Rébellion armée contre le régime d’ATT: Les combats font rages à Tessalit entre armée et rebelles touaregs

Le 02 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – Le Mali, on le sait, est confronté depuis le 17 janvier à des attaques des rebelles touaregs membres du MNLA et d'autres groupes,qui sont des hommes lourdement

Rebelle Touareg au Mali.

Le 02 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – Le Mali, on le sait, est confronté depuis le 17 janvier à des attaques des rebelles touaregs membres du MNLA et d'autres groupes,qui sont des hommes lourdement

armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi. C’est ainsi que de violents combats ont opposé avant-hier, l’armée malienne à la rébellion touareg pour le contrôle de la ville de Tessalit, ville située dans le Nord-est du Mali.
C’est peu dire que les combats faisaient rages entre militaires maliens et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), a-t-on appris de source diplomatique.
"De très violents accrochages ont opposé mercredi l'armée malienne aux rebelles touareg à la périphérie de la localité de Tessalit", a déclaré une source militaire originaire d'un pays voisin du Mali. Ces informations ont ensuite été confirmées par des sources au sein de la rébellion et proches de l'armée malienne.
"C'est le contrôle de la ville qui est en jeu. De part et d'autre, de très nombreux moyens militaires ont été mobilisés", a ajouté la source militaire étrangère. Aucune des sources interrogées n'a fourni de bilan. "Nous sommes toujours sur le terrain.
Ça (l'opération militaire) va continuer demain", a déclaré un officier de l'armée malienne. L’armée malienne se dirige vers le camp militaire située à 15 km de Tessalit pour renforcer les positions tenues par des soldats gouvernementaux. En amont du camp, les rebelles touaregs se positionnent pour empêcher la progression des militaires maliens. Le renfort de l'armée malienne comprend quelque trois cents personnes en armes. Des blindés sont également présents sur place.
Les rebelles de leur côté ont mobilisé plusieurs unités et un armement qualifié de "sophistiqué" par une source sécuritaire indépendante.

Catherine Balineau