Scandale : Le Président Alassane Ouattara affirme ne pas connaître Ocampo

Par IvoireBusiness - Scandale. Le Président Alassane Ouattara affirme ne pas connaître Ocampo.

Le procureur Luis Moreno Ocampo lors d'une rencontre avec le Président Alassane Ouattara au palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, le vendredi 1er juin 2012.

Interrogé ce lundi 11 février 2019 sur radio France internationale (RFI) à propos de ses relations avec l’ancien procureur de la cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, le Président ivoirien Alassane Ouattara a formellement démenti le connaître. Il répondait aux questions du journaliste Christophe Boisbouvier.

« Est-ce que de fait il n’y a pas eu des liens très forts entre le premier procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, Nicolas Sarkozy et vous-même et que cela a abouti à l’inculpation de Laurent Gbagbo, et qu’aujourd’hui, il y a des juges qui disent : finalement le dossier est difficile à prouver ?
Je ne le connaissais pratiquement pas. Je l’ai eu au téléphone une ou deux fois.
Moreno Ocampo ?
Moreno Ocampo. Je me suis même fâché une fois avec lui. Laissons la justice faire son travail. Ce serait plus simple… »

IvoireBusiness est en mesure de prouver que les affirmations du Président Alassane Ouattara sont fausses, qu'il s'agit bien d'un mensonge d'Etat, et que ce dernier a rencontré l’ancien procureur Luis Moreno Ocampo à plusieurs reprises, notamment le vendredi 1er juin 2012 à Abidjan pendant près d`une heure au palais présidentiel du Plateau,https://www.ivoirebusiness.net/articles/cpiocampo-%C3%A0-abidjan-la-rech...
et une autre fois comme le montre ce reportage spécial de la chaîne de télévision nationale ivoirienne daté du 15 oct. 2011 .

Par ailleurs, le journal Mediapart dans son enquête sur le complot de la CPI contre Gbagbo a démontré la proximité entre le Président Alassane Ouattara et Luis Moreno Ocampo, laquelle a abouti à son transfèrement illégal à la cour pénale internationale. https://information.tv5monde.com/afrique/mediapart-revele-des-preuves-d-...

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte