Présidentielle 2020: Ouattara demande l’aide de l’ONU pour l'organisation des élections. Une mission de l’ONU reçue par la CEI

Par Ivoirebusiness - Une mission de l’organisation des nations unies (ONU) a rencontré la commission électorale indépendante (CEI) mardi 12 novembre 2019 à son siège à Abidjan, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.

Une mission onusienne pour l`évaluation des besoins du processus électoral de 2020 tient une rencontre avec la Commission électorale indépendante (CEI), le mardi 12 novembre 2019, à son siège à Abidjan.

La mission de l’ONU était conduite par le chef de délégation, directeur adjoint de la Division de l’assistance électorale du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, Simon-Pierre Nanitelamio.
Et la délégation de la CEI était conduite par son président, Ibrahim Kuibiert Coulibaly.
C’est à la demande des autorités ivoiriennes que la Division de l’assistance électorale du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix des Nations Unies (ONU) mène cette mission d’évaluation des besoins du processus électoral en Côte d’Ivoire.
Le régime Ouattara demande en effet un accompagnement par l’ONU du processus électoral et de l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.

Le chef de délégation, directeur adjoint de la Division de l’assistance électorale du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, Simon-Pierre Nanitelamio, a confié au terme de cette rencontre, qu’il s’agit d’une mission d’évaluation des besoins d’un pays membre des Nations Unies, pour répondre à une requête d’accompagnement du processus électoral.

Selon lui, c’est une mission de routine. Car, chaque fois qu’un état membre fait cette requête auprès des Nations Unies pour un accompagnement, le Secrétaire général déploie une mission dans le pays qui vient rencontrer les différents interlocuteurs.

Pour cette mission en Côte d’Ivoire, les rencontres s’étendent aussi bien au gouvernement qu’aux institutions, partis politiques et organisations de la société civile ainsi que des partenaires internationaux. L’idée est d’évaluer ensemble le contexte politique, légal et les besoins en matière d’élection.

« Aujourd’hui nous sommes à la CEI, l’un des partenaires privilégiés et on a discuté avec eux pour savoir où en était le processus, quelles en étaient les prochaines étapes, et voir comment les Nations Unies peuvent venir en appoint aux efforts qu’ils fournissent déjà pour mettre en œuvre le processus électoral », a déclaré Simon-Pierre Nanitelamio.

Nous y reviendrons.
Eric Lassale