On ne comprend pas l'Ivoirien, par Gbongbro Ahipka Jérôme

S’il y a quatre ou cinq mois il était difficile de comprendre le candidat du LMP, lorsqu’il disait que parmi ceux qui sollicitent le suffrage des Ivoiriens se trouvent des candidats de l’étranger, le

S’il y a quatre ou cinq mois il était difficile de comprendre le candidat du LMP, lorsqu’il disait que parmi ceux qui sollicitent le suffrage des Ivoiriens se trouvent des candidats de l’étranger, le

comportement du Président de la République Française et consort est si éloquent que, n’avoir pas saisi le sens de ces propos aujourd’hui, relève de la mauvaise foi. Il est inadmissible, au point où en est la situation, que des citoyens de ce pays, des Ivoiriens authentiques, patriotes en soient toujours à militer en faveur du “vainqueur de M. Choï“, qui n’est autre qu’un agent des néo-colonialistes dont le seul souci est d’arracher le territoire de la Côte d’Ivoire aux Ivoiriens pour offrir ses ressources à ses mandants que sont la France, sa communauté internationale et l’ONU.
“Fiers Ivoiriens le Pays nous appelle“… Le pays est en danger et nous appelle à le sauver.
Ne pas libérer maintenant ce pays nôtre nous coûtera très cher.
Entre le Président autoproclamé qui a déjà vendu notre territoire, son sous-sol compris aux grandes puissances, qui tous les jours comme seul moyen d’accès au pouvoir ne fait qu’appeler à tuer les Ivoiriens, et le Président élu, proclamé et investi par le Conseil Constitutionnel, qui refuse qu’on verse le sang de ses compatriotes, mais dont les soutiens du Président auto-séquestré du Golf ne veulent pas entendre parler, qui choisir ?
Le 02 Décembre 2010, après la proclamation de Choï, des ressortissants d’un pays voisin du nôtre, ont défilé dans les rues de Koumassi, avec le drapeau de leur pays d’origine.
Déjà, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, des villages ont été rasés et reconstruits pour des populations allogènes qui les ont rebaptisés de noms de leur pays d’origine. Les exploitations agricoles des ex-habitants de ces contrées sont désormais les propriétés des nouveaux occupants des villages.
N’est-ce pas là une des prophéties du Président autoproclamé du Golf qui, du temps où errant à travers les continents et intoxicant le monde, il s’adonnait à son jeu favori de défiance des autorités officielles de notre pays, et ne cessait clamer son désir de repeupler la Côte d’Ivoire?
Les villages, quartiers et biens incendiés sont planifiés dans le but de ruiner et chasser définitivement leurs habitants, et de rendre impossible toute réinstallation des sinistrés.
Certes “Nous devons dans la paix ramener la liberté“, mais nous devons veiller à ne pas nous laisser emporter par la paix.
Seul le respect de notre Constitution peut nous procurer cette paix qui doit nous ramener. C’est pourquoi il est difficile de comprendre ceux qui suggèrent au Panel de Chefs d’Etat, un dialogue Gbagbo – Ouattara pour régler la crise, là où le Conseil Constitutionnel a déjà parlé.
Il n’y a pas plus sourd que ceux qui refusent d’entendre.
Celui qui se dit élu et ses soutiens qui ne sont pas tous des idiots, savent qu’ils sont dans le faux. La crise qui ne cesse de faire des morts est née du fait de leur refus de la vérité.
Le Panel dépêché par l’UA doit :
Enquêter sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections sur toute l’étendue du territoire,
Chercher les explications des 500 PV sans les signatures des représentants du candidat du LMP, sur lesquels celui-ci n’a aucune voix,
Vérifier la conformité des modes de publication des résultats de l’élection présidentielle par la CEI, et de proclamation du Président de la République par le Conseil Constitutionnel,
Apprécier la certification de M. Choï,
Faire la lumière sur les massacres préélectoraux et postélectoraux,
Dire qui des deux candidats est dans le vrai.
Une rencontre Gbagbo – Ouattara risque d’aboutir à un partage de pouvoir, qui plomberait à nouveau le déroulement du programme du Président élu des Ivoiriens, dont le vœu a toujours été d’éviter de s’éterniser au pouvoir.
Afin d’éviter pareille situation à notre pays aux prochaines élections, celui qui par son entêtement et sa défiance a causé la mort de tant de personnes et semé la désolation dans tant de familles, doit en répondre devant la loi, de même que tous ses soutiens.
QUE LA LOI SOIT RESPECTÉE.

GBONGBRO Ahikpa Jérôme