Vidéo/Soro face au MVCI: “On veut me mettre en prison, je suis serein “." Ceux qui pensent que l'argent peut acheter les ivoiriens seront surpris"

Par Ivoirebusiness - Soro face au MVCI “On veut me mettre en prison, je suis serein “." Ceux qui pensent que l'argent peut acheter les ivoiriens seront surpris".

IVOIR TV

Ajoutée le 12 mars 2019

Guillaume Soro hier:
“On veut me mettre en prison, je suis serein “
-Voici le projet national qu’il prépare
-«Ceux qui comptent sur l’argent pour acheter les
Ivoiriens seront surpris»
-«Nous allons innover dans la façon de faire la politique en Côte d’Ivoire»

L'ancien président de l'Assemblée nationale continue de recevoir à son domicile de Marcory des délégations de personnes.

Le domicile de Guillaume Soro, après sa démission de la tête de l'Assemblée nationale le 8 février dernier ne désemplit pas.

Ce lundi 11 mars 2019, le président du comité politique (CP) a reçu le mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d'Ivoire (MVCI), le parti de Félicien Sekongo proche du député de Ferkessedougou

Des sections, fédérations du MVCI et la direction du parti disent être venues apporter leur soutien à Guillaume Soro.

Félicien Sekongo et son parti ont profité de leur visite pour offrir un fauteuil au président du comité politique.
"Nous sommes juste venus pour dire que vous avez avec vous un parti politique qui veut être en avant-garde de la lutte pour la libération de la Côte d'Ivoire. Notre tâche c'est le changement en Côte d'Ivoire. Notre présence ici, c'est pour venir vous dire que les troupes sont en ordre de bataille, il vous suffira de donner le mot d'ordre", a déclaré Félicien Sekongo.

Guillaume Soro s'est dit très touché par la visite de son camarade de lutte Félicien Sekongo et son parti.

" Cette rencontre se situe à une période particulière de ma vie personnelle. Par votre présence vous montrez que vous n'êtes pas attaché à des postes. Vous montrez par votre présence que vous êtes des hommes et des femmes de conviction", a tenu à préciser Guillaume Soro.

À cette rencontre l'ancien président de l'Assemblée nationale a profité pour une fois de plus lancer des pics à certains de "ses détracteurs".

Invitant les responsables du MVCI à implanter leur parti sur l'ensemble du territoire national, Guillaume Soro a véhiculé un message aux " faux courageux".

"Quand je vois certaines personnes faire des déclarations, vouloir recréer l'histoire de la Côte d'Ivoire, je vous encourage à implanter vos partis politiques. En ce qui nous concerne, vous avez décidez de mener le combat pour la démocratie, mais c'est ça notre rêve. Quand on cherchait quelqu'un pour venir dans le MPCI, si d'autres ne jetaient pas leurs téléphones, ils les éteignaient. En 2002, quand on cherchait des gens pour aller à Lomé, jetais le seul civil. Les gens qui disent ils sont intelligents qu'ils pouvaient gérer le MPCI, ils étaient où ?

Aujourd'hui même les marmitons peuvent parler. Les courageux d'aujourd'hui là, ils étaient où ? Maintenant je ne veux plus tabouret, vous m'avez donné le fauteuil, il faut qu'il demeure. Le MVCI doit jouer un rôle important de régulateur de la paix, moteur principal de la réconciliation. Il faut rompre avec le communautarisme. On ne peut pas continuer comme ça", a fait remarquer Guillaume Soro.

Le président du comité politique a promis à ses hôtes inventer une nouvelle manière de faire la politique.

Guillaume Soro a précisé que depuis trois ans, lui et ses amis réfléchissent pour proposer un véritable projet de société aux ivoiriens.

"Maintenant nous devons discuter idéologie, projet de société. C'est pas l'argent qui gagne une élection. C'est la proximité, c'est le travail qui permet de gagner une élection. N'est pas candidat qui veut, mais qui peut. Nous on sait où on va, laissez nous comme ça, parce qu'une stratégie connue, n'en est plus une. Nous on ne va pas faire comme les autres ont fait. Il faut qu'on soit créatif, il faut qu'on soit dans l'ère du temps. En France, le clivage gauche droite, Macron a cassé ça. Nous allons créer, inventer une nouvelle façon de faire la politique en Côte d'Ivoire. Ces gens là je les connais, ils veulent que je donne mon programme de gouvernement pour copier.