RICHARD BANEGAS, spécialiste de l’Afrique au CEMAF : « La plus grosse erreur d’Alassane Ouattara a été de proclamer sa victoire dans un hôtel »

Le "Cemaf"(centre parisien d"études des mondes africains) communique sur l'actuelle impasse politique ivoirienne!!!!(...)
Le Cemaf dont le siège principal est situé à la rue lamer dans le

ADO au côté de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, lors de sa visite à Abidjan.

Le "Cemaf"(centre parisien d"études des mondes africains) communique sur l'actuelle impasse politique ivoirienne!!!!(...)
Le Cemaf dont le siège principal est situé à la rue lamer dans le

4ème arrondissement de Paris a convié le 14 décembre dernier la presse internationale et étrangère à un déjeuner de presse. Il s’agissait d’une opération de communication pour présenter ce centre européen de notoriété au grand public! D'entrée de jeu, le directeur du "Cemaf", l'enseignant chercheur "PIERRE BOILLEY" a présenté le "Cemaf" comme un laboratoire éclectique de recherches en histoire, sciences politiques, ethnologie, archéologie. IL est aussi doté d'une bibliothèque, sorte d'anthologie de publications de ses " membres qui sont mises à la disposition du public et de ceux qui s'intéressent davantage à ses spécialités de prédilection! Dans la même dynamique, il a été donné l'occasion à un autre chercheur du "Cemaf", spécialiste de l'Afrique de l'ouest notamment de la Côte d’Ivoire, "Richard Banegas" de donner sa lecture politique de l'actuelle impasse ivoirienne!
Dans son approche, Richard Banegas a affirmé sans ambages que les pressions internationales n'auront aucun effet sur la Côte D'ivoire: « Je n'y crois pas. C'est un pays qui jouit d'un tissu économique varié, et qui a des ressources propres pour faire face à d'éventuelles sanctions économiques internationales »
Pour le chercheur, le pays a déjà précédemment surmonté les aléas inhérents aux sanctions économiques. Il ira plus loin en citant l'exemple du soudanais "Béchir" à qui la menace du "Tpi" n'a toujours pas fait frémir...Dans son analyse, il donnera l'argumentaire selon lequel d'éventuelles sanctions pourraient être utilisées par la Côte d'ivoire pour resserrer les rangs au niveau de la solidarité patriotique, et renforcer l'imaginaire impérialiste et anti-colonial en Côte d'Ivoire. Pour finir, il n'écartera pas le risque d'une confrontation militaire à court ou à long terme qui profiterait certainement au gouvernement actuel, qui a des atouts majeurs sur le plan militaire et des alliés expérimentés en stratégie militaire! Pour terminer son propos "Richard Banegas" jettera un regard furtif sur les deux bévues "D'Alassane Ouattara" en matière de communication politique.
Selon lui, la première grosse erreur politique "d'ADO" est d'avoir affirmé ceci dans l'euphorie: «MA victoire a été reconnue par l'ONU et la communauté internationale" et la deuxième, c'est d'avoir proclamé sa victoire dans un hôtel à Abidjan, ce qui le décrédibilise...Comme quoi, en politique il y a des fautes qui ne se pardonnent pas et ne se cicatrisent pas... à bon entendeur, salut!!!

(Yves T Bouazo-Journaliste-analyste politique)