Alerte Info/Urgent: La France, à la suite des USA, condamne l’attaque du meeting du FPI, et exige que les auteurs de cette boucherie soient poursuivis

Publié le mardi 24 janvier 2012 | IVOIREBUSINESS – La France, à la suite des USA, a enfin condamné mardi l’attaque du meeting du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, ce week-end à Yopougon-Ficgayo, dans la

banlieue d’Abidjan.
Elle a en outre appelé la justice à tout mettre en œuvre pour poursuivre les auteurs de ces actes, qui ont fait au moins 1 mort et une centaine de blessés.

ADO recevant SARKO à Yamoussoukro, pour son investiture.

Publié le mardi 24 janvier 2012 | IVOIREBUSINESS – La France, à la suite des USA, a enfin condamné mardi l’attaque du meeting du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, ce week-end à Yopougon-Ficgayo, dans la

banlieue d’Abidjan.
Elle a en outre appelé la justice à tout mettre en œuvre pour poursuivre les auteurs de ces actes, qui ont fait au moins 1 mort et une centaine de blessés.

Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a déclaré que "La France condamne les violences survenues au cours d'un meeting du parti de l'opposition, le FPI (Front Populaire Ivoirien) le 21 janvier à Yopougon", quartier de l'ouest d'Abidjan.
Pour certains analystes, c’est suite à une très forte pression des Etats unis, qui ont condamné hier sans ambiguités et avec la plus grande énergie la boucherie ourdie par les Frci infiltrés, contre ce meeting du FPI à Yopougon, que la France a été obligée de montrer pattes blanches et de condamner les violences contre le FPI samedi dernier, cela à la veille du début d'une visite d'Etat en France d’Alassane Ouattara.
Une condamnation française qualifiée de molle et de convenue par plusieurs diplomates en poste à Abidjan, alors selon la même source, le Président Barack Obama, très choqué et se sentant trahi, a définitivement pris ses distances avec le régime Ouattara, qu’il n’avait pas auparavant hésité à qualifier de très diplomatique. Il avait même reçu Alassane Ouattara, avec d’autres leaders africains, à la Maison blanche.

"Nous appelons la justice ivoirienne à identifier et poursuivre les auteurs de ces actes. "Nous rappelons notre attachement aux libertés d'opinion, de réunion et d'expression", a ajouté Bernard Valero.

Une à trois personnes ont été tuées et au moins 68 blessées samedi lors de l'attaque d'un meeting du FPI par des soldats FRCI infiltrés et armé, proches d’Alassane Ouattara, selon un diplomate.

Michèle Laffont