Politique: Ministère de la Communication Des hommes armés aux trousses de Dr. Guéhoun

Le 14 juin 2011 par Notre voie - Dr. Augustin Guehoun, Secrétaire national du Front populaire Ivoirien (FPI) chargé de la Communication et du Marketing politique (SNACOM),

Dr Guehoun. De notre voie.

Le 14 juin 2011 par Notre voie - Dr. Augustin Guehoun, Secrétaire national du Front populaire Ivoirien (FPI) chargé de la Communication et du Marketing politique (SNACOM),

est dans le collimateur d’hommes armés non identifiés. Son bureau a été visité par ces hommes armés. Il le raconte : « J’ai été dans un premier temps alerté par une jeune femme bien à la Direction de la Communication et du Multimédia (DCOM) que je dirige au ministère de la Communication, de l’arrivée de cinq (05) éléments armés des FRCI. Cette alerte a été par la suite confirmée par les agents de la structure. Ils me demandaient de ne pas venir au bureau, car les visiteurs étaient suspects. Même le lendemain de la prise de fonction du nouveau ministre, M. Coty, ils sont passés ».
Jusqu’ici, les visiteurs armés n’ont pas trouvé Dr. Guehoun à son bureau. Mais l’homme affirme être inquiet pour son intégrité physique : « Moi, j’ignore les motifs réels de ces visites, mais je suis conscient des exactions, des enlèvements pour des motifs invérifiés mais qui font que bon nombre de cadres proches du président Gbagbo croupissent dans diverses cellules. Alors, j’ai peur et cela m’empêche concrètement d’assurer mes fonctions à ladite direction centrale du ministère ».
Mais qui sont donc ces hommes armés qui recherchent Augustin Guéhoun et pourquoi ? « Je n’en sais rien. Ce que je constate est que le climat d’insécurité est terrifiant. Ces hommes armés sont passés par deux (02) fois à mon bureau sans donner aucune explication à mes collaborateurs trouvés sur place. Je m’en remets aux nouvelles autorités afin qu’un environnement d’apaisement soit rapidement opérationnel et palpable. Je suis à la disposition de la Côte d’Ivoire. Le FPI n’est plus au pouvoir, mais cela ne m’empêche pas de travailler, excepté que l’on veut m’en empêcher. J’espère et souhaite que ce ne soit pas du fait de mon appartenance au FPI ».
Suite au changement de régime intervenu le 11 avril 2011, beaucoup de cadres, partisans du président Gbagbo, ont été contraints à la clandestinité. Augustin Guéhoun a passé deux semaines dans une pièce sans mettre le nez dehors. Mais il a répondu à l’appel officiel aux fonctionnaires de reprendre leurs postes pour la reprise des activités. A-t-il eu tort de la faire ? Les hommes armés à ses trousses tendent à le prouver.
Koukougnon Zabril