PARIS : DES MILICIENS PRO-OUATTARA AGRESSENT LES PARTISANS DE LAURENT GBAGBO

Le 20 décembre 2010 par IvoireBusiness - La grande marche de soutien au Président Laurent Gbagbo et aux institutions de la République de Côte d’Ivoire, le 19 décembre 2010 à Paris place de la République,

Pro-Gbagbo dimanche 19 décembre 2010 Place de la République à Paris.

Le 20 décembre 2010 par IvoireBusiness - La grande marche de soutien au Président Laurent Gbagbo et aux institutions de la République de Côte d’Ivoire, le 19 décembre 2010 à Paris place de la République,

qui aurait dû se passer calmement et être un moment convivial, a été perturbée par une centaine de miliciens armés pro-Ouattara.
Ces derniers armés de couteaux, de bouteilles, de barres de fer, de gourdins, de cailloux et autres matériels, ont agressé physiquement les 2000 manifestants pro-Gbagbo présents (300 selon la Préfecture de Police), avec les encouragements des CRS français qui les laissaient agir en toute impunité alors même qu’ils n’avaient pas le droit de manifester.
On dénombre plusieurs blessés, dont deux graves à l’arme blanche et au ceinturon, des femmes battues à sang, parfois agressées à leur sortie du métro, des personnes tabassées à la descente de leur véhicule.
La rivalité entre le Président Laurent Gbagbo et le Président du Golf Alassane Ouattara s’est transportée sur les rives de la Seine à Paris, avec les Forces de l’ordre françaises comme partie prenante pour l’un des camps, en l’occurrence Ouattara.
C’est le spectacle qu’ont eu à observer les milliers d’ivoiriens hier en plein cœur de Paris place de le République, un endroit hautement symbolique.
Pour beaucoup de partisans de Laurent Gbagbo, c’est dans un piège qu’ils ont été conduits par les autorités françaises qui ne cachaient pas leur désir de voir la manifestation virer à l’affrontement et leur faire porter le chapeau.
C’est donc séance tenante qu’ils se sont organisés pour faire battre en retraite les pro-Ouattara que les CRS caressaient dans le sens du poil alors qu’ils n’avaient pas déposé de demande d’autorisation de manifester. Leur présence à la Place de la République était illégale et avait un seul but : casser du Pro-Gbagbo pour les réduire au silence pour ne pas que les français sachent que Gbagbo est bel et bien majoritaire en Côte d’Ivoire.
C’était peine perdue, car c’est dans un vacarme assourdissant que s’est déroulée la manifestation.
Mais pour des raisons de sécurité évidentes, elle a été circonscrite Place de République et ne s’est pas poursuivie par une marche jusqu’à la Bastille, comme initialement prévue.

Catherine Balineau