Politique: Est-ce que la paix est encore possible en Côte-d’Ivoire ? Par Nestor Koffi

Par Ivoirebusiness - Est-ce que la paix est encore possible en Côte-d’Ivoire ? Par Nestor Koffi.

Nestor Koffi, président du comité de veille du Pdci-Rda.

Les acteurs politiques Ivoiriens ont-ils compris la philosophie du Père fondateur FHB ?
Je cite : << la paix ce n’est pas un vain mot , c’est un comportement >>.
Fiers Ivoiriens le pays nous appelle. Avons-nous ce comportement dont parle le père fondateur FHB ?

La paix tant attendue est-elle pour tous ?

La paix pour qui, et avec qui?

Est-ce qu'une partie seulement des acteurs politiques sur la scène peut conclure la paix durable, sans tous les autres acteurs majeurs ?

La réponse à ces questions, c’est d’appeler tous les acteurs politiques de premier plan à la table du dialogue national.
On les connaît tous et pour ne frustrer personne, il convient de taire leur nom.

La Côte-d’Ivoire est enceinte de la paix.

Le peuple souverain Ivoirien retient son souffle, il prie pour qu’elle aille à terme de cette grossesse de la paix tant attendue.

Si cela ne dépendait que du peuple souverain Ivoirien.

Mais que nenni.

Les acteurs politiques font de très belles promesses lors de leur projet de société durant la campagne.

Mais une fois arrivé au pouvoir, le candidat oublie ses belles promesses dans une arrogance inouïe, pour assujettir le peuple souverain Ivoirien, qui n’a plus droit à rien si ce n’est que les devoirs et les violences qui lui sont servis au quotidien.

Le peuple subit la volonté des acteurs politiques de manière générale et singulièrement , il est soumis à la volonté du chef de l’état tenant du pouvoir, qui est le maître absolu, qui détient tous les pouvoirs et qu’il pense être le Dieu sur terre, et que ceci lui donne un droit de vie ou de mort sur ses concitoyens.

Ce maître absolu qui pense détenir un pouvoir divin céleste oublie que le pouvoir appartient tout d’abord au peuple souverain Ivoirien, qu’il le confie à qui il veut, quand il veut pour conduire sa destinée.

Ce comportement indigne des tenants du pouvoir pousse le peuple souverain dans beaucoup de pays à prendre ses responsabilités devant l’histoire, qui finit par des coups de forces pour chasser ceux-ci.

Le syndrome de j’y suis donc j’y reste, ne laisse parfois pas le choix aux peuples, peu importe le quand dira-t-on et la suite des événements on la connaît, les coups de forces à répétition dans les pays africains , ce qui nous met en retard voire nous aliène pour le développement.

. Acculé dans son dernier retranchement par ce comportement irresponsable de ses dirigeants, le peuple abusé est parfois obligé et dans ce cas, c’est une décision douloureuse, anti-démocratique, mais par moment une solution radicale que certains peuvent qualifier de salvatrice., pour sa tranquillité.
Comment éviter cette situation politique extrême ?

C’est de renforcer les institutions et de les respecter.
L’état de droit et la démocratie sont les maillons forts pour encrer définitivement la démocratie , la stabilité et la paix durable.

Cela suppose surtout d’avoir une volonté politique, avoir du respect et de l’amour pour son peuple souverain Ivoirien, une armée républicaine, une justice indépendante incorruptible, la conscience de la responsabilité et de la parole politique donnée en s’appuyant sur notre loi fondamentale de la part des tenants du pouvoir dans l’exercice de leur gouvernance, le respect de la vie humaine.

Après tout, c’est pas les herbes qu’on gouverne mais des humains, que rien ne justifie d’arracher leur vie pour se maintenir au pouvoir d’état.
Tous nos malheurs en Afrique résident dans notre désir de mourir au pouvoir.

Ceci doit être une belle leçon pour les futurs dirigeants , d’appliquer la démocratie rien que la démocratie toute la démocratie et , au peuple de les juger pendant les jougs électoraux.

On fait la politique avec le soutien du peuple souverain , pour le peuple.

C’est cette devise qui doit guider tout bon dirigeant responsable et soucieux de l’intérêt général.

La Côte-d’Ivoire doit être une et indivisible, aucune communauté ne doit être privilégiée donc au dessus des autres dans le même espace géographique.

La manière matoise du dirigeant africain de faire de la politique au 21 ème siècle en pensant qu’après eux c’est le déluge, est une fausse idée même si c’est pas une sérendipité, mais il faut avouer que c’est aux antipodes de l’état de droit et de la démocratie qui sont les valeurs cardinales donc les piliers fondamentaux pour rendre les institutions fortes en les respectant scrupuleusement.

En partant du principe que nul n’est indispensable et que tout le monde est utile, c’est se mettre au service du peuple souverain et non soumettre le peuple souverain voire les assujettir à sa volonté.

On ne demande pas de miracle à nos dirigeants, on désire seulement qu’ils laissent quelque chose que l’histoire va retenir d’eux dans notre histoire pour que la nation reconnaissante inscrive sur le fronton de son panthéon, les noms en lettre d’or de ses enfants dignes et fiers à jamais dans la mémoire collective.

C’est ainsi que le Père Fondateur FHB demeure à jamais le référent incontesté de notre belle Côte-d’Ivoire.

On doit tous se demander devant notre glace matin et soir, face à notre conscience : ai-je fait, bien fait ce que je dois faire pour mon pays?

C’est pas ce que le pays te donne qui compte mais ce que tu donnes à ton pays pour demeurer dans son histoire pour les générations futures.

Les événements émouvants et mirifiques de ce mois de juillet 2021, du 10 à Daoukro où le Président BÉDIÉ a reçu dans un accueil grandiose son jeune frère le Président KOUDOU GBAGBO de retour de sa déportation injuste de 10 années bien sonnées en dehors de sa terre natale privé de liberté, et les retrouvailles avec le chef de l’état et son frère le Président GBAGBO le 27 juillet, sous le regard hypocrite et médusé de l’arracheur des tabourets, le gringalet hypophysaire anti-démocratique et fossoyeur de la paix, l’éternel énergumène devant Dieu, Adama Bictogo, voilà les images merveilleuses que les Ivoiriens, un peuple hospitalier et de paix souhaitent vivre chaque instant et éternellement, voir de ses dirigeants.

La joie de vivre contre la violence.
C’est pourquoi d’ailleurs, l’adresse à la nation du 6 Août prochainement la veille du jour de notre indépendance, doit être l’occasion rêvée et servir de tribune pour aller résolument et de manière irréversible et irrévocable à la paix, avec tous les enfants et habitants de la Côte-d’Ivoire, pour permettre de rêver du bonheur et de l’amour fraternel comme jadis.

Un pays de paix par excellence dans l’amour fraternel, qui se dessine dans ces différentes rencontres entre nos dirigeants.
Il faut les encourager et les y accompagner pour que ce rêve de paix devienne une réalité tangible.
Que le désespoir et là désolations laissent, l’espérance, l’espoir du bonheur, le vrai bonheur que nous n’aurions jamais dû perdre, prendre toute sa place dans notre patrie.

Ensemble, cela est possible, ce n’est qu’une simple volonté politique de vouloir vraiment cette paix nécessaire pour tous et avec tout le monde.
C’est ce comportement dans l’union, la discipline, et le travail, notre devise qui doit nous guider.

La résilience doit être active en l’incrémentant voire l’implémenter pour toujours.
Les beaux jours sont devant nous si nous le voulons nous le pouvons si nous le désirons vraiment.
Notre seul centre d’intérêt doit être notre belle Côte-d’Ivoire, qu’on doit aimer sans limite.
Bâtissons ensemble cette paix si nécessaire pour le mieux vivre ensemble, dans l’amour fraternel, la cohésion et la concorde rien que pour la paix un gage de stabilité intangible.

Vie la Côte-d’Ivoire réconciliée unie et apaisée pour le progrès de tous et le bonheur de chacun.
Le comité de veille..
NK