaine d’année : « Nous sommes sortis du rail que Houphouët avait tracé pour nous. Je souhaiterais que la côte d’Ivoire aille sur la terre promise, la paix. La Côte d’Ivoire ce n’est pas la division des ivoiriens. C’est parce que nous sommes différents que nous sommes condamnés à l’union. » C’est alors que le parrain de la cérémonie a invité les ivoiriens au pardon mutuel afin de garantir un développement durable : « il n’y a pas de développement durable sans paix. » L’humilité est une vertu obligé dont les ivoiriens doivent faire preuve afin de réussir la réconciliation nationale.
L’ex-gouverneur de la BCEAO s’est dit confiant, car la CNC et ses leaders savent où va la Côte d’Ivoire, alors il a invité le peuple de Bouaké à suivre ses leaders qui seuls représentent la voie à suivre, « la CNC est là pour vous » a-t-il rétorqué. Avant de s’étendre longuement sur la vision et les objectifs de cette plateforme : « Nous allons lutter et obtenir le changement pour la Côte d’Ivoire et pour les ivoiriens. Je ne veux plus que les ivoiriens aient peur dans leur pays. Si nous avons peur chez nous où irons-nous ? Où allons-nous avoir la paix ? Il faut ramener la fraternité, la confiance, la paix dans notre pays. Nous sommes des hommes de paix alors, je n’use pas de mots qui blessent, s’il y a un chemin qui est facile à emprunter c’est celui de la violence, nous voulons des élections sans effusion de sang en Côte d’Ivoire, c’est pourquoi nous invitons Alassane Ouattara à la négociation car c’est la seule porte de sortie que nous avons. Je suis le président de la CNC et nous souhaitons que l’ensemble de nos compatriotes sachent que toutes les conditions des élections à venir seront consensuelles. »

Les populations étaient très heureuses d’entendre ces vérités de leur fils. A la fin de la cérémonie, le président de la CNC et sa délégation se sont retirés afin de se rendre dans un hôtel de la place pour recevoir en audience plusieurs délégations ; ce sont en l’occurrence, les chefs traditionnels, les enseignants, la jeunesse, les femmes et bien d’autres mouvements et associations acquis à la cause du président Banny.

Source: Imatin.net