Paris: Grande marche patriotique ce samedi 23 août à Paris

Par Aujourd'hui - Grande marche patriotique ce samedi 23 août à Paris.

Grande marche patriotique ce samedi 23 août 2014 à Paris.

«Les violences politiques faites aux femmes en Afrique cas de de Simone Ehivet Gbagbo en Côte d’Ivoire », tel est le thème autour duquel les patriotes ivoiriens et africains de la diaspora se mobiliseront ce samedi 30 aout.
A l’invitation de tous les mouvements de la galaxie patriotique ivoirienne et panafricaine, notamment : Codesci, le Cri-panafricain, Gbagbo free, le Cojep-france, Cdr-ci, 3000 femmes, les femmes patriotes, du parti politique RPCI-AC, avec toutes les Amazones ; tous se retrouveront pour une grande marche.
Celle-ci les conduira de la Station de métro Stalingrad à la station de métro Château rouge dans le 18ème Arrondissement de Paris. Et verra la participation effective de Jacques Marie Laffont l’éditeur de » PAROLES D’HONNEUR » de Simone Gbagbo.
Pour Christine Zékou, l’une des initiatrices de cette grande manifestation : « bien que la situation diffère d’un pays à un autre en Afrique, des inégalités entre les hommes et les femmes se remarquent dans tous les pays de la région ». En effet, de manière générale, les femmes ont un accès plus limité aux ressources et à la gestion terres, crédits, technologies, etc; elles sont plus vulnérables face aux problématiques présentes et sont souvent affectées différemment par celles-ci (analphabétisme, pauvreté, violences basées sur le genre, difficultés d’accès aux soins de santé, etc.); elles sont également largement affectées par les crises touchant les régions (conflits, augmentation du VIH/ SIDA, etc.) ».
Pour ce qui est du thème se rapportant à Simone Gbagbo, Christine Zékou rappelle les vertus de l’illustre prisonnière du régime d’Abidjan. Elle confie que Simone Gbagbo, l’une des célèbres prisonniers politiques du régime Ouattara est un symbole pour la femme africaine. Car sa lutte va au-delà de la Côte d’Ivoire.
Détenue en effet, à Odienné depuis près de 3 ans sans jugement, Simone Gbagbo continue de marquer les cœurs des patriotes ivoiriens et même ceux du monde entier. « Et c’est donc pour dénoncer le traitement dégradant et inhumain dont elle l’objet depuis le 11 avril 2011 et exiger sa libération sans condition que cette manifestation est organisée en son honneur. Mais demander également l’élargissement des autres prisonniers politiques et militaires, dits « Pro-Gbagbo » (plus de 750), détenus dans les prisons officieuses et officielles du pays. », Précise Christine Zékou■

MYRIAM BAKAYOKO