Sarkozy hostile à une intervention militaire en Côte d`Ivoire

Publié le mardi 25 janvier 2011 | AP - Le président français Nicolas Sarkozy s'est déclaré hostile à une intervention militaire en Côte d'Ivoire lundi, préférant "les

sanctions, la politique et la diplomatie" pour régler la crise que connaît ce pays.

Le Président français Nicolas Sarkozy.

Publié le mardi 25 janvier 2011 | AP - Le président français Nicolas Sarkozy s'est déclaré hostile à une intervention militaire en Côte d'Ivoire lundi, préférant "les

sanctions, la politique et la diplomatie" pour régler la crise que connaît ce pays.

"Il y a les sanctions, il y a la politique et la diplomatie et c'est comme cela qu'on fait avancer les choses", a-t-il estimé lors de sa conférence de presse de début d'année à l'Elysée. Pour l'Iran mais aussi pour la Côte d'Ivoire, a-t-il ajouté, "la France, c'est sa politique, est toujours extraordinairement réservée sur le principe d'une intervention militaire".

Depuis la fin novembre, le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder la place à son adversaire Alassane Ouattara, reconnu comme le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre par la communauté internationale, y compris les organisations africaines.

"Pour la France, les choses sont claires, la Côte d'Ivoire a un seul gouvernement légal et légitime: celui que le peuple ivoirien s'est choisi, qui est reconnu par les Nations unies et toutes les organisations africaines", a lancé M. Sarkozy lundi.

Pour marquer ce soutien, il a souligné que le nouvel ambassadeur ivoirien, Ali Coulibaly, se trouvait dans la salle.

"Je crois à l'impact des sanctions", a insisté le président français, estimant que "dans le monde d'aujourd'hui, personne ne peut rester contre la communauté internationale".

Et de rappeler qu'"il y a quelque chose qui a progressé avec la mondialisation, c'est les juridictions internationales, c'est le fait que tout dictateur sait que le jour où il sera poursuivi, il devra rendre des comptes". "Il n'y a pas d'endroit dans le monde où l'on puisse se dérober à la justice", a insisté M. Sarkozy.
AFP.