Scandale: Michel Gbagbo devant le juge ce vendredi pour avoir dit qu'il y avait 250 prisonniers politiques en C.I

Par Le Temps - Scandale. Michel Gbagbo devant le juge ce vendredi pour avoir dit qu'il y avait 250 prisonniers politiques en Côte d'Ivoire.

Michel Gbagbo devant le juge ce vendredi pour avoir dit qu'il y avait 250 prisonniers politiques en Côte d'Ivoire.

Affaire « divulgation de fausses nouvelles » : Michel Gbagbo devant le juge ce vendredi 15 décembre

Poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles », Michel Gbagbo comparaît, ce vendredi 15 décembre 2017, devant le tribunal de première instance du Plateau. Cette information a été est confirmée par Michel Gbagbo dont le dossier judiciaire est instruit depuis le mercredi 25 mai 2016. Au terme du renvoi d’accusation, il est poursuivi en même temps que Laurent Despas, Directeur et propriétaire du site d’information en ligne Koaci.com. Tous deux ont été interrogés par la Brigade de recherches de la gendarmerie et le Procureur de la République, Adou Richard. Ce, suite à une interview que Michel Gbagbo a accordée au site d’informations générales Koaci.com. Une interview publiée le 3 mai 2016 à travers laquelle, Michel Gbagbo a soutenu qu’au moins « 250 prisonniers politiques étaient encore détenus dans les prisons et 300 autres ont été inculpés suite à la crise postélectorale de 2011 ». Sans oublier de mentionner au cours de cette même interview, les personnes portées disparues. Par ces propos, Michel Gbagbo venait d’apporter un démenti aux déclarations d’Alassane Ouattara qui a soutenu de son côté qu’il n’y avait plus de détenus de la crise postélectorale dans les prisons. Mais la version des faits de Michel Gbagbo, dénonçant l’existence de prisonniers politiques proches de Laurent Gbagbo, lui a valu d’être poursuivi pour « diffusions de fausses nouvelles ». Conjointement à Laurent Despas, Directeur du site d’information en ligne Koaci.com qui a publié ladite interview. Ce procès qui devrait avoir lieu le vendredi 20 octobre 2017, avait été reporté sine die par une ordonnance de vacation.

Marcel Dezogno