Mobilisation des Ivoiriens derrière Gbagbo le 31 octobre - Le Zanzan donne le ton

Le 30 septembre 2010 par Notre Voie - C’est parti ! Le peuple du Zanzan a ouvert grandement le boulevard devant conduire directement à

Le Président Gbagbo lors de sa visite à Bouna.

Le 30 septembre 2010 par Notre Voie - C’est parti ! Le peuple du Zanzan a ouvert grandement le boulevard devant conduire directement à

la victoire du président Gbagbo au premier tour de l’élection présidentielle prévu pour se tenir le 31 octobre prochain. En se mobilisant massivement derrière l’actuel chef de l’Etat, ce vaillant et brave peuple qui a fait barrage à l’avancée de la rébellion du côté de l’est de la Côte d’Ivoire a montré à l’ensemble des Ivoiriens que le candidat de La majorité présidentielle est effectivement le seul candidat capable de défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire et donner au peuple d’Eburnie sa vraie souveraineté et sa dignité. Et qu’il est, de ce fait, le candidat des Ivoiriens, les vrais, jaloux de leur souveraineté et de leur dignité. Les autres n’étant, en réalité, que des marionnettes au service de l’Occident à qui ils sont prêts à brader nos richesses. A Bouna comme à Bondoukou, le refrain était le même. A savoir que le seul candidat capable d’apporter le vrai bonheur aux peuples de Côte d’Ivoire, c’est bien le président Gbagbo. C’est Palé Dimaté, Haute autorité en charge du développement de la zone territoriale 4, qui en a donné le ton : «Moi, PDCI orthodoxe, je suis obligé de reconnaître que vous êtes le seul qui peut défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire et apporter le développement aux Ivoiriens. L’amour et l’attachement à mon pays me l’exigent», dira-t-il à l’endroit du candidat des Ivoiriens. C’est ensuite Bomou Mamadou qui, devant le très nombreux public du stade Baba Ali Timité, qui lance l’offensive : «D’aucuns m’ont invité pour leur donner le soutien de ma parole, j’ai refusé. Mais quand le ministre Komoé m’a fait appeler pour demander de venir ici à Bondoukou à l’occasion du lancement de votre précampagne, c’est spontanément que j’ai saisi l’occasion. Je vais dire pourquoi, Monsieur le Président. C’est parce que j’estime que l’heure a sonné pour que chacun agisse en tenant compte des intérêts supérieurs de son pays. Dès lors, la question qu’il convient à présent de poser à chaque candidat est celle-ci : «Quand notre pays a été attaqué, de quel côté te trouvais-tu ?». Et l’artiste d’ajouter : «Je pense qu’aujourd’hui, je ne dois pas donner ma voix à n’importe qui pour de l’argent. Monsieur le Président, de ce pas, j’irai partout crier que vous êtes le candidat des Ivoiriens, le seul qui mérite les suffrages des Ivoiriens». Le porte-parole de la population de Bondoukou, Kouakou Bonscar, n’a fait qu’enfoncer le clou en indiquant que le candidat de La Majorité présidentielle est le digne fils dont parlait le président Houphouët quand il prophétisait que viendrait, un jour, celui qui donnera à la Côte d’Ivoire sa vraie indépendance, après que lui, Houphouët, a donné à ce pays son indépendance politique. En faisant remarquer que le président Gbagbo a vaincu la France et le général Poncet, le porte-parole des populations de Bondoukou met en exergue la bravoure, la détermination et la témérité de ce candidat à défendre les intérêts de son pays, même au prix de sa vie. La très forte mobilisation du peuple du Zanzan derrière le président Gbagbo indique clairement que les Ivoiriens ont parfaitement conscience que ce scrutin n’est pas une élection ordinaire. Il ne s’agit nullement, comme l’a déjà si bien indiqué le président Laurent Gbagbo lui-même, d’une simple élection au cours de laquelle des candidats s’affrontent pour diriger leur pays. Il s’agit d’une élection entre deux lignes. Celle de l’indépendance totale, de la souveraineté et donc de la liberté du peuple ivoirien, et celle de l’asservissement. Il s’agit de choisir entre la ligne de celui qui estime que les Ivoiriens doivent décider eux-mêmes de ce qu’ils doivent faire des innombrables richesses dont regorge la Côte d’Ivoire et celle de ceux qui veulent que ces richesses soient exploitées par des puissances étrangères au détriment du peuple qui, lui, doit croupir dans la misère. Un tel combat va bien évidemment au-delà des chapelles politiques. Et ça, les populations du Zanzan l’ont parfaitement compris. Elles qui, comme un seul homme, sans coloration politique, se sont donné la main pour soutenir le candidat des Ivoiriens. Montrant ainsi la voix aux populations des autres régions du pays. Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr envoyé spécial dans le Zanzan