Scandale – Côte d’Ivoire : Comment Affi N’guessan a été marabouté par Ouattara

Par IVOIREBUSINESS – Le Lettre du Continent démontre comment Affi N’guessan, le président du FPI, a été marabouté par Ouattara.

Affi N’guessan, le président du FPI, a été marabouté par Ouattara.

Notre confrère La Lettre du Continent (LC) n°687 du 23 juillet 2014 est décidément très attentif sur ce qui se passe en Afrique, et particulièrement en Côte d’Ivoire. Il explore même le domaine de l’invisible et des sciences occultes avec dextérité. Mieux même que les africains.
Il nous sert des perles venant du monde invisible concernant la première visite de François Hollande en Côte d’Ivoire.
En effet, après avoir démontré comment le Président François Hollande s’est fait copieusement marabouter par son collègue ivoirien Alassane Ouattara, la (LC) s’attaque aussi au maraboutage de Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), parti du Président Laurent Gbagbo.
En effet selon la Lettre du Continent, les effets du maraboutage d’Affi N’guessan par Alassane Ouattara étaient très visibles lors de la rencontre Affi-Hollande. Affi était déjà groggy comme le rapporte notre confrère: « La rencontre avec Pascal Affi N’guessan tout penaud mais convaincu d’avance, à qui François Hollande a rappelé la nécessité de faire revenir le FPI dans le jeu politique. Un message d’autant plus aisé que le parti de Laurent Gbagbo, exsangue financièrement, n’a guère d’autres options. ADO ramait depuis des mois pour ajouter une dose de pluralisme à son régime en tentant de ramener ce parti à la raison. Il n’espérait pas tant de la médiation hollandaise », note la LC.
Comme on le voit, le maraboutage d’Affi N’guessan, non seulement ne date pas de l’arrivée de François Hollande sur les bords de la lagune Ebrié, mais a été fait bien avant.
Les effets du maraboutage d’Affi N’guessan sont tels qu’il est prêt selon la LC à brader les intérêts de son parti presque sans contrepartie, sans financement alors même qu’il est affamé, car convaincu d’avance, même si Ouattara l'ignore royalement et ne prend même pas la peine de le recevoir. C'est peut-être là, la source des remous qui secouent actuellement le parti de Laurent Gbagbo, où on pense que la coupe est pleine.
En fait, en lieu et place d’entrer dans un quelconque jeu politique, c’est surtout à l’abattoir que le FPI est convié, juste pour légitimer la dictature Ouattara, laquelle est évoquée par notre confrère avec beaucoup de lyrisme, comme pour adoucir sa brutalité.

Eric Lassale